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et le temps est passé dessus
les rides sillonnent son front
son esprit à.des oublis
et rebelle il n'est plus.
il a perdu l'ouïe et la vue
quand je.lui parle
il ne m'entend plus
hier pour lui rendre visite
j'ai mis une jolie robe
ses yeux voiles de catharacte
ne m'ont pas vu
j'au caressé sa main
embrassé sa joue
chuchoter à l'oreille
je t'aime papy doudou
il a souri
Il avait entendu
la caresse sur.sa main
le b.à.i.s.e.r sur.sa joue,
et il s'est souvenu
du parfum de l'enfant
qu'autrefois tout menu
il bercait dans ses.bras
ne les oubliez pas
ils ont besoin.de.vous
comme nous avons.aussi
besoins.d'eux.
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
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un coucou special à sil .
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
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<p>bon week-end les poetes et a.dans quelques temps
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
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Bon week end Squarabee,reviens-nous vite,excellente journée à toutes et tous ![]()
Aimé Césaire
Poème pour l'aube
les fougues de chair vive
aux étés de l’écorce cérébrale
ont flagellé les contours de la terre
les ramphorinques dans le sarcasme de leur queue
prennent le vent
le vent qui n’a plus d’épée
le vent qui n’est plus qu’une gaule à cueillir les fruits
de toutes les saisons du ciel
mains ouvertes
mains vertes
pour les fêtes belles des fonctions anhydrides
il neigera d’adorables crépuscules sur les mains
coupées des mémoires respirantes
et voici
sur les rhagades de nos lèvres d’Orénoque désespéré
l’heureuse tendresse des îles bercées par la poitrine
adolescente des sources de la mer
et dans l’air et le pain toujours renaissant des efforts musculaires
l’aube irrésistible ouverte sous la feuille
telle clarteux l’élan épineux des belladones

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08/02/2014 11h33
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Bonjour à tous,
Comment allez-vous les poètes et poètesses ? ![]()
L'enfance
Qu'ils étaient doux ces jours de mon enfance
Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin,
je coulai ma douce existence,
Sans songer au lendemain.
Que me servait que tant de connaissances
A mon esprit vinssent donner l'essor,
On n'a pas besoin des sciences,
Lorsque l'on vit dans l'âge d'or !
Mon coeur encore tendre et novice,
Ne connaissait pas la noirceur,
De la vie en cueillant les fleurs,
Je n'en sentais pas les épines,
Et mes caresses enfantines
Étaient pures et sans aigreurs.
Croyais-je, exempt de toute peine
Que, dans notre vaste univers,
Tous les maux sortis des enfers,
Avaient établi leur domaine ?
Nous sommes loin de l'heureux temps
Règne de Saturne et de Rhée,
Où les vertus, les fléaux des méchants,
Sur la terre étaient adorées,
Car dans ces heureuses contrées
Les hommes étaient des enfants.
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09/02/2014 19h30
Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche
Est large à faire envie à la plus belle blanche ;
À l'artiste pensif ton corps est doux et cher ;
Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair.
Aux pays chauds et bleus où ton Dieu t'a fait naître,
Ta tâche est d'allumer la **bleep** de ton maître,
De pourvoir les flacons d'eaux fraîches et d'odeurs,
De chasser loin du lit les moustiques rôdeurs,
Et, dès que le matin fait chanter les platanes,
D'acheter au bazar ananas et bananes.
Tout le jour, où tu veux, tu mènes tes pieds nus,
Et fredonnes tout bas de vieux airs inconnus ;
Et quand descend le soir au manteau d'écarlate,
Tu poses doucement ton corps sur une natte,
Où tes rêves flottants sont pleins de colibris,
Et toujours, comme toi, gracieux et fleuris.
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09/02/2014 19h45
Pourquoi, l'heureuse enfant, veux-tu voir notre France,
Ce pays trop peuplé que fauche la souffrance,
Et, confiant ta vie aux bras forts des marins,
Faire de grands adieux à tes chers tamarins ?
Toi, vêtue à moitié de mousselines frêles,
Frissonnante là-bas sous la neige et les grêles,
Comme tu pleurerais tes loisirs doux et francs
Si, le corset brutal emprisonnant tes flancs
Il te fallait glaner ton souper dans nos fanges
Et vendre le parfum de tes charmes étranges,
L'œil pensif, et suivant, dans nos sales brouillards,
Des cocotiers absents les fantômes épars !
Charles Baudelaire
Belle soirée Abeill dmc
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LES ENFANTS DE LA TERRE
« S’il vous plaît, disait l’étoile,
Laissez-moi briller encore,
Il n’y a que mille siècles
Que j’ai bondi dans un rêve.
Laissez-moi bien regarder
Cette planète aux cieux bleus,
Ces beaux enfants de la Terre
Qui ne veulent pas dormir.
Lorsque je me sens trop seule
Dans le noir désert des astres,
J’aime errer sur leur sourire
Et m’apaiser dans leurs yeux. »
Gérard Bocholier 1947
Bises ma Bee, à bientôt
Bonsoir tous les poètes ![]()
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10/02/2014 07h46
Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures
Les persiennes, abri des secrètes luxures,
Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés
Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés,
Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime,
Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,
Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,
Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.
Ce père nourricier, ennemi des chloroses,
Éveille dans les champs les vers comme les roses ;
Il fait s'évaporer les soucis vers le ciel,
Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.
C'est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles
Et les rend gais et doux comme des jeunes filles,
Et commande aux moissons de croître et de murir
Dans le cœur immortel qui toujours veut fleurir!
Quand, ainsi qu'un poète, il descend dzns les villes,
Il ennoblit le sort des choses les plus viles,
Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets,
Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.
Baudelaire, Tableaux Parisiens