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@XYZ132 a écrit :
<p>LES EFFARES.: Noirs dans la neige et dans la brume , Au grand soupirail qui s'allume; leurs kus en rond ....A genoux , cinq petits , misere ! Regardent. le boulanger faire le lourd pain blond.......Ils voient le fort bras blanc qui tourne la pate grise et qui l'enfourne dans un trou clair. ....Ils ecoutent le bond pain cuir. Le boulanger au gras sourire grogne un vieil air .....Ils sont blottis , pas un ne bouge au souffle du soupirail rouge , chaud comme un sein .Quand pour quelques medianoches faconnees comme des brioches on sort le pain ...quand sous les poutres enfumees et les grillons que ce trou chaud souffle la vie.....Il ont leur ame ravie sous leur haillons ....Ils se ressemblent. si bien bivre , les pauvres jesus plein de givre. , qu'ils sont. la tous . Collant leurs petits museaux roses au treillage ; grognant des choses entre les trous ...Tout betes , faisant. leurs prieres et. replies vers la lumiere du ciel rouvert ., Si fort qu'ils crevent leur culotte et que leur chemise. tremblote au vent ( A- Rimbaud. )
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@sophia57 a écrit :
Bonjour les poètes,Rosame ,et toutes et tous,bisous et belle journée
Sur Toi par ZAZIE
J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessure
J'écris ma peur
Mon manque d'amour
J'écris du cour
Mais c'est toujours
Sur ce que je n'ai pas pu dire
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers
Et contre tous
C'est toujours l'enfer
Qui me pousse
A jeter l'encre sur le papier
La faute sur ceux qui m'ont laissée
Ecrire, c'est toujours reculer
L'instant où tout s'est écroulé
On n'écrit pas
Sur ce qu'on aime
Sur ce qui ne pose pas
Problème
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris sur ce qui me blesse
La liste des forces qu'il me reste
Mes kilomètres de vis manquée
De mal en prose, de vers brisés
J'écris comme on miaule sous la lune
Dans la nuit, je trempe ma plume
J'écris l'abcès
J'écris l'absent
J'écris la pluie
Pas le beau temps
J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits
Ecrire, c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir
On n'écrit pas qu'on manque de rien
Qu'on est heureux, que tout va bien
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris quand j'ai mal aux autres
Quand ma peine ressemble à la votre
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fais porter le chapeau
J'écris le blues indélébile
Ça me paraît moins difficile
De dire à tous plutôt qu'à un
Et d'avoir le mot de la fin
Il faut qu'elle soit partie déjà
Pour écrire " ne me quitte pas "
Qu'ils ne vivent plus sous le même toit
Pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va
On n'écrit pas la chance qu'on a
Pas de chanson d'amour quand on en a
Voilà pourquoi, mon amour
Je n'écris rien
Sur toi
Rassure-toi
ET Comme une évidence de Grand corps malade
En fait, ça fait un moment que se croisent dans ma tête
Des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte
Un truc un peu différent, je crois que ça parlerait d'elle
Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau **bleep**
Mais j'ai un gros souci, j'ai peur que mes potes se marrent
Qu'ils me disent que je m'affiche, qu'ils me traitent de canard
C'est cette pudeur misogyne, croire que la fierté part en fumée
Quand t'ouvres un peu ton coeur, mais moi cette fois je veux assumer
J'ai un autre problème, il est peut-être encore plus lourd
C'est que t'as pas droit à l'erreur quand t'écris un texte d'amour
Moi, les trois prochains couplets, je voudraient que ça soit des bombes
Si j'écris un texte sur elle, je voudrais que ça soit le plus beau du monde
Elle mérite pas un texte moyen, j'ai la pression, ça craint
Fini de faire l'intéressant, avec mes voyages en train
Là c'est loin d'être évident, moi je sais pas comment on fait
Pour décrire ses sentiments, quand on vit avec une fée
Il faut avouer qu'elle a des yeux, ils sont même pas homologués
Des fois ils sont verts, des fois jaunes, je crois même que la nuit ils sont violets
Quand je m'enfonce dans son regard, je perds le la je n'touche plus le sol
Je me perds profondément, et j'oublie exprès ma boussole
Depuis que je la connais, je ressens des trucs hallucinants
Je me dis souvent que j'ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon
J'aurais jamais su qu'un rire pouvait arrêter la Terre de tourner
J'aurais jamais su qu'un regard pouvait habiller mes journées
Je comprends pas tout ce qui se passe, y a pleins de trucs incohérents
