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Aux larmes citoyens
Crayons plumes et fusains
Pour abolir la haine
écrire le mot «j'aime»
Sur les murs des nations
En toute impunité
Liberté d'expression
Tolérance et respect
Pour la laicite.
Laïcité complément d'objet direct de la diversité
Qui se rapporte à la liberté d'être .d'exister.
Liberté de parole ,neutralité Tolérance .
Elle doit être respectée .
Un laïque sait que la menace provient des religions politiques ,Et non des religions tout court.
C'est pourquoi est née la LAÏCITE fille de notre république .
En remettant le religieux à sa place la laïcite le pousse à se tourner vers le spirituel ,sa vocation première .
L'INTOLERANCE et l'asile de toutes les «ignorances» pour paraphraser SPINOZA .
Il remplace la religion par des slogans dignes de brèves de comptoirs. Et les faits par l'affect .
Le sentiment religieux, par le ressentiment
sectaire ...Alors oui !!!
DIEU EST LAIQUE ,parce qu'il est trop parfait pour avoir besoin de tous ces attributs de la puissance que l'on dépose à ses pieds, comme s'il s'agissait d'une vulgaire idole Carthaginoise au ventre brûlant.
Il est laïque ! Car ,comme le savent les pères spirituels de toutes religions :
Il nous a donné la possibilité de douter ,il compris Ô cadeau suprême de douter de notre propre doute.
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HELLO.JUJU SOPHIA FRA. ET DES AUTRES.
Les rêves PRENDRONT leur revanches.
Angélique Ionatos
En quittant mon pays en 1970 j'étais une adolescente qui se réjouissait de connaître de nouveaux horizons . La Grèce était sous la dictature des colonels ,mais c'est en exil que j'ai appris ce qu'il se passait .Alors ma langue est devenue ma patrie ; la seule qu'on ne pouvait pas me confisquer . Il était vital pour moi de l'aimer ,la cultiver ,et la défendre . Paradoxalement ,c'est en apprenant le français que j'ai pu découvrir la beauté de ma langue maternelle.
La distance géographique et culturelle m'a permis de réentendre sa musique et je l'ai trouvée si belle !.. cette nostalgie qui devenait de plus en plus forte ,faite de douleur ,mais il y avait en moi (une si belle terre sur les racines) qu'elle a permis à mes fleurs de pousser.
Et j'ai mis ma musique au service de la poésie ,c'est elle qui a toujours nourri mon chant.
Et ce chant peut aussi devenir un cri.
Aujourd'hui les grecs et la Grèce sont humiliés
notre monde sent le sang et le pétrole
Parfois je me sens découragée ,impuissante
Face à tous ces malheurs . Parfois j'ai envie de me taire ,alors je lis mes poètes ,car la parole poétique est aussi une parole politique et souvent prophétique . Alors l'espoir revient comme un chant de maquisards dans la forêt des aromates. La vie et l'espoir vont habiter au jourdhui mes propres chants...
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Bonsoir les poètes ,merci Syrphe pour ce texte d' Angélique Ionatos ,elle a souvent traduit des poètes grecs comme Odysseus Elytis.
