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utilisateur_supprimé
Non applicable
Ceci est mon dernier commentaire, en soutient à rosame je quitte ce forum qui bannit une personne à l'intégrité irréprochable mais qui permet à certain insulteur de revenir sous différents pseudos... je salue Agatha-sophia, heart-land, Myké , Papa-creo-Square , Alwena, JP, Tossa, codi, madouce-MAMIDAMOUR 🙂 et bien sûr Juliette... aux amis que j ai oublié, pardonnez-moi 🙂
Alwena
Contributeur Master

Bonsoir à tous Femme clignant de l'œil

 

Sorry si ce poème est doublon .... tant de merveilleuses poésies ici .... ma mémoire défaille Femme très heureuse  Belle nuit à tous

 

A la Femme aimée

 

Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l’écume.
Le soir d’été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.

 

Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s’échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s’exhalaient tour à tour
L’agonie et l’amour.

 

Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l’effroi de ton premier **bleep**.
Sous tes pas, j’entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l’ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m’apparus.

 

Et l’esprit assoiffé d’éternel, d’impossible,
D’infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d’émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.

 

Renée Vivien, Etudes et préludes

Alwena
Contributeur Master

Bonsoir, Fra, oh non, ne quitte pas le forum maintenant, j'ai bon espoir que le pb de Rosame soit résolu dans les jours qui viennent .... çà me coupe les ailes aussi tout çà .... mais je ne veux pas, tout comme Toi,  que l'accès au forum soit refusé à notre Amie Rosame, irréprochable, comme tu le dis, et je pense que nos CM vont vite apporter une solution .... je ne baisserai pas les bras comme je l'ai dit tout à l'heure à Rosame ... c'est un malentendu je pense sur lequel vient se greffer un pb d'ordre technique ... la radiation de Rosame affecte aussi son adresse mail transformée aussi en XYZ132 !! ... or, comme le dit Manuela, forum et espace client sont 2 espaces séparés, donc y a pb technique qq part ...  On attend la réponse à mon MP de Manuela ... Biz Fra et tous

XYZ000
Visiteur

Majestés, Altesses, invités distingués, camarades et amis,

 

Aujourd'hui, nous tous, par notre présence ici et par nos célébrations dans d'autres régions de notre pays et du monde, nous conférons gloire et espoir à une liberté tout juste née.

 

Nelson-Mandela_Themba-Hadebe_Sipa.jpg
 

De l'expérience d'un désastre humain inouï qui a duré beaucoup trop longtemps, doit naître une société dont toute l'humanité sera fière.

 

 

Nos actions quotidiennes, en tant que simples Sud-Africains, doivent susciter une réalité sud-africaine concrète qui renforcera la foi de l'humanité en la justice, confirmera sa confiance en la noblesse de l'âme humaine et maintiendra tous nos espoirs envers une vie glorieuse pour tous.

 

Tout ceci, nous le devons tant à nous-mêmes qu'aux peuples du monde qui sont si bien représentés ici, aujourd'hui.

 

Je n'hésite pas à dire à mes compatriotes que chacun d'entre nous est aussi intimement attaché à la terre de ce beau pays que le sont les célèbres jacarandas* de Pretoria et les mimosas du bushveld**.

 

Chaque fois que l'un d'entre nous touche le sol de ce pays, nous ressentons un sentiment de renouveau personnel. L'humeur nationale change avec les saisons.

 

Nous sommes mus par un sentiment de joie et d'euphorie lorsque l'herbe verdit et que les fleurs s'épanouissent.

 

Cette unité spirituelle et physique que nous partageons tous avec cette patrie commune explique l'intensité de la douleur que nous avons tous portée dans nos cœurs lorsque nous avons vu notre pays se déchirer dans un conflit terrible, et lorsque nous l'avons vu rejeté, proscrit et isolé par les peuples du monde, précisément parce qu'il était devenu la base universelle de l'idéologie et de la pratique pernicieuse du racisme et de l'oppression raciale.

 

Nous, le peuple d'Afrique du Sud, nous sentons profondément satisfaits que l'humanité nous ait repris en son sein, et que le privilège rare d'être l'hôte des nations du monde sur notre propre terre nous ait été accordé, à nous qui étions hors-la-loi il n'y a pas si longtemps.

 

Nous remercions tous nos distingués invités internationaux d'être venus prendre possession avec le peuple de notre pays de ce qui est, après tout, une victoire commune pour la justice, la paix, la dignité humaine.

 

Nous sommes sûrs que vous continuerez à être à nos côtés lorsque nous aborderons les défis de la construction de la paix, de la prospérité, de la démocratie, et que nous nous attaquerons au sexisme et au racisme.

 

Nous apprécions infiniment le rôle qu'ont joué les masses de nos concitoyens et leurs dirigeants politiques, démocratiques, religieux, féminins, jeunes, économiques, traditionnels et autres pour parvenir à cette conclusion. Et parmi eux se trouve notamment mon second vice-président, l'honorable Frederik Willem De Klerk.

