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XYZ422
Contributeur Confirmé

@XYZ132 a écrit :

<p>LES EFFARES.: Noirs  dans la neige et  dans la brume ,  Au grand soupirail qui s'allume; leurs kus en rond ....A genoux  ,  cinq petits ,  misere !  Regardent. le boulanger  faire le lourd pain  blond.......Ils voient le fort bras  blanc  qui tourne la pate  grise  et qui l'enfourne  dans un trou  clair. ....Ils ecoutent  le bond pain cuir.  Le boulanger  au gras sourire grogne un vieil air .....Ils sont blottis ,  pas  un  ne bouge  au souffle  du soupirail  rouge  ,  chaud  comme un sein  .Quand pour quelques medianoches  faconnees comme des brioches  on sort le pain ...quand sous les poutres  enfumees  et les grillons que ce trou chaud  souffle  la vie.....Il ont leur ame ravie  sous leur haillons ....Ils se ressemblent. si bien bivre  ,  les pauvres jesus  plein de givre. ,  qu'ils sont. la tous . Collant  leurs petits museaux roses  au treillage ; grognant  des choses  entre les trous ...Tout betes ,  faisant. leurs prieres  et. replies  vers la lumiere   du ciel rouvert ., Si fort qu'ils crevent leur culotte  et que leur chemise. tremblote au vent  ( A- Rimbaud. ) 


 

XYZ422
Contributeur Confirmé

@sophia57 a écrit :

Bonjour les poètes,Rosame Cœur,et toutes et tous,bisous et belle journée

Sur Toi par ZAZIE

J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessure
J'écris ma peur
Mon manque d'amour
J'écris du cour
Mais c'est toujours

Sur ce que je n'ai pas pu dire
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers
Et contre tous
C'est toujours l'enfer
Qui me pousse

A jeter l'encre sur le papier
La faute sur ceux qui m'ont laissée
Ecrire, c'est toujours reculer
L'instant où tout s'est écroulé

On n'écrit pas
Sur ce qu'on aime
Sur ce qui ne pose pas
Problème
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi

J'écris sur ce qui me blesse
La liste des forces qu'il me reste
Mes kilomètres de vis manquée
De mal en prose, de vers brisés

J'écris comme on miaule sous la lune
Dans la nuit, je trempe ma plume
J'écris l'abcès
J'écris l'absent
J'écris la pluie
Pas le beau temps

J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits
Ecrire, c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir

On n'écrit pas qu'on manque de rien
Qu'on est heureux, que tout va bien
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi

J'écris quand j'ai mal aux autres
Quand ma peine ressemble à la votre
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fais porter le chapeau

J'écris le blues indélébile
Ça me paraît moins difficile
De dire à tous plutôt qu'à un
Et d'avoir le mot de la fin

Il faut qu'elle soit partie déjà
Pour écrire " ne me quitte pas "
Qu'ils ne vivent plus sous le même toit
Pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va

On n'écrit pas la chance qu'on a
Pas de chanson d'amour quand on en a
Voilà pourquoi, mon amour
Je n'écris rien
Sur toi
Rassure-toi

 

 

 

ET Comme une évidence de Grand corps malade

 

En fait, ça fait un moment que se croisent dans ma tête
Des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte
Un truc un peu différent, je crois que ça parlerait d'elle
Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau **bleep**

Mais j'ai un gros souci, j'ai peur que mes potes se marrent
Qu'ils me disent que je m'affiche, qu'ils me traitent de canard
C'est cette pudeur misogyne, croire que la fierté part en fumée
Quand t'ouvres un peu ton coeur, mais moi cette fois je veux assumer

J'ai un autre problème, il est peut-être encore plus lourd
C'est que t'as pas droit à l'erreur quand t'écris un texte d'amour
Moi, les trois prochains couplets, je voudraient que ça soit des bombes
Si j'écris un texte sur elle, je voudrais que ça soit le plus beau du monde

Elle mérite pas un texte moyen, j'ai la pression, ça craint
Fini de faire l'intéressant, avec mes voyages en train
Là c'est loin d'être évident, moi je sais pas comment on fait
Pour décrire ses sentiments, quand on vit avec une fée

Il faut avouer qu'elle a des yeux, ils sont même pas homologués
Des fois ils sont verts, des fois jaunes, je crois même que la nuit ils sont violets
Quand je m'enfonce dans son regard, je perds le la je n'touche plus le sol
Je me perds profondément, et j'oublie exprès ma boussole

Depuis que je la connais, je ressens des trucs hallucinants
Je me dis souvent que j'ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon
J'aurais jamais su qu'un rire pouvait arrêter la Terre de tourner
J'aurais jamais su qu'un regard pouvait habiller mes journées

Je comprends pas tout ce qui se passe, y a pleins de trucs incohérents
Depuis qu'elle est là rien n'a changé, mais tout est différent
Elle m'apporte trop de désordre, et tellement de stabilité
Ce que je préfère c'est sa force, mais le mieux c'est sa fragilité