Il écrivait :
« Si [seulement] on pouvait mesurer l'importance des peuples, non pas à l'importance de leurs notables, comme on le fait aujourd'hui, mais à l'intensité de noblesse de cœur qu'ils sont capables de maintenir même dans les circonstances les plus difficiles. "
et aussi ,c'est d'actualité ;
"A peine veut-on mettre en avant une de ces valeurs fondamentales pour notre identité nationale, que l'idée tombe entre les mains d'un tas de technocrates qui naviguent en enfer comme des poissons dans l'eau. Veut-on défendre une idée sacrée de justice sociale, voilà qu'on se trouve aux côtés d'un ramassis de gens qui ne sont pas là pour défendre leur jugement personnel mais pour obéir aux ordres de leur leader. »
ODE À SANTORIN
Tu es sortie des entrailles du tonnerre
Frémissant dans les repentances des nuages
Pierre amère, éprouvée, hautaine
Tu as cherché le soleil saint martyr
Pour ensemble affronter la splendeur dangereuse
Et vous lancer avec l'écho-croisade en haute mer
Éveillée des eaux, tu as dressé, hautaine
Une poitrine de rochers, mouchetée
Par les inspirations du suroît,
Pour qu'y imprime ses viscères la douleur
Pour qu'y imprime ses viscères l'espoir
Par la lave le feu les fumées
Par des paroles bonnes à convertir l'infini
Tu as mis au monde la voix du jour
Et porté très haut
En pleine marche aérienne verte et rose
Les cloches que sonne l'esprit escaladeur
Sous la louange des oiseaux dans la lumière du milieu d'août
Près du bruissement des eaux, des chagrins de l'écume
Dans les actions de grâces du sommeil
Quand la nuit courait les déserts des étoiles
Cherchant le signe du baptême de l'aube,
Tu as ressenti la joie de la naissance
Tu as sauté au monde la première
Née dans la pourpre, jaillissante
Envoyant aux lointains horizons
Le vœu grandi dans les insomnies de la mer
Pour caresser les cheveux de la cinquième heure à l'aurore.
Reine des élans et des ailes de l'Égée
Tu as trouvé, par des paroles bonnes à convertir l'infini
Par la lave le feu les fumées
Les larges lignes de ton destin
Et voilà que devant toi s'ouvre la justice
Les monts noirs voguent dans l'éclat
Les désirs préparent leur cratère
Dans la région tourmentée du cœur,
Et naissant des efforts de l'espoir une terre nouvelle s'apprête
Où marchera sous les aigles et les bannières
Par un matin tout chatoyant,
La tribu qui donne vie aux rêves
La tribu qui chante aux bras du soleil.
O fille du plus haut de la colère
Nue jaillissante
Ouvre les portes de l'homme éclatantes
Que tout embaume la santé
Qu'en mille couleurs le sentiment refleurisse
Battant des ailes et s'ouvrant
Et de partout que la liberté souffle
Que resplendisse dans le sermon du vent
La beauté neuve et éternelle
Quand le soleil tout bleu de trois heures s'élève
Jouant l'harmonium de la Création.
Odyssèas ELỲTIS
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@XYZ132 a écrit :
<p>Et s'il revenait Que faut'il lui dire ? .-Dites lui qu'on l'attendit jusqu'a s'en mourir ... Et s'il m'interroge encore sans me reconnaitre ? parlez comme. une soeur Il souffre peut'etre ...Et s'il demande ou vous etes Que faut 'il repondre ? ...Donnez lui mon anneau. d'or sans rien lui repondre ... Et s'il veut savoir pourquoi.. la salle est deserte ? -Montrez lui la lampe eteinte et la porte ouverte ...Et s'il m'interroge alors sur la derniere heure ? -Dites lui que j'ai souri ...De peur qu'il ne pleure ...<< Maurice Maeterlinck >>
Et s'il veut savoir pourquoi la salle est déserte ?
Montrez lui la lampe éteinte et la porte ouverte.
Qu'il demande au cm .sans nous le forum s'éteindra .