 

Nous aimerions également rendre hommage à nos forces de sécurité, tous grades confondus, pour le rôle distingué qu'elles ont joué en protégeant nos premières élections démocratiques et la transition vers la démocratie des forces sanguinaires qui refusent toujours de voir la Lumière.

 

Le temps est venu de panser nos blessures.

 

Le moment est venu de réduire les abîmes qui nous séparent.

 

Le temps de la construction approche.

 

Nous avons enfin accompli notre émancipation politique. Nous nous engageons à libérer tout notre peuple de l'état permanent d'esclavage à la pauvreté, à la privation, à la souffrance, à la discrimination liée au s.exe ou à toute autre discrimination.

 

Nous avons réussi à franchir le dernier pas vers la liberté dans des conditions de paix relative. Nous nous engageons à construire une paix durable, juste et totale.

 

Nous avons triomphé dans notre effort pour insuffler l'espoir dans le cœur de millions de nos concitoyens. Nous prenons l'engagement de bâtir une société dans laquelle tous les Sud-Africains, blancs ou noirs, pourront marcher la tête haute sans aucune crainte au fond de leur cœur, assurés de leur droit inaliénable à la dignité humaine - une nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et avec le monde.

 

Comme gage de son engagement dans le renouveau de notre pays, le nouveau gouvernement transitoire d'unité nationale examinera, comme cas d'urgence, la question de l'amnistie pour plusieurs catégories de concitoyens qui purgent actuellement des peines d'emprisonnement.

 

Nous dédions ce jour à tous les héros, hommes et femmes, de ce pays et du reste du monde qui ont sacrifié, de diverses manières, et mis en jeu leur vie afin que nous puissions être libres. Leurs rêves sont devenus réalité. La liberté est leur récompense.

 

Nous sommes à la fois rendus modestes et exaltés par l'honneur et le privilège que vous, citoyens d'Afrique du Sud, nous avez conféré, en tant que premier président d'un gouvernement uni, démocratique, non-racial et non-sexiste, de conduire notre pays hors de la vallée des ténèbres.

 

Nous comprenons bien qu'il n'y a pas de voie facile vers la liberté. Nous savons bien que nul d'entre nous agissant seul ne peut obtenir la réussite. Nous devons donc agir ensemble en tant que peuple uni, pour la réconciliation nationale, pour la construction de la nation, pour la naissance d'un nouveau monde.

 

Que la justice soit présente pour tous!

 

Que la paix soit là pour tous!

 

Que le travail, le pain, l'eau et le sel soient à la disposition de tous!

 

Que chacun sache cela, car tant le corps que l'esprit et l'âme ont été libérés pour leur plein épanouissement!

 

Que jamais, au grand jamais ce beau pays ne subisse l'oppression de l'un par l'autre et ne souffre l'indignité d'être le pestiféré du monde.

 

Que règne la liberté!

 

Le soleil ne se couchera jamais sur une réussite humaine si glorieuse.

 

Dieu bénisse l'Afrique.

 

Merci.

 

Discours d'investiture de Nelson Mandela, le 10 Mai 1994

sophia57
Contributeur Confirmé

Bonsoir les poétes,et toutes et tous   Femme heureuse

 

Invictus poème préféré de Nelson Mandela

 

Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,

 

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,

 

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,

 

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

 

Le texte original pour les anglophones

 

Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

 

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.

 

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

 

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

 

William Ernest Henley

 

utilisateur_supprimé
Non applicable

Comme une alliance

 

Quand vient battre à la nuit sous nos soleils fondus
A nos gestes en deuil aux secondes perdues
Cette partie de nous en sommeil à la traîne
A l’autre bout du jour
Un seul sang dans nos veines

 

Où va jusqu’à ta lèvre un souffle qui s’allonge
L’eau de tous tes baisers… l’érosion de tes songes
De tes « Yes » sur ta bouche à me laisser sans voix
Mes mains en vagues douces
Jusqu'au bout de mes doigts

 

Quand l’aube te fait blanche à mes yeux aveuglés
Sous un vitrail de toi s’allumant au passé
Où nos langues muettes emportaient tous les mots
En lentes vaguelettes… En toi
Comme un écho

 

A ma peau à ta peau où brûlait mon destin
Au germe d’une fièvre à noyer ton chagrin
Cette fêlure en nous à nouer du désir
Comme une lettre ouverte… En toi
Et même pire.

 

Aux jours qui chaque jour sans cesse se souviennent
Des cris de ton amour qui flotte dans le vent
Aux larmes de ton chant l’albâtre de ta peine
Aux fleurs sur une pierre
Où passeront les gens

 

Au dernier rendez-vous ruisselant mes « je t’aime »
A tes lettres gravées de l’or et de ton sang
Qui me diront sans voix tous les mots que l’on sème

 

Comme une alliance en toi « A toi… » Tout simplement

utilisateur_supprimé
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A mon dernier cortège

 

Pour un dernier shampoing, grisant de cimetière.

