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Alwena
Contributeur Master

Oh pardon Tossa, t'es inclus dans "mes poètes" .... sorry... biz

 

utilisateur_supprimé
Non applicable

Tossa 31, merci de ce dialogue mais je répondais pas à ton propos mais à celui de fra135

utilisateur_supprimé
Non applicable

Ainsi donc vient le jour; Et c’est pourquoi !

 

Il faudrait rester là, et puis attendre
Ne plus attendre que cette autre, aux mouvements de mer…
Celle qui va, et qui revient dans ses jusants, quand le silence l’exagère
A faire battre les heures.

Il faudrait rester là, dans le secret des murs, entre langueur et solitude au miroir des phrases. Avec, la poésie comme une porte de secours
A faire semblant de vivre, des semblants de « peut-être »…

Il faudrait rester là, sous la lampe du coeur, noyé de solitude et de désespérance….
Quand l'aube pousse ses rengaines, ses « aimer » pour toujours, et qu’elle vous laisse là, avec un siècle à la seconde, à la marée des solitudes…

 

Tout un quartier fait d’heures, dans les bras de la nuit, au phonographe de la mer…
Cette clameur aux vagues, à la dernière mode, aux humeurs d’écume
Tant de pas qu’on efface, aux  matins bétonnés, en poèmes à cracher, ce que coûte le cœur… 

Rien qu’à se demander… Pourquoi, pourquoi, pourquoi  ?

Pourquoi restes-tu là, Toi...

Loin des mois de juillet, où venaient se coller, des chagrins secourus.


Pourquoi n'es-tu pas là... Toi, qui portais mes mains...
Toi qui passais dans l'ombre attendant le signal
Ignorant les musiques accordées au destin

Pourquoi n'es-tu pas là... Toi, qui voulais semer
Jusqu‘au creux de ton ventre la tendresse qu'on enferme
Nos nuits blanches si blanches épousées des haleines…
D’aube échevelée… Maquillant sur les murs
Tout, du bleu de ton eau

 

Toi... Hors du temps et du cœur... Pourquoi n'es-tu plus là ?
En batailles de baisers…
Du plus beau jeu de rôle...

Pourquoi restes-tu là ?
Débordant d'une chambre, un vitrail de toi… Ouvrant aux souvenirs

XYZ000
Visiteur

.

 
Un jour, être pauvre,
Détaché de tout
Sans pleurer de rien,
Sans rire de tout,
Comme un enfant qui repose
Dans la vérité des choses.
S´écarter de tout, sortir,
Se tenir debout
Comme un enfant sort du ventre et hurle,
S´écarter de tout.

Un jour, être pauvre,
Détaché du reste,
De l´autre coté du mur.
Pas le moindre geste,
Pas la moindre trace de haine,
Pas la moindre trace de fêlure, trace de brûlure,
Le moindre sentiment d´oubli.
De l´autre coté du mur,
Pas la moindre trace de fêlure, trace de brûlure,
Le calme au fond du lac.

Un jour, être pauvre
Sur un quai désert,
Etre un bateau vide.
Tout le monde à terre.
Comme un enfant qui repose
Dans la vérité des choses,
S´éloigner de tout, apprendre
A tenir debout
Sur la mer immense et douce, apprendre,
A tenir debout.
 
Gérard Manset
utilisateur_supprimé
Non applicable
@rapsode95... je tiens à m'excuser de m'être emporté hier, disons que j'ai mal interprété tes propos... à bientôt
utilisateur_supprimé
Non applicable

Nous sommes tous l'objet de nos malentendus et j'ai dû moi aussi je pense, exagérer mes propos. Bien à to,i avec toutes mes excuses.

 

Jacques

sophia57
Contributeur Confirmé

Bonsoir les poétes Femme heureuse

 

Boris Vian

 

Chanson de Charme

 

Chérie, viens près de moi
Ce soir, je veux chanter
Une chanson pour toi
Une chanson sans larmes
Une chanson légère
Une chanson de charme
Le charme des matins
Emmitouflés de brume
Où valsent les lapins
Le charme des étangs
Où de gais enfants blonds
Pêchent des caïmans

Le charme des prairies
Que l´on fauche en été
Pour pouvoir s´y rouler
Le charme des cuillers
Qui raclent les assiettes
Et la soupe aux yeux clairs
Le charme de l´œuf dur
Qui permit à Colomb
Sa plus belle invention
Le charme des vertus
Qui donnent au péché
Goût de fruit défendu

J´aurais pu te chanter
Une chanson de chêne
D´orme ou de peuplier
Une chanson d´érable
Une chanson de teck
Aux rimes plus durables
Mais sans bruit ni vacarme
J´ai préféré tenter
Cette chanson de charme
Charme du vieux notaire
Qui dans l´étude austère
Tire l´affaire au clair

Le charme de la pluie
Roulant ses gouttes d´or
Sur le cuivre du lit
Le charme de ton cœur
Que je vois près du mien
Quand je pense au bonheur
Le charme des soleils
Qui tournent tout autour
Des horizons vermeils
Et le charme des jours
Effacés de nos vies
Par la gomme des nuits

Chérie, viens près de moi
Ce soir, je veux chanter
Une chanson pour toi
Une chanson sans larmes
Une chanson légère
Une chanson de charme

La la la...

 

Alwena
Contributeur Master

Coucou, Rosame essaie toujours vaillamment de solutionner ce pb de radiation (à la suite d'un malentendu).... pour le moment elle n'y parvient pas .... j'ai écrit à Manuela tout à l'heure pour lui faire part des difficultés de Rosame à se réinscrire sur forum ... et nous attendons la réponse ...

 

En attendant je vous transmets les meilleures pensées de Rosame .... bises

 

 

Rosame, si tu peux nous lire, gros bisous et bonne nuit malgré tous les tracas ....

utilisateur_supprimé
Non applicable

Une chanson de Michel Legrand dont le titre est Les moulins de mon coeur reprise par de nombreuses personnes comme Claude François pour qui elle avait été écrite et traduite en anglais 

 

 

Comme une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Comme un manège de lune
Avec ses chevaux d'étoiles
Comme un anneau de Saturne
Un ballon de carnaval
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon coeur

Comme un écheveau de laine
Entre les mains d'un enfant
Ou les mots d'une rengaine
Pris dans les harpes du vent
Comme un tourbillon de neige
Comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège
Sur des moutons d'océan
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon coeur

Ce jour-là près de la source
Dieu sait ce que tu m'as dit
Mais l'été finit sa course
L'oiseau tomba de son nid
Et voila que sur le sable
Nos pas s'effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts
Comme un tambourin qui pleure
Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu'on les oublie
Et les feuilles de l'automne
Rencontre des ciels moins bleus
Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux

Une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Au vent des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon coeur

 

Alwena
Contributeur Master

Bonsoir Mogwai162..... très belle chanson que j'aime beaucoup.... Merci ... bonne soirée Femme heureuse

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