Ce n'est pas un texte de plus, ce n'est pas juste un poème
Parfois elle aime mes mots, mais cette fois c'est elle que mes mots aiment
Je l'ai dans la tête comme une mélodie, alors mes envies dansent
Dans notre histoire rien n'est écrit, mais tout sonne comme une évidence

J'ai redécouvert comme ça réchauffe d'avoir des sentiments
Mais si tu me dis que c'est beaucoup mieux de vivre sans, tu mens
Alors je les mets en mots et tant pis si mes potes me chambrent
Moi je m'en fous, chez moi y a une sirène qui dort dns ma chambre

J'avais une vie de chat sauvage, elle l'a réduite en cendres
J'ai découvert un bonheur tout simple, c'est juste qu'on aime être ensemble
On ne calcule pas les démons du passé, on n'a pas peur d'eux
Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux

Y a des sourires et des soupires, y a des fou rires à en mourir
On peut s'ouvrir et s'en rougir, déjà se nourrir de nos souvenirs
Les pièges de l'avenir nous attendent, mais on n'a pas peur d'eux
Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux

Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion
Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction
J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace
On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe

Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion
Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction
J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace
On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe

 

 


A toi SOPHIA

XYZ422
Contributeur Confirmé

@XYZ132 a écrit :

<p>. re.bonjour chere Sophia .[[  CHERCHEURS D'EAU ]] G.Chelon ....refrain . Ils ont coupe  les arbres .Ils ont vole nos ruisseaux . Ils ont chassé les nuages .et nous on manque d'eau...) .Ils ont sorti les armes  Ils disent qu'on est de trop .On a meme plus de larmes  tellement on manque d'eau .On ete des nomades  On menait les troupeaux .Aux maigres paturages  On etait chercheurs d'eau .On nous a mis en cages  Dans des parcs a bestiaux . Memes dans les mirages. on ne trouve  plus d'eau . Le monde  nous  regarde  certains chantent pour nous .Une goutte de sable  .Dans une mer de cailloux ( refrain )  On est des millions  sans patrie .que le monde abandonne .Qui tombe dans l'oubli ... Toujours une frontiere  et toujours  des barrieres pour ne plus revenir. Qu'on soit chassé d'Afrique  ou du moyent orient . Pour nous les ameriques  c'est quand meme des camps .C'est toujours la misere .... Avec ou sans eau  c'est encore un desert .Meme sur des bateaux  ....Le monde nous regarde  certains chantent pour nous .Qu'Allah  ou Dieu  les garde de finir comme nous  ...On est des millions d'hommes sans terre  sans patrie .Que le monde abandonne  Qui tombe dans l'oubli  toujours une frontiere , Qu'on nous force a franchir et toujours des barrieres  pour ne plus revenir .On nous a tout prit... ♥♥♥ .


 

XYZ422
Contributeur Confirmé

@XYZ209 a écrit :
Coocooroo Rosabee 🙂 Symphoney 🙂 Les amis de l 'écriture 🙂 Et tous les autres 🙂 !
JE REVIENDRAI (Alexis HK)

Où que j'aille, souvent j'entends battre le coeur
De ceux qui m'ont aimé et sont partis ailleurs
De ceux qui m'ont donné les belles années de mon enfance.
Refrain (2x) :
Je reviendrai auprès des amis et des rires
Des racines et des souvenirs.

Quand j'aurai traversé tous les horizons,
Voyagé sur des terres si loin de ma maison,
Vu les plages infinies et les vague-à-l'âme de l'errance,

Refrain 2x

Quand j'aurai visité tous les monts et les merveilles,
Senti toutes les ondes chaudes du soleil,
Vu les neiges éternelles et les déserts peuplés de souffrance,

Où que j'aille, souvent j'entends battre le coeur
De ceux qui m'ont aimé et m'ont rendu meilleur,
De ceux qui m'ont aidé à garder espérance.

Refrain.

 

sophia57
Contributeur Confirmé

Bonsoir les poètes et merci infiniment  Syrphe Cœur bonne et heureuse année à toutes et tous Femme très heureuse

 

"Quand tu souffres
Aime plus fort."

Aime ceux
qui sont dans plus de larmes
que toi
dans plus de froid
dans plus de faim
et plus seuls en eux-mêmes
et quasi plus inexistants
plus absents
à eux-mêmes.

Il n'est plus
pour toi
d'autre joie profonde
possible.

Aime-les assez
pour les faire être
toute la plénitude
de ce qu'ils peuvent
ils te feront mal
aime-les davantage.

Si ta vocation
pour un temps ?
pour toujours ?
que sais-tu de cela ?
est inévitablement
d'entrer dans cette folie
d'absolu.

Il n'y a pas d'autre façon

de se tenir droit,
trébuchant
et droit pourtant,
que cet amour
minuscule
et toutes les minuscules offrandes
de tous les minuscules instants,
cet amour
des plus petits
des plus chétifs
des plus piteux
des plus sans grade
car
c'est alors
que le grade unique
paraît
l'absolu qui se voile
mais paraît.

sous le plus défait
sous le plus souillé
sous le plus raillé
sous le dernier
des visages
le visage d'un homme
image
de l'Eternel invisible visage".....Abbé Pierre : 60 ans après l'appel de l'abbé Pierre des personnes meurent encore de froid dans nos rues

 

XYZ422
Contributeur Confirmé

Oh bonsoir toi sophia que belle surprise tu nous fais. Merci.