Depuis qu'elle est là rien n'a changé, mais tout est différent
Elle m'apporte trop de désordre, et tellement de stabilité
Ce que je préfère c'est sa force, mais le mieux c'est sa fragilité
Ce n'est pas un texte de plus, ce n'est pas juste un poème
Parfois elle aime mes mots, mais cette fois c'est elle que mes mots aiment
Je l'ai dans la tête comme une mélodie, alors mes envies dansent
Dans notre histoire rien n'est écrit, mais tout sonne comme une évidence
J'ai redécouvert comme ça réchauffe d'avoir des sentiments
Mais si tu me dis que c'est beaucoup mieux de vivre sans, tu mens
Alors je les mets en mots et tant pis si mes potes me chambrent
Moi je m'en fous, chez moi y a une sirène qui dort dns ma chambre
J'avais une vie de chat sauvage, elle l'a réduite en cendres
J'ai découvert un bonheur tout simple, c'est juste qu'on aime être ensemble
On ne calcule pas les démons du passé, on n'a pas peur d'eux
Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux
Y a des sourires et des soupires, y a des fou rires à en mourir
On peut s'ouvrir et s'en rougir, déjà se nourrir de nos souvenirs
Les pièges de l'avenir nous attendent, mais on n'a pas peur d'eux
Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux
Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion
Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction
J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace
On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe
Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion
Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction
J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace
On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe
A toi SOPHIA
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@XYZ132 a écrit :
<p>. re.bonjour chere Sophia .[[ CHERCHEURS D'EAU ]] G.Chelon ....refrain . Ils ont coupe les arbres .Ils ont vole nos ruisseaux . Ils ont chassé les nuages .et nous on manque d'eau...) .Ils ont sorti les armes Ils disent qu'on est de trop .On a meme plus de larmes tellement on manque d'eau .On ete des nomades On menait les troupeaux .Aux maigres paturages On etait chercheurs d'eau .On nous a mis en cages Dans des parcs a bestiaux . Memes dans les mirages. on ne trouve plus d'eau . Le monde nous regarde certains chantent pour nous .Une goutte de sable .Dans une mer de cailloux ( refrain ) On est des millions sans patrie .que le monde abandonne .Qui tombe dans l'oubli ... Toujours une frontiere et toujours des barrieres pour ne plus revenir. Qu'on soit chassé d'Afrique ou du moyent orient . Pour nous les ameriques c'est quand meme des camps .C'est toujours la misere .... Avec ou sans eau c'est encore un desert .Meme sur des bateaux ....Le monde nous regarde certains chantent pour nous .Qu'Allah ou Dieu les garde de finir comme nous ...On est des millions d'hommes sans terre sans patrie .Que le monde abandonne Qui tombe dans l'oubli toujours une frontiere , Qu'on nous force a franchir et toujours des barrieres pour ne plus revenir .On nous a tout prit... ♥♥♥ .
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@XYZ209 a écrit :
Coocooroo Rosabee 🙂 Symphoney 🙂 Les amis de l 'écriture 🙂 Et tous les autres 🙂 !
JE REVIENDRAI (Alexis HK)
Où que j'aille, souvent j'entends battre le coeur
De ceux qui m'ont aimé et sont partis ailleurs
De ceux qui m'ont donné les belles années de mon enfance.
Refrain (2x) :
Je reviendrai auprès des amis et des rires
Des racines et des souvenirs.
Quand j'aurai traversé tous les horizons,
Voyagé sur des terres si loin de ma maison,
Vu les plages infinies et les vague-à-l'âme de l'errance,
Refrain 2x
Quand j'aurai visité tous les monts et les merveilles,
Senti toutes les ondes chaudes du soleil,
Vu les neiges éternelles et les déserts peuplés de souffrance,
Où que j'aille, souvent j'entends battre le coeur
De ceux qui m'ont aimé et m'ont rendu meilleur,
De ceux qui m'ont aidé à garder espérance.
Refrain.
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Bonsoir les poètes et merci infiniment Syrphe bonne et heureuse année à toutes et tous
"Quand tu souffres
Aime plus fort."
Aime ceux
qui sont dans plus de larmes
que toi
dans plus de froid
dans plus de faim
et plus seuls en eux-mêmes
et quasi plus inexistants
plus absents
à eux-mêmes.
Il n'est plus
pour toi
d'autre joie profonde
possible.
Aime-les assez
pour les faire être
toute la plénitude
de ce qu'ils peuvent
ils te feront mal
aime-les davantage.
Si ta vocation
pour un temps ?
pour toujours ?
que sais-tu de cela ?
est inévitablement
d'entrer dans cette folie
d'absolu.
