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13/01/2014 17h04
Bonjour à tous et doublement Merci Yenda pour ce sujet!
C'est un régal de vous lire.
Langage bien perdu, malheureusement.
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13/01/2014 17h12
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Manants et manantes allons à la taverne faire ripaille pendant que les jocrisses piaillent et beuglent devant les saltimbanques
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Dame Mcp, votre langage me sied grandement, certes ce colporteur a dans sa roulotte nombre de bimbeloteries et colifichets. Las, je me satisferai de mes oripeaux.
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Aaah... vous avez affuté les meules... hummm... j'irais bien un peu en bateau de cuir... là... pas aller manger du fromage... nan... pas çà... plutôt... aller arracher un pavé... et vous ? chers b.ande-à-l'aise ? ?
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13/01/2014 22h12
De celui-là pour lequel vais mourant ;
Si abec lui vivre le demeurant
De mes courts jours ne m'empêchait envie ;
Si m'accolant, me disait : Chère Amie,
Contentons-nous l'un l'autre, s'assurant
Que jà tempête, Euripe, ni courant
Ne nous pourra déjoindre en notre vie
Si, de mes bras le tenant accolé,
Comme du lierre est l'arbre encercelé,
La mort venait de mon aise envieuse,
Lors que souef plus il me ba.iserait,
Et mon esprit sur ses lèvres fuirait,
Bien je mourrais, plus que vivante, heureuse.
LOUISE LABÉ, 1555 🙂
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Sur sa robe de moire aux reflets évanescents,
elle posa ses mains diaphanes, son regard éthéré
se posant légèrement sur chaque chose...
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13/01/2014 22h43
De Clément Marot ,De celui qui ne pense qu'en s'amie
Toutes les nuits je ne pense qu'en celle
Qui a le corps plus gent qu'une pucelle
De quatorze ans, sur le point d'enrager ;
Et au dedans un coeur, pour abréger,
Autant joyeux qu'eut oncques Damoiselle.
Elle a beau teint, un parler de bon zèle,
Et le tétin rond comme une groselle :
N'ai-je donc pas bien cause de songer
Toutes les nuits ?
Touchant son coeur, je l'ai en ma cordelle,
Et son mari n'a sinon le corps d'elle :
Mais toutefois, quand il voudra changer,
Prenne le coeur ; et pour le soulager
J'aurai pour moi le gent corps de la belle
Toutes les nuits.
L'Adolescence clementine, 1532