- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
Rever je ne peux m'en passer
Imaginer une.vie sans reve ? a peine
Ma memoire vive et sans treve
Ecoute le poete et sa lyre jouer
les 4 1er lettres de chaque phrase font le mot rime.
les plus beaux accrostiches .sont la lettre de sand a musset et la.reponse d'alfred a.Sand.
il faut les lire . bonne journzr felicitations a tous.
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
Ah les fautes madame
Rien a faire . je suis dans la lune
du matin au.soir douze mois par an
O amis! en moi que de lacunes ..
ne m'en veuillez pas je part a pampelune
accrostiche : pardon verticale
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
22/11/2013 14h30
Bonjour Ames de da Poésie,
En vous souhaitant un bel après-midi. Bises.
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
23/11/2013 10h30
E Zola, Germinal
Bon week-end à tous 🙂
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
23/11/2013 18h55
Moon lune
chant song
rivière river
garden rêveur
petite house
little maison
Chant song
chant song
bleu song
et oiseau bleu
blood sang
and bird oiseau
bleu song red sang
chant song
chant song
Chant song
chant song
blue song
et oiseau bleu
blood sang
and bird oiseau
blue song red sang
Oh girl fille
oh yes je t'aime
oh oui love you
oh girl fille
oh flower girl
je t'aime tant
Oh girl fille
oh oui love you
JACQUES PRÉVERT, Spectacle
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
23/11/2013 23h40
et traverse le square en poussant un cerceau
il crie que c'est l'hiver et que tout est fini
que les carottes sont cuites que les dés sont lâchés
et que la messe est dite et que les jeux sont faits
et que la pièce est jouée et le rideau tiré
Vainement
vainement
De bons amis m'appellent qui me détestent bien
de vieux amis obèses me surveillent montre en main
me supplient de comprendre tout ce qu'ils ont compris
Vainement
vainement
De vrais amis sont morts d'un seul coup tout entiers et d'autres
vivent encore et rient de toutes leurs dents
les autres les appellent et m'appellent en même temps
Vainement
vainement
Les autres qui sont morts déjà de leur vivant
et qui portent le deuil de leurs rêves d'enfants
et ces gens exemplaires corrects et bien élevés
se tuent à prédire ce qui va arriver
et la route toute droite le chemin tout tracé
et la statue de sel la patrie en danger
Le moment est venu de se faire une raison
Déjà au fond du square on entend le clairon
le jardin va fermer
le tambour est voilé
Vainement
vainement
Le jardin reste ouvert pour ceux qui l'ont aimé.
Prévert toujours 🙂
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
Meaulnes, pour la première fois, regardait en plein jour l'intérieur de la propriété. Les vestiges d'un mur séparaient le jardin délabré de la cour, où l'on avait, depuis peu, versé du sable et passé le râteau. A l'extrémité des dépendances qu'il habitait, c'étaient des écuries bâties dans un amusant désordre, qui multipliait les recoins garnis d'arbrisseaux fous et de vigne vierge. Jusque sur le Domaine déferlaient des bois de sapins qui le cachaient à tout le pays plat, sauf vers l'est, où l'on apercevait des collines bleues couvertes de rochers et de sapins encore.
Un instant, dans le jardin, Meaulnes se pencha sur la branlante barrière de bois qui entourait le vivier ; vers les bords il restait un peu de glace mince et plissée comme une écume. Il s'aperçut lui-même reflété dans l'eau, comme incliné sur le ciel, dans son costume d'étudiant romantique. Et il crut voir un autre Meaulnes ; non plus l'écolier qui s'était évadé dans une carriole de paysan, mais un être charmant et romanesque, au milieu d'un beau livre de prix...
Il se hâta vers le bâtiment principal, car il avait faim. Dans la grande salle où il avait dîné la veille, une paysanne mettait le couvert. Dès que Meaulnes se fut assis devant un des bols alignés sur la nappe, elle lui versa le café en disant :
"Vous êtes le premier, monsieur".
Alain Fournier. Le grand Meaulnes
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
Il y avait, sur la cheminée, des allumettes auprès d'un grand flambeau. Mais on avait omis de cirer le parquet ; et Meaulnes sentit rouler sous ses souliers du sable et des gravats. De nouveau il eut l'impression d'être dans une maison depuis longtemps abandonnée... En allant vers la cheminée, il faillit buter contre une pile de grands cartons et de petites boîtes : il étendit le bras, alluma la bougie, puis souleva les couvercles et se pencha pour regarder.
C'étaient des costumes de jeunes gens d'il y a longtemps, des redingotes à hauts cols de velours, de fins gilets très ouverts, d'interminables cravates blanches et des souliers vernis du début de ce siècle. Il n'osait rien toucher du bout du doigt, mais après s'être nettoyé en frissonnant, il endossa sur sa blouse d'écolier un des grands manteaux dont il releva le collet plissé, remplaça ses souliers ferrés par de fins escarpins vernis et se prépara à descendre nu-tête.
Il arriva, sans rencontrer personne, au bas d'un escalier de bois, dans un recoin de cour obscur. L'haleine glacée de la nuit vint lui souffler au visage et soulever un pan de son manteau.
Il fit quelques pas et, grâce à la vague clarté du ciel, il put se rendre compte aussitôt de la configuration des lieux. Il était dans une petite cour formée par des bâtiments des dépendances. Tout y paraissait vieux et ruiné. Les ouvertures au bas des escaliers étaient béantes, car les portes depuis longtemps avaient été enlevées ; on n'avait pas non plus remplacé les carreaux des fenêtres qui faisaient des trous noirs dans les murs. Et pourtant toutes ces bâtisses avaient un mystérieux air de fête. Une sorte de reflet coloré flottait dans les chambres basses où l'on avait dû allumer aussi, du côté de la campagne, des lanternes. La terre était balayée ; on avait arraché l'herbe envahissante. Enfin, en prêtant l'oreille, Meaulnes crut entendre comme un chant, comme des voix d'enfants et de jeunes filles, là-bas, vers les bâtiments confus où le vent secouait des branches devant les ouvertures roses, vertes et bleues des fenêtres.