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sophia57
Contributeur Confirmé

Bonsoir les poétes,Rosame,Juliette,HeartCœur,Fra,CréoSmiley clignant de l'œil et toutes et tous

 

La vie voyage

Aucune marche
Aucune navigation
N’égalent celles de la vie
S’actionnant dans tes vaisseaux
Se centrant dans l’îlot du cœur
Se déplaçant d’âge en âge

Aucune exploration
Aucune géologie
Ne se comparent aux circuits du sang
Aux alluvions du corps
Aux éruptions de l’âme

Aucune ascension
Aucun sommet
Ne dominent l’instant
Où s’octroyant forme
La vie te prêta vie
Les versants du monde
Et les ressources du jour

Aucun pays
Aucun périple
Ne rivalisent avec ce bref parcours :
Voyage très singulier
De la vie
Devenue Toi

Andrée CHÉDID, Épreuves du vivant

 

sophia57
Contributeur Confirmé

bonsoir les poétes,Rosame,Juliette;Heart,CréoSmiley clignant de l'œil,Fra,et toutes et tous

 

 

 

Saisir

 

Recueillir le grain des heures

Eteindre l’étincelle

Ravir un paysage

Absorber l’hiver avec le rire

Dissoudre les nœuds du chagrin

S’imprégner d’un visage

Moissonner à voix basse

Flamber pour un mot tendre

Embrasser la ville et ses reflux

Ecouter l’océan en toutes choses

Entendre les sierras du silence

Transcrire la mémoire des miséricordieux

Relire un poème qui avive

Saisir chaque maillon d’amitié.

 

 

Andrée CHEDID  Par-delà les mots

 

 

sophia57
Contributeur Confirmé

Bonjour les poétes,Rosame,Juliette,Heart,CréoSmiley clignant de l'œil,Fra,Yendami,Alwena et toute la communauté Femme très heureuse

 

À ma fée

Amour
Rêve avec moi
Car je crève sans toi
Quand disparaissent tes atours
S’élèvent des ciels noirs griffant mes mers
Et le glaive de ton absence en moi s’insère….

 

Ma belle
Muse de vers
Toi, tu es sentinelle
De mes nuits libres de l’enfer
Abri oxydant, le soleil de l’est
Se levant sur ton tendre sourire céleste….

 

Tes yeux,
Illimitable
Lagon silencieux
Chatoiement incommensurable,
Où se reflète l’immortalité..
De l’obscurité de nos nuits de voluptés….

 

En rimes
Mes mots rêveurs
Sur les tiens s’impriment
Pour devenir vagabonds conteurs
De mes tristesses quand je suis sans toi
Et de l’ivresse du temps passé dans tes bras.

 

 

Et un autre du même auteur

 

 

Je m’arrime à coté de toi

J’ai laissé dans des flaques de larmes
L’acier de mes armes
Des sombres vents
D’avant
N’en reste que poussières furtives
A jamais captives,
Du passé
Trépassé..
Car tu m’as ouvert la porte du bonheur
Cet unique seigneur
Lumière
Bannière
En Face duquel, les autres dieux ne sont rien
Que dogmes incertains
Que relents
De sang.
Dors mon ange
Le futur nous lange
Les nuits prochaines seront nôtres
La sérénité en sera l’apôtre
Je m’arrime là
A côté de toi….

 

Christophe Bregaint

 

 

 

 

XYZ132
Contributeur Loisir

<p>bonjour fidele sophia.au club des poetes . gardienne de nos lyres et vers quand nous ne sommes pas la. bonjour . heart le.lutin . juju et fra  creo alwena yendami. et les cygognes de passage  : 11Novembre 1918  : Anne De Noailles . LA PAIX .  Oui paix aux hommes de bonne volonte sur cette terre .............Le deluge a cesse .  des humains  s'interppellent  .............l'on compte  les vivants  sur le.globe etonne. .............Un antique  bonheur. soudain semble etre ne. .............La Paix !!! nul.savait  comment cette infidele. reviendrait , occuper dans l'espace  surpris  son univers brise  que.d'espoir autour d'elle !  Mais un.fardeau.dongeur accable  mon esprit : Les morts sont sans nouvelles .11/11/18.  et anne.savait t'elle que 20ans plus tard les  les.hommes cupides.et sans  lecons retenues de l'histoire recommenceraient. 

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XYZ132
Contributeur Loisir

<p>songeur pas dongeur. on est censurer pour dire qu'un smarphone est id. iot ?   de mieux en mieux . une petite syrphe est plus gentille.qu'une abeille elle ne pique.pas. encore que .les abeilles qui viennent sur mes fleurs dans la.veranda grande ouverte l'ete . n'ont.jamais ete àgressives . bonne soiree a vous tous mes poetes . 

