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utilisateur_supprimé
Non applicable
Dansons la gigue

J'aimais surtout ses jolis yeux,
Plus clairs que l'étoile des cieux,
J'aimais ses yeux malicieux.

Dansons la gigue

Elle avait des façons vraiment
De désoler un pauvre amant,
Que c'en était vraiment charmant !

Dansons la gigue !

Mais je trouve encore meilleur
Le **bleep** de sa bouche en fleur,
Depuis qu'elle est morte à mon coeur.

Dansons la gigue !

Je me souviens, je me souviens
Des heures et des entretiens,
Et c'est le meilleur de mes biens.

Dansons la gigue !

Paul Verlaine, Romances sans paroles, 1874
XYZ000
Visiteur

l'homme-joie suite... " Car il y a eu, après la paix fabuleuse incarnée par le cheval mâchant, une deuxième rencontre: un bouquet de pois de senteur sur la table. Des fleurs bleues et roses, une haleine divine, des fantômes aristocrates, la légèreté d'un chagrin d'amour. Le miracle, mettons cette chose au point, est toujours en deux temps: d'abord il y a la vie plate, incontestable. Ces pois de senteur, je les avais ramenés moi-même à la maison. Je trouvais leurs fleurs belles, mais sans plus. Le miracle arrive dans un deuxième temps, quand s'éveille ce qui dormait sous nos yeux, quand ce qui surgit de la vie crève nos yeux et les remplace par des yeux d'or. Ils s'ouvrent et d'un seul rayon brûlent les apparences de la vie comme celles de la mort. Enfin on voit, enfin on sait même s'il est très difficile de dire ce que l'on sait, ce que l'on voit, cheval ou pois de senteur. Je précise ceci au sujet des fleurs bleues et roses: je les ai soudain connues si délicates que je n'ai pu les regarder en face très longtemps. La pureté est un soleil plus dur que le soleil. Il n'y a pas de jour où je ne reçoive une leçon merveilleusement éprouvante. Des yeux d'or poussent sous mes paupières. Je regarde à travers eux, très vite, çà ne dure pas. Le cheval redevient cheval et la fleur fleur. Les yeux d'or se fanent ou me sont enlevés - comme on enlève les yeux de bille d'un baigneur. Reviennent les yeux de chair et la vie normale. Normale? " C.Bobin

jpjasmi
Contributeur Elite
Bonjour rosame ça va ?
Un petit coucou pour te dire que j'ai une très bonne nouvelle pour toi !
Je te sms ou téléphone quand tu seras en pleine forme okiii ??
Gros bisous ..
Vous avez trouvé la solution ?

réponse approuvée anim.gif

XYZ132
Contributeur Loisir

<p>bonjour jasmi. c'est quand tu veux mon lapin. bise

Un sens a la vie.jpg
XYZ209
Contributeur Confirmé
Bonjoor Rosabee 🙂 Bonjoor les poetry freaks :),
Suite de ''Le Prétendant de cendres'', poème...

(...)
Le s.e.x.e est un petit désordre de peau
dans la main oubliée.
Les femmes se relèvent
de l'étable de mes jambes,
le ventre plein de bandages,
de gravier dans le sang tiède.
Je ne puis rien transmettre aux passants
entre les deux écluses de ma vie.
Seulement rétablir le niveau dans l'eau meurtrie,
entre le dos vacillant en arrière,
et les regards, les envies jetées en aval,
en m'emplissant de vin, d'épaves,
et permettre aux migrations, aux chalands
de poursuivre en-dehors de moi.

Paysage adapté pour le passage des hordes,
gué de gelée dans les os fêlés,
la voie, plaie blanche dans le four à pain,
remplis de pierres qui suent l'eau, la suie.
Le voyageur a son voyage sous la peau,
outre râpeuse qu'il ne peut éventrer
et pénétrer sans livrer ses effluves au vent,
ses semences aux cailloux.
(...)
Jean-Pierre Otte
XYZ132
Contributeur Loisir

<p>bonjour mes poetiques et reveuses etoiles. papacreoliz. juju fra. sophia heart alwena . ♥♥♥♥♥♥  O la  ma juju.  .Sans avoir vu ton poeme. .Cette nuit  j'ai reve. de ce cheval .Je ne sais pas si  c'etait le meme. Mais. c'etait un jeune fou foal .qui gambadait dans ma prairie de prele .Il est entrait dans ma maison , .Sauvageon par encore cheval  mais ni ponney ni etalon .Il s'est approche de  moi  , doucement sans me faire mal  Je lui caressais  le naseau et le poil  . Sur mon epaule posa sa. tete  noble animal. et me hennisa a l'oreille. ......Te souviens tu  de moi ma belle ?  Je suis ton ange gardien  Pegase a toujours des ailes   et venus  et son lien .Je reviendrai  bientot pour t'emmener  au ciel  te portant sur mon dos . tu verras de pres les etoiles   tu en auras plein les yeux. Et dechirant le voile. de la voie lactee nous irons  A DIEU    .Tu te souviendras de ce que tu etais.  bien avant  que tu quittes les cieux . pour habiter la terre quand   tu choisis  d'etre un ver . invisible dieu    souviens toi ! .poussieres  d'etoiles .   avant que d'etre  Tu etais  ....Souviens toi !  Souviens toi! Et l'ange cheval  s'envola. -K.Takare.-  dit bonne soiree . etoilee. bise. 

0.jpg
sophia57
Contributeur Confirmé

Bonne nuit,Rosame,Lajuliette,Fra,CréoSmiley clignant de l'œil,et tous les poètes et la communauté

Félix Arvers

A mon ami

 

Tu sais l’amour et son ivresse
Tu sais l’amour et ses combats ;
Tu sais une voix qui t’adresse
Ces mots d’ineffable tendresse
Qui ne se disent que tout bas.