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@sophia57 a écrit :
Bonjour les poètes,Rosame ,et toutes et tous,bisous et belle journée
Sur Toi par ZAZIE
J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessure
J'écris ma peur
Mon manque d'amour
J'écris du cour
Mais c'est toujours
Sur ce que je n'ai pas pu dire
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers
Et contre tous
C'est toujours l'enfer
Qui me pousse
A jeter l'encre sur le papier
La faute sur ceux qui m'ont laissée
Ecrire, c'est toujours reculer
L'instant où tout s'est écroulé
On n'écrit pas
Sur ce qu'on aime
Sur ce qui ne pose pas
Problème
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris sur ce qui me blesse
La liste des forces qu'il me reste
Mes kilomètres de vis manquée
De mal en prose, de vers brisés
J'écris comme on miaule sous la lune
Dans la nuit, je trempe ma plume
J'écris l'abcès
J'écris l'absent
J'écris la pluie
Pas le beau temps
J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits
Ecrire, c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir
On n'écrit pas qu'on manque de rien
Qu'on est heureux, que tout va bien
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris quand j'ai mal aux autres
Quand ma peine ressemble à la votre
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fais porter le chapeau
J'écris le blues indélébile
Ça me paraît moins difficile
De dire à tous plutôt qu'à un
Et d'avoir le mot de la fin
Il faut qu'elle soit partie déjà
Pour écrire " ne me quitte pas "
Qu'ils ne vivent plus sous le même toit
Pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va
On n'écrit pas la chance qu'on a
Pas de chanson d'amour quand on en a
Voilà pourquoi, mon amour
Je n'écris rien
Sur toi
Rassure-toi
ET Comme une évidence de Grand corps malade
En fait, ça fait un moment que se croisent dans ma tête
Des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte
Un truc un peu différent, je crois que ça parlerait d'elle
Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau **bleep**
Mais j'ai un gros souci, j'ai peur que mes potes se marrent
Qu'ils me disent que je m'affiche, qu'ils me traitent de canard
C'est cette pudeur misogyne, croire que la fierté part en fumée
Quand t'ouvres un peu ton coeur, mais moi cette fois je veux assumer
J'ai un autre problème, il est peut-être encore plus lourd
C'est que t'as pas droit à l'erreur quand t'écris un texte d'amour
Moi, les trois prochains couplets, je voudraient que ça soit des bombes
Si j'écris un texte sur elle, je voudrais que ça soit le plus beau du monde
Elle mérite pas un texte moyen, j'ai la pression, ça craint
Fini de faire l'intéressant, avec mes voyages en train
Là c'est loin d'être évident, moi je sais pas comment on fait
Pour décrire ses sentiments, quand on vit avec une fée
Il faut avouer qu'elle a des yeux, ils sont même pas homologués
Des fois ils sont verts, des fois jaunes, je crois même que la nuit ils sont violets
Quand je m'enfonce dans son regard, je perds le la je n'touche plus le sol
Je me perds profondément, et j'oublie exprès ma boussole
Depuis que je la connais, je ressens des trucs hallucinants
Je me dis souvent que j'ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon
J'aurais jamais su qu'un rire pouvait arrêter la Terre de tourner
J'aurais jamais su qu'un regard pouvait habiller mes journées
Je comprends pas tout ce qui se passe, y a pleins de trucs incohérents
Depuis qu'elle est là rien n'a changé, mais tout est différent
Elle m'apporte trop de désordre, et tellement de stabilité
Ce que je préfère c'est sa force, mais le mieux c'est sa fragilité
Ce n'est pas un texte de plus, ce n'est pas juste un poème
Parfois elle aime mes mots, mais cette fois c'est elle que mes mots aiment
Je l'ai dans la tête comme une mélodie, alors mes envies dansent
Dans notre histoire rien n'est écrit, mais tout sonne comme une évidence
J'ai redécouvert comme ça réchauffe d'avoir des sentiments
Mais si tu me dis que c'est beaucoup mieux de vivre sans, tu mens
Alors je les mets en mots et tant pis si mes potes me chambrent
Moi je m'en fous, chez moi y a une sirène qui dort dns ma chambre
J'avais une vie de chat sauvage, elle l'a réduite en cendres
J'ai découvert un bonheur tout simple, c'est juste qu'on aime être ensemble
On ne calcule pas les démons du passé, on n'a pas peur d'eux
Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux
Y a des sourires et des soupires, y a des fou rires à en mourir
On peut s'ouvrir et s'en rougir, déjà se nourrir de nos souvenirs
Les pièges de l'avenir nous attendent, mais on n'a pas peur d'eux
Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux
Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion
Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction
J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace
On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe
Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion
Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction
J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace
On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe
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@utilisateur_supprimé a écrit :
Race d'Abel, dors, bois et mange;
Dieu te sourit complaisamment.
