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04/12/2013 11h32
Ca sort d'où cette idée de poètes disparus. c'est quoi l'intérêt d'un tel sujet dans ce genre de forum ? Tant pis alors , j'en pousse une ? Allez tiens !
Mi-poète ? Et mon Q !
La danse des sirènes est réglée sur minuit.
J’ai troqué mon réveil contre un air arlequin.
Des matins en tignasses et le chat qui s’ennuie.
Quelques roses quand même et le vers à la main.
Dans ma cave je crie des chants de Martinique.
Un voyage englouti aux effluves salins.
Je suis là mon coco ! Implorant des tropiques.
Barricadé dans l’os ; un vieux pull marin.
Je connais quelques routes et des voix* maritimes.
Des escales sans îles où le temps ne vient pas.
Quelques boys en lady où des ventres s’arriment.
Dans des claques asiatiques, à leur **bleep** bomba.
J’ai tangué des dérives où la mer était Corse.
Échangé mon whisky contre un blues africain.
L’aube embrumée des leurres où le triste s’amorce.
Dans des ports anonymes où prient des assassins.
J’ai gueulé comme font tous les cons d’Amérique.
Vive moi et les femmes, Viva la libertad.
Dans mon dos pleure encor un mataf hystérique.
Un indien bretonnant, une plume de moi.
On m’a dit que Ferré, musiquait d’encensoirs.
Que Brassens et que Brel, éventaient du bidon.
Que Verlaine et Rimbaud, mitonnaient de l’oignon.
Que Baud’laire urinait, sur d’illustres trottoirs.
Les deux pieds d’un fauteuil dans deux croissants de lune
J’ai des rêves à bascule en voyage immobile
Des chemins de rousseur, des forêts, des musiques
Et les pas d’un oiseau dans un livre d’étoiles
J’ai le temps des lumières au pluriel de l’âme
La voix rauque d'un chant au parnasse inclassable
La promesse d’aimer dans les yeux d'une femme
La parole facile au sourire d'avril.
J’ai le chant d’un bateau rescapé de la brume
Le registre des flots, le fracas de la pluie
Un silence à mon blues, aux nuits blanches et qui jazz
La tendresse exilée, d’une mer infinie
J’ai le sort d’un ruisseau qu’une larme a fait naître
Les relents de criées d’un vieux loup sans la mer
Un pêcheur à sa ligne en eau trouble de l’âge
Des marées des rumeurs remontées dans un vers*
J’ai la **bleep** d’un chien et la dent littéraire
Ou d’un chat, ça dépend, d’une hauteur de mur
Du chapeau de la dame et des draps à défaire
Dans un lit d’écriture
L’illusion dans le vrai, des formules du triste
Des chagrins poétiques où se hissent des voiles
Un piano malheureux, des mémoires d’artistes
L’harmonie au clavier d’un passant sur la toile
Jusque là j’ai tout bon, j’ai la rime et le style.
On dirait du Wagner emprunté à Cubas.
Par dessus les chansons métalliques où défilent.
Des millions de badauds tricotant ma rumba.
J’ai le vers migrateur, mi-poète si tu veux.
Les yeux clos je connais ! Je l’ai bu mon histoire !
Enivré d’un dimanche et la rime en croco.
Plein d’amour à ranger tout au fond d’un tiroir.
Vers*-Voix* bonne orthographe
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04/12/2013 11h44
Bon ! Apparemment mon poste avec mon propre texte n'est pas parti. Mais je me demandais entre autres et justement, pourquoi poster des textes qui ne nous (vous) appartiennes pas. Quel est l'intérêt de la chose finalement puisque l'on peut retrouver tous ces textes n'importe-où, sur le net (?)
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04/12/2013 11h51
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04/12/2013 12h51
J'ai dit quoi de special ?
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04/12/2013 13h40
Poète..sale type !
( Ce texte est une suite personnelle à « Poète, vos papiers » du grand Léo Ferré)
T'as les mots qui racolent une gueul' d'inventaire
Tout en haut sous ton front dans tes yeux d'acajous
Qu'on dirait qu't'as fouillé dans l'tiroir à colères
Qu'on dirait qu't'es tombé d'un nuage à genoux
C'est la rim’ qui t'efface en tes nuits de lumières
Sous la lampe à déprime où t'arrives contre jour
Qu'on dirait qu't'as vendu des visages de misère
Pour du vent qu'on imprime au papier de velours
Avec plein ton chapeau, avec plein ta vitrine.