 

Le froid est la 

Qui revêt son manteau blanc 

Nous nous emerveillons

Ainsi que les petits enfants 

De ce  splendide paysage

Tout de blanc tapissé

De givre de flocons

Bien craquants sous nos pieds

Dans cette pure blancheur

Se trouve la dureté

Des grands froids de l'hiver

Et la misère de ceux qui;

Ne possède plus rien

Ni toit ni chauffage

Et meurent dans la rue

Malheureuses victimes

Du capitalisme 

Des pauvres hères

Qui ont plus la force

De demander secours

Et nous les ignorons

On passe à coté d'eux

Sans tendre la main

Comme si on avait honte

De cette misère là,

Un toit une couverture

Et un bon repas chaud

Pourraient les maintenir en vie

Le temps que le redoux

Fasse son apparition...

SDF-froid.jpg

C'était il y a 10ans

Rien a changé

 C'était en 1954

L'appel du pape  pierre

Pape de la pauvreté 

On meurt encore de froids 

Dans les rues en 2015.

L'abbé pierre disait 

On ne devient pas SDF par hasard

Il y a toujours une longue histoire douloureuse avant de faire le pas.

Et quand on le fait , ça va vite

3jours pour devenir SDF.

 

 

XYZ422
Contributeur Confirmé

En Europe depuis le début des grands froids 

Plus de 300 personnes sont  mortes ,dont 2 en France.

Silence glacial des responsables européens qui dorment tranquilles et insensibles.

Il ne perçoivent pas qu'on les attend solidaires et actifs devant la détresse des plus vulnérables.

On estime a plus de 3millions le nombre de sans abris  dans l'Union européenne ...

On ne gouverne pas  l'Europe dans l'indifférence !

Nous appelons à un sursaut , un réveil, un peu d'humanité.

L'Europe serait-elle devenue  incapable

De se mobiliser ?

Ou est la réunion d'urgence ?

Ou sont les sommes qui devraient

Être débloquées sans délai? 

Ou sont les appels 

À ce que les gouvernements unissent 

Leurs forces pour aider les plus faibles ?

Nous ne devons pas nous résigner à ce silence glacial de l'Europe 

 

Vous qui dormez au chaud à l'abri 

Vous qui  gagnez  bien votre vie ,qui ne travaillez pas pour un salaire misérable qui ne permet pas a certains de se payer un logement 

Ne me censurez pas . laissez moi mon droit de parler ou plutôt d'écrired'écrire merci

73688605.jpeg 

XYZ000
Visiteur

73688605.jpeg  ma bee... Oooh oui!!!... où es-tu ? ? sweety... Cœur

 

Des armes, des chouettes, des brillantes,
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes

Des armes bleues comme la terre,
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme,
Dans les yeux, dans le coeur, dans les bras d'une femme,
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère

Des armes au secret des jours,
Sous l'herbe, dans le ciel, et puis dans l'écriture,
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures,
Et qui mettent la poésie dans les discours.

Des armes, des armes, des armes,
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme.

 

Léo Ferré

 

sophia57
Contributeur Confirmé

Bonsoir les poètes ,Juliette,Syrphe, et toutes et tous 

 

extrait de "les vigiles " Léo Ferré

 

 

Ami entends tu les cloches sonner
Pour ta délivrance
J'entends des millions d'hommes enchainés
Qui ploient sous l'offense
Ami vois tu grandir la liberté
Sur la mer immense
J' la vois qui tisse sur le monde inquiet
Le voil' du silence
Mais les gens de France
Ont le droit d' chanter
Le chant des libertés qui viennent du bout du monde
Le chant du monde entier liberé
Au rendez vous de l'amitié
Des inconnus se sont parlés
Des inconnus se sont aimés
Y avait partout des mains tendues
Certains disaient " si j'avais su
Que de temps j' n'aurais pas perdu
et la chanson qui les sacrait
N'avait qu'un mot tout ébloui
Liberté liberté chérie...

 

 

 

 

XYZ422
Contributeur Confirmé

 

Bonjour les poètes : hommage à Démis  Roussos.

 

 

Partout autour de nous 

Il y a des signes d'espoir 

Dans les regards 

Donnons leurs écrits 

Car dans la nuit 

Tout s'efface ,même leurs traces .

On écrit sur les murs 

Le nom de ceux qu'on aime.

 

Dès messages  pour les 

Jours  a venir

On écrit sur les murs 

A l'encre de nos veines 

On dessine tout 

Ce que l'on voudrait dire 

On écrit sur les murs 

La force  de nos rêves 

Nos espoirs  en forme de graffiti 

On écrit sur les murs 

Pour que l'amour se lève 

Un beau jour sur le monde 

Endormi

Dès mots seulement  graves 

Pour ne pas oublier

Pour tout changer ...

Mélangeons demain  dans un refrain

Nos visages métissages.

Ciao demis.

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