Race de Caïn, dans la fange
Rampe et meurs misérablement
Race d'Abel, ton sacrifice
Flatte le nez du Séraphin !
Race de Caïn, ton supplice
Aura-t-il jamais une fin ?
Race d'Abel, vois tes semailles
Et ton bétail venir à bien ;
Race de Caïn, tes entrailles
Hurlent la faim comme un vieux chien.
Race d'Abel, chauffe ton ventre
À ton foyer patriarcal ;
Race de Caïn, dans ton antre
Tremble de froid, pauvre chacal !
Race d'Abel, aime et pullule !
Ton or fait aussi des petits.
Race de Caïn, coeur qui brûle,
Prends garde à ces grands appétits.
Race d'Abel, tu crois et broutes
Comme les punaises des bois !
Race de Caïn, sur les routes
Traîne ta famille aux abois.
Ah ! race d'Abel, ta charogne
Engraissera le sol fumant !
Race de Caïn, ta besogne
N'est pas faite suffisamment ;
Race d'Abel, voici ta honte :
Le fer est vaincu par l'épieu !
Race de Caïn, au ciel monts
Et sur la terre jette Dieu !
C Baudelaire - Abel et Caïn
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@lajuliette a écrit :
Si je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel,
Brodé de lumière d'or et de reflets d'argent,
Le mystérieux secret le secret éternel,
De la vie et du jour, de la nuit et du temps,
Avec tout mon amour je le mettrais à tes pieds.
Mais moi qui suis pauvre et n'ai que mes rêves,
Sous tes pas je les ai déroulés.
Marche doucement car tu marches sur mes rêves.
William Butler Yeats
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Pour tous (*dmc)
Je suis
Tu es
En vie
Nous vivons
Dieu merci !
Nous aimons
Et Nous réfléchissons
Proche à l’arbre
de nos familles.
L’écorce est remplie
de mots et de lettres.
Aujourd’hui
L’eau salée-amère
éclabousse la feuille de colère
avant que l’encre sèche
Et sans alarme de l’arme
les crayons
sont brisés en lambeaux
Ne donner pas d’hystérie
A l’assassin,
Il ne comprend pas le refrain.
Il ne reste que
larmes silencieuses
Droit d’écrire, droit de lire
Dieu Merci !
Qui aura le dernier rire ?
Chloe Douglas, 11 janvier 2015
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Merci ma Juju *DMC. Fra sophia Heart et alw .
LE CYPRÈS C'EST BRISÉ.
Le cyprès s'est brisé comme un minaret
Il s'est endormi.
En chemin sur l'ascèse de son ombre
Vert...son ombre
Pareil a lui même tout le monde est.
Sauf les voitures
Sont passées rapidement sur les branches
La poussière a recouvert les vitres
Le cyprès s'est brise , mais ;
La colombe n'a pas quitté son nid déclaré
Dans la maison voisine
Deux oiseaux migrateurs ont survolé ses environs
Et échangé quelques symboles .
Une femme a dit à sa voisine
"Dis a tu vu passer une tempête ?
Elle a répondu " non ni bulldozer..."
Le cyprès s'est brisé ,
Les passants sur les debris ont dit:
Il en a eu assez d'être négligé
Il a sans doute vieilli
Car il est grand comme une girafe
Aussi vide de sens qu'un balai.
Et il l'ombrage pas les amoureux
Un enfant a dit" je le dessinais parfaitement!
Sa silhouette est facile .
Une fillette a dit " le ciel semble incomplet
Aujourd'hui que le cyprès s'est brisé
Et moi je me suis dit" nul mystère
Le cyprès s'est brisé
Un point c'est tout..
MAHMOUD -DARWICH .