Plein ton rêve insensé, dans un coin d‘autres cœurs.
Quand ta voix pour casser met la rime assassine.
Face à tant d'éventails, face aux pleurs pour des leurres.
Dans tes planques halogènes au plancher trop chauffant.
Quand tes mains te retiennent au clavier trop grinçant.
À fouiller dans sa lettre une humeur dans ta veine.
À nous tendre des miettes à nous tendre du vent.
Dans ta langu' sans faux-pas découpée de rancunes.
Dissipant des senteurs des couleurs du plein ciel.
L'aube grise des pleurs ou tes yeux se consument.
Des visions camouflées sous un fond d'aquarelle.
.
T'es du bluff pardonné du brillant dans ton ventre.
Pour tes yeux parsemés de pépites aux éclats.
Pour ton bec azuré des ivresses des encres.
Pour ta min' crève-cœur à la tête des rois.
.
T'as l'cheveu Rock n'roll et la danse de derviche.
T'as du rêv' maquillé des faux airs du printemps.
T'es du poil à gratter à bouffer du caniche.
À toujours rechercher dans la Rose-des-vents.
C'est la clope que t'oublies enfumé de prières.
C'est l'amour qu'a jauni des absences et de toi.
Une trace dans tes lign's qu'ont fait l'tour de la terre.
Poursuivant ton nuag’ demeuré sous un toit.
T'es la mer bavard’ quand les mauves transpirent.
T’es qu'un cri qu'on effleure au matin rouge sang.
Des goélands au ressac où des gueules chavirent.
Où tu chantes les heurts au plus clair de tes dents.
À saper du kaki dans tes vertes rengaines.
À défendre ta plume…
Il faut bien que tu vives…
À la Une à la haine au drapeau pour les cons.
Brancardier dans tes vein's comme coule l'eau vive.
Aux syllabes noyées et la mort en sourdine.
Aux satires de l'ode à tes sables mourants.
Aux paroles qu'on ose à cell's qu'on assassine.
T'as la gueul' du hasard à croquer du carcan.
T'es pas toi, tu t'consoles.
T'es tout l'monde et pourtant.
On dirait qu't'es poète, t'es du rêve qui **bleep** l'camp.
« Poète… sale type » Est une expression de Léo Ferré dans « Poètes, vos papiers ! »
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Bonjour Rapsode95
Ben moi je vois plusieurs intérêts :
1/ le plaisir et le respect de XYZ123 qui a créé cette page,
2/ le plaisir de découvrir ou redécouvrir des textes d'auteurs connus car on a, je pense, bien oublié tous ces auteurs de renom,
3/ Rien n'interdit, sauf erreur de ma part, d'y ajouter des poêmes personnels
4/ et enfin, le partage, tout simplement.
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04/12/2013 13h55
Et d'un hâbleur non plus, d'ailleurs! Monsieur travaille avec le dictionnairte et le porto à découvert et pour donneur des l'çons d'poésie, à tous ceux qui entre autres et c'est mon cas; ne la prennent pas au sérieux.
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Bonjour les poètes,bonjour Rapsode95,merci de nous faire partager votre poésie,c'est justement pour cela que l'auteur de ce sujet l'a ouvert : le partage.Que ce soient des poèmes de votre propre création ou d'autres,qu'on aime re(lyre)
,excellent après midi à tous ![]()
Vient le jour
Vient le jour où la vie ressemble enfin à la vie.
Où l'ombre et la lumière jaillissent
du même instant d'éternité
que délivre l'éphémère.
Vient le jour où la joie et le tourment
la grâce et la détresse,
l'amour et l'absence font un.
Vient le jour où l'on pose la main
sur un visage, et tout devient la clarté
de ce visage. Tout se nourrit
du même amour, d'un même rayon de bleu
et boit au même fleuve. Tout va
et vient dans un unique balancement des choses
Hélène Dorion
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Bonjour mes poètes , Rosame, Sophia, Heart, Fra, Juju ... Je suis tjrs en contact avec Rosame (auteur du sujet
et Manuela, pour "activer" le retour de Rosame sur forum).... Bises à vous mes poètes ....