Effleurant le cheveu, de mousse et de jasmin.

J’aurai les ongles courts et des mains étrangères.

Un  air de Monsieur Propre, habillé chez Cardin.

 

J’aurai la nuit fardée, à l’heure du rimmel.

Celui qui vous rend belle, une **bleep** d’assassin.

La barbe présentable, éclairée de chandelles.

Un masque jamais vu, exhalé de sapin.

 

A mon dernier cortège

J’aurai des filles tranquilles, à l’allure femelle.

Quelques larmes peut-être et des rires idiots.

Des chapeaux de madame et des belles en dentelles.

La tristesse ambulante, à la Griffe corbeau.

 

Aux  tallons aiguisés, perforant le silence.

Ses baillons indiscrets, murmurant mon égo.

Pour des  fleurs inventées, couronnées de l’absence.

Les regrets embaumés, dans un cœur en lambeau .

 

A mon dernier cortège

J’aurai les mots menteurs, où des âmes se rangent.

L’antre de nuit béante, à son pas de velours.

Où tapine un Jésus, où l’Oracle  se venge

Au vitrail éclairé, de nos banques d’amour

 

Aurais-je fait le tour, d’oraisons synthétiques

Où les orgues ont bon dos, à mon mal-entendant

L’épitaphe affûtée et l’éloge lyrique

Où des anges en grèves, ont l’odeur de l’encens

 

A mon dernier cortège

J’irai battre le fer, dans cette nuit sans monde.

Au lit d’un mauvais rêve, où grincent mille corps.

Où les roses sont noires, où le ciel est immonde.

Où les flaques d’étoiles, ont une âme de mort

utilisateur_supprimé
Non applicable

Les derniers mots d’une statue

 

 

 

Que vais-je écrire sur ma peau ?

Pourrais-je dire que mes os qui poussaient là hier sous ma chair, étaient déjà rongés.

Pourrais-je dire de ces os, qu’ils me supportent avec des pas d’oiseau

Et qu’ils me traînent et vous trahissent ?

Et que toujours le mensonge, se donne bonne mine !

 

C’est vrai ! Les mots s’ajoutent à tous les maux, tandis que chacun d’eux, s’ajoute au chant de l’invisible que nous sommes.

Déjà demain sera un autre jour, et puis un autre mois et puis un autre hiver.

On sait dans notre tête, l’odeur des feuilles mortes et celle de la pluie.

On sait aussi tous les silences de la nuit.

On sait entre les mots les larmes d’autres mondes.

On s’imagine seul, heureux, beau, tendre et fidèle, au milieu de nos morts.

Et voilà le voyage, station bye-bye, et il n’y a qu’un seul qui descend, là,  tout au bout de sa ligne. 

Juste le temps de se saper, avant de s’endormir.

 

Restera-t-il encore assez de ce temps là, pour regretter les larmes, que je n’aie pas voulues finir ?

XYZ000
Visiteur

.

L’œuvre pure implique la disparition élocutoire du poète, qui cède l’initiative aux mots, par le heurt de leur inégalité mobilisés ; ils s’allument de reflets réciproques comme une virtuelle traînée de feux sur des pierreries, remplaçant la respiration perceptible en l’ancien souffle lyrique ou la direction personnelle enthousiaste de la phrase.
Mallarmé, Divagations, « Crise de vers »

utilisateur_supprimé
Non applicable

Comme je vois que tout le monde parle d'une prénommée Rosane que je ne connais pas d'ailleurs, et que l'on ne voit toujours pas revenir non plus, j'ai remixié ce petit texte juste pour elle !

 

Donc à Rosane...

 

Viens

 

Viens avec nous longtemps

Effleurer de tes ongles

Nos pages non écrites

 

On sait  d’encre asséchée

Faire jaillir des fontaines

Les chemins dilués

Un pâle, à contre jour

 

L’humeur des étoiles...

Les fleurs qui nous mènent

Désordonné du temps

Aux larmes de l’amour

 

Tu sais, tant de mystères

Aux courbes de nos songes

Au noir des verrous

Chaque nuit qui attend

 

Là où portent les voix

Tant de visages blêmes

Tant, de pages effacées

Au-delà de ton chant

 

Viens avec nous longtemps

Surprendre tous les ciels

Des années de lumière

Et que pousse le vent

 

Reviens-nous dans le tendre

Reviens-nous  sous ton châle

Entends là qu’un bruit d'aile

Reviens-nous... Pour longtemps

 

Reviens-nous.. Dans tes livres

Et tes rêves en dentelle

Viens chez toi.  Comme avant

 

Viens chez toi mille années

Avec ta peau parée...

Sur la beauté du monde.

 

Je te murmurerai…

Un feu... là... Sous la pierre

L'âme nourrie de toi

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