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utilisateur_supprimé
Non applicable

BonsoirCœur  Abeille Sophia Juju Fra WesSmiley triste et tous,

 


Extrait Des Poèmes Barbares

 

 AUX MODERNES 

Vous vivez lâchement, sans rêve, sans dessein,
Plus vieux, plus décrépits que la terre inféconde,
Châtrés dès le berceau par le siècle assassin
De toute passion vigoureuse et profonde.

Votre cervelle est vide autant que votre sein,
Et vous avez souillé ce misérable monde
D' un sang si corrompu, d' un souffle si malsain,
Que la mort germe seule en cette boue immonde.

Hommes, tueurs de dieux, les temps ne sont pas loin                  
Où, sur un grand tas d' or vautrés dans quelque coin,
Ayant rongé le sol nourricier jusqu' aux roches,

Ne sachant faire rien ni des jours ni des nuits,
Noyés dans le néant des suprêmes ennuis,
Vous mourrez bêtement en emplissant vos poches.

(Leconte de Lisle)

utilisateur_supprimé
Non applicable

La Couronne Effeuillée

 Par Marceline Desbordes-Valmore


J' irai, j' irai porter ma couronne effeuillée
Au jardin de mon père où revit toute fleur ;
J' y répandrai longtemps mon âme agenouillée:
Non père a des secrets pour vaincre la douleur.

J' irai, j' irai lui dire, au moins avec mes larmes:
"Regardez, j' ai souffert... " il me regardera,
Et sous mes jours changés, sous mes pâleurs sans charmes,
Parce qu' il est mon père il me reconnaîtra.

Il dira : " c' est donc vous, chère âme désolée
La terre manque-t-elle à vos pas égarés ?
Chère âme, je suis Dieu : ne soyez plus troublée ;
Voici votre maison, voici mon coeur, entrez ! "

O clémence ! ô douceur ! ô saint refuge ! ô père !
Votre enfant qui pleurait vous l' avez entendu !
Je vous obtiens déjà puisque je vous espère
Et que vous possédez tout ce que j' ai perdu.

Vous ne rejetez pas la fleur qui n' est plus belle ;
Ce crime de la terre au ciel est pardonné.
Vous ne maudirez pas votre enfant infidèle,
Non d' avoir rien vendu, mais d' avoir tout donné.

XYZ132
Contributeur Loisir

<p>elle sont bien jolies vos poesies  

XYZ132
Contributeur Loisir
Hymne a la nuit : JPh Rameau.

Ô nuit au'il est profond ton silence
quand les étoiles d'or
scintillent dans les cieux
j'aime ton manteau radieux
ton calme est infini
ta splendeur est immense ...

Ô nuit toi qui fait naître les songes
calme le malheureux
qui souffre en son réduit
soit compatissante pour lui
prolonge son sommeil
prend pitié de sa peine
dissipe sa douleur
nuit limpide et sereine

Ô nuit viens apporter à la terre
le calme enchantement de ton mystère
l'ombre qui l'escorte si douce
si douce est le concert de tes voix
chantant l'esperance
si grand est ton pouvoir
transformant tout en rêves heureux

Ô nuit laisse encore à la terre
le calme enchantement de ton mystère
l'ombre qui t'escorte est si douce
est il beauté aussi belle que le rêve
est il vérité plus douce que l'espérance
sophia57
Contributeur Confirmé

Bonne nuit les poétes Rosame,Juliette,Heart,Alwena,Fra ,CréoSmiley clignant de l'œilet toutes et tous

 

René Guy Cadou

 

Je t’attendais…

 

    Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires

    Dans les années de sécheresse quand le blé

    Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe

    Qui écoute apeurée la grande voix du temps

 

    Je t'attendais et tous les quais toutes les routes

    Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait

    Vers toi que je portais déjà sur mes épaules

    Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

 

    Tu ne remuais encore que par quelques paupières

    Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées

    Je ne voyais en toi que cette solitude

    Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

 

    Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie

    Ce grand tapage matinal qui m'éveillait

    Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays

    Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

 

    Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres

    Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau

    Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères

    Où nous allions tous deux enlacés par les rues

 

    Tu venais de si loin derrière ton visage

    Que je ne savais plus à chaque battement

    Si mon cœur durerait jusqu'au temps de toi-même

    Où tu serais en moi plus forte que mon sang.

 

Hélène ou le règne végétal (Seghers 1952)

 

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