Il n'y a pas d'autre façon
là
de se tenir droit,
trébuchant
et droit pourtant,
que cet amour
minuscule
et toutes les minuscules offrandes
de tous les minuscules instants,
cet amour
des plus petits
des plus chétifs
des plus piteux
des plus sans grade
car
c'est alors
que le grade unique
paraît
l'absolu qui se voile
mais paraît.
sous le plus défait
sous le plus souillé
sous le plus raillé
sous le dernier
des visages
le visage d'un homme
image
de l'Eternel invisible visage".....Abbé Pierre : 60 ans après l'appel de l'abbé Pierre des personnes meurent encore de froid dans nos rues
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Oh bonsoir toi sophia que belle surprise tu nous fais. Merci.
Le froid est la
Qui revêt son manteau blanc
Nous nous emerveillons
Ainsi que les petits enfants
De ce splendide paysage
Tout de blanc tapissé
De givre de flocons
Bien craquants sous nos pieds
Dans cette pure blancheur
Se trouve la dureté
Des grands froids de l'hiver
Et la misère de ceux qui;
Ne possède plus rien
Ni toit ni chauffage
Et meurent dans la rue
Malheureuses victimes
Du capitalisme
Des pauvres hères
Qui ont plus la force
De demander secours
Et nous les ignorons
On passe à coté d'eux
Sans tendre la main
Comme si on avait honte
De cette misère là,
Un toit une couverture
Et un bon repas chaud
Pourraient les maintenir en vie
Le temps que le redoux
Fasse son apparition...
C'était il y a 10ans
Rien a changé
C'était en 1954
L'appel du pape pierre
Pape de la pauvreté
On meurt encore de froids
Dans les rues en 2015.
L'abbé pierre disait
On ne devient pas SDF par hasard
Il y a toujours une longue histoire douloureuse avant de faire le pas.
Et quand on le fait , ça va vite
3jours pour devenir SDF.
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En Europe depuis le début des grands froids
Plus de 300 personnes sont mortes ,dont 2 en France.
Silence glacial des responsables européens qui dorment tranquilles et insensibles.
Il ne perçoivent pas qu'on les attend solidaires et actifs devant la détresse des plus vulnérables.
On estime a plus de 3millions le nombre de sans abris dans l'Union européenne ...
On ne gouverne pas l'Europe dans l'indifférence !
Nous appelons à un sursaut , un réveil, un peu d'humanité.
L'Europe serait-elle devenue incapable
De se mobiliser ?
Ou est la réunion d'urgence ?
Ou sont les sommes qui devraient
Être débloquées sans délai?
Ou sont les appels
À ce que les gouvernements unissent
Leurs forces pour aider les plus faibles ?
Nous ne devons pas nous résigner à ce silence glacial de l'Europe
Vous qui dormez au chaud à l'abri
Vous qui gagnez bien votre vie ,qui ne travaillez pas pour un salaire misérable qui ne permet pas a certains de se payer un logement
Ne me censurez pas . laissez moi mon droit de parler ou plutôt d'écrired'écrire merci
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ma bee... Oooh oui!!!... où es-tu ? ? sweety...
Des armes, des chouettes, des brillantes,
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes
Des armes bleues comme la terre,
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme,
Dans les yeux, dans le coeur, dans les bras d'une femme,
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère
Des armes au secret des jours,
Sous l'herbe, dans le ciel, et puis dans l'écriture,
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures,
Et qui mettent la poésie dans les discours.
Des armes, des armes, des armes,
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme.
Léo Ferré
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Bonsoir les poètes ,Juliette,Syrphe, et toutes et tous
extrait de "les vigiles " Léo Ferré
Ami entends tu les cloches sonner
Pour ta délivrance
J'entends des millions d'hommes enchainés
Qui ploient sous l'offense
Ami vois tu grandir la liberté
Sur la mer immense
J' la vois qui tisse sur le monde inquiet
Le voil' du silence
Mais les gens de France
Ont le droit d' chanter
Le chant des libertés qui viennent du bout du monde
Le chant du monde entier liberé
Au rendez vous de l'amitié
Des inconnus se sont parlés
Des inconnus se sont aimés
Y avait partout des mains tendues
Certains disaient " si j'avais su
Que de temps j' n'aurais pas perdu
et la chanson qui les sacrait
N'avait qu'un mot tout ébloui
Liberté liberté chérie...
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Bonjour les poètes : hommage à Démis Roussos.
Partout autour de nous
Il y a des signes d'espoir
Dans les regards
Donnons leurs écrits
Car dans la nuit
Tout s'efface ,même leurs traces .
On écrit sur les murs
Le nom de ceux qu'on aime.
Dès messages pour les
Jours a venir
On écrit sur les murs
A l'encre de nos veines
On dessine tout
Ce que l'on voudrait dire
On écrit sur les murs
La force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs
Pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le monde
Endormi
Dès mots seulement graves
Pour ne pas oublier
Pour tout changer ...
Mélangeons demain dans un refrain
Nos visages métissages.
Ciao demis.