Sur un beau sein, ta bouche errante
Enfin a pu se reposer,
Et sur une lèvre mourante
Sentir la douceur enivrante
Que recèle un premier **bleep**…

Maître de ces biens qu’on envie
Ton cœur est pur, tes jours sont pleins !
Esclave à tes vœux asservie,
La fortune embellit ta vie
Tu sais qu’on t’aime, et tu te plains !

Et tu te plains ! et t’exagères
Ces vagues ennuis d’un moment,
Ces chagrins, ces douleurs légères,
Et ces peines si passagères
Qu’on ne peut souffrir qu’en aimant !

Et tu pleures ! et tu regrettes
Cet épanchement amoureux !
Pourquoi ces maux que tu t’apprêtes ?
Garde ces plaintes indiscrètes
Et ces pleurs pour les malheureux !

Pour moi, de qui l’âme flétrie
N’a jamais reçu de serment,
Comme un exilé sans patrie,
Pour moi, qu’une voix attendrie
N’a jamais nommé doucement,

Personne qui daigne m’entendre,
A mon sort qui saigne s’unir,
Et m’interroge d’un air tendre,
Pourquoi je me suis fait attendre
Un jour tout entier sans venir.

Personne qui me recommande
De ne rester que peu d’instants
Hors du logis ; qui me gourmande
Lorsque je rentre et me demande
Où je suis allé si longtemps.

Jamais d’haleine caressante
Qui, la nuit, vienne m’embaumer ;
Personne dont la main pressante
Cherche la mienne, et dont je sente
Sur mon cœur les bras se fermer !

Une fois pourtant – quatre années
Auraient-elles donc effacé
Ce que ces heures fortunées
D’illusions environnées
Au fond de mon âme ont laissé ?

Oh ! c’est qu’elle était si jolie !
Soit qu’elle ouvrit ses yeux si grands,
Soit que sa paupière affaiblie
Comme un voile qui se déplie
Éteignit ses regards mourants !

- J’osai concevoir l’espérance
Que les destins moins ennemis,
Prenant pitié de ma souffrance,
Viendraient me donner l’assurance
D’un bonheur qu’ils auraient permis :

L’heure que j’avais attendue,
Le bonheur que j’avais rêvé
A fui de mon âme éperdue,
Comme une note suspendue,
Comme un sourire inachevé !

Elle ne s’est point souvenue
Du monde qui ne la vit pas ;
Rien n’a signalé sa venue,
Elle est passée, humble, inconnue,
Sans laisser trace de ses pas.

Depuis lors, triste et monotone,
Chaque jour commence et finit :
Rien ne m’émeut, rien ne m’étonne,
Comme un dernier rayon d’automne
J’aperçois mon front qui jaunit.

Et loin de tous, quand le mystère
De l’avenir s’est refermé,
Je fuis, exilé volontaire !
- Il n’est qu’un bonheur sur la terre,
Celui d’aimer et d’être aimé.

 

 

 

 

utilisateur_supprimé
Non applicable
Etude de pronoms

Ô toi ô toi ô toi ô toi
toi qui déjà toi qui pourtant
toi que surtout .
Toi qui pendant toi qui jadis toi que toujours
toi maintenant .
Moi toujours arbre et toi toujours prairie
moi souffle toi feuillage
moi parmi, toi selon !
Et nous qui sans personne
par la clarté par le silence
avec rien pour nous seuls
tout, parfaitement tout !

Jean Tardieu
sophia57
Contributeur Confirmé

Bonne nuit à toutes et tous

Damien SAEZ : il y a ton sourire

 

Il y a ton sourire qui s'élève
C’est comme une lueur d’espoir
Il y a l’ombre et la lumière
Au milieu notre trajectoire
Il fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie
Acide à s’en brûler le cœur
Pourvu que planent les esprits
Il y a tes yeux qui me tuent
Quand tu me dis que c’est fini
Il y a le vent de nos sanglots
Qui souffle pour une amnistie
Mais rien n’arrêtera la lutte
Rien ne séchera cette pluie
Non rien ne finira la chute
Car rien ne finit l’infini

Rien ne desserrera nos mains
Rien n’éteindra l’éphémère
Nous forcerons, nous forcerons nos destins
Puis nous perceront les mystères
Il y a les lois de l’empire
Et les trous noirs dans ma mémoire
Il y a le meilleur et puis le pire
Au milieu notre trajectoire
Combien tu vends ta liberté,
Dis, combien tu vends ta poésie
Moi j’ai même vendu mon âme au diable, pour ton sourire
Puisque tout est aléatoire 
Dans le chaos des univers
Puisque insoluble est la réponse 
Et puisque déjà me manque l’air
Et qu’importe les directions
Jusqu’au delà de la limite
Tous les chemins mènent à tes yeux
Tous les chemins mènent à la fuite

Rien ne desserrera nos mains
Rien n’éteindra l’éphémère
Nous forcerons nos destins
Nous perceront les mystères
Rien ne desserrera ces poings
Univers, univers 
Nous retrouverons nos chemins
Nos idées puis l’univers

Il y a ton sourire qui s'élève
C’est comme une lueur d’espoir
Il y a l’ombre et la lumière
Au milieu notre trajectoire, oui
Il fallait choisir une route
Alors on a choisi les pluies
Acide à s’en brûler le cœur
Pourvu que planent les esprits.

XYZ000
Visiteur

c'était le même ma sweet bee Cœur Que le velour de la nuit bleue vous caresse les paupières mes poètes... bôôô rêêêv...

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