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sophia57
Contributeur Confirmé

Bonsoir les poètes,Squarabee,Juliette,Heart,Alwena,Yendami,Mcp,Créo,Fra,et toutes et tous Femme heureuse

 

La chanson de Jacques Brel ,quand on a que l'Amour

 

Quand on n'a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour
Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours
Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on n'a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier.

 

 

sophia57
Contributeur Confirmé

Bonne soirée les poètes Squarabee,Juliette,Heart,Yendami,Alwena,Pb,Fra,Créo,et toutes et tous Femme heureuse alors les espaces evitent les bleeps ,vous l'aurez compris Femme clignant de l'œil

 

 Victor Hugo

 

Les mots manquent aux émotions. 

 

 

 

Elle est souvent indéfinissable
me si ses effets sont indéniables.
On 
la ressent sans toujours la comprendre
P
enser la dominer serait se méprendre.
C'est une sensation partic.u lière
D
ont on ne peut se soustraire
Il est impossible de la saisir
O
n ne peut que la ressentir
O
n la cherche par plaisir de l'éprouver
O
n la fuit par peur de ne pouvoir la contrôler
Quand elle est agréable on la nourrit
Ne
 pas la perdre on le voudrait à tout prix
Si
 douloureuse elle vient en nous s'installer
Il
 faut lâcher prise pour ne pas être en danger.
So
n pouvoir de ma n i p ulation est redoutable
De s'en protéger on est incapable.
C'est une sensibilité impossible à maîtriser
O
n n'a d'autre choix que de l'accepter.
Il
 nous faut apprendre à l'accueillir
Mai
s ne pas trop se laisser envahir
So
us son emprise l'on ne peut faire de choix lucide
Ma
is sans elle nous serions tellement vide
C'est de nous même une partie énigmatique
Celle où souvent tout se complique
I
nutile d'en chercher la définition
On
 ne peut analyser une émotion...

pbdu28
Visiteur

Bonsoir à tous les poètes et poétesses,

 

Superbe chanson de Jacques Brel, sophia merci

 

Mélodie Irlandaise

 

Le soleil du matin commençait sa carrière, 
Je vis près du rivage une barque légère 
Se bercer mollement sur les flots argentés.
Je revins quand la nuit descendait sur la rive :
La nacelle était là, mais l'onde fugitive
Ne baignait plus ses flancs dans le sable arrêtés.

Et voilà notre sort ! au matin de la vie
Par des rêves d'espoir notre âme poursuivie 
Se balance un moment sur les flots du bonheur ; 
Mais, sitôt que le soir étend son voile sombre,
L'onde qui nous portait se retire, et dans l'ombre 
Bientôt nous restons seuls en proie à la douleur.

Au déclin de nos jours on dit que notre tête
Doit trouver le repos sous un ciel sans tempête ;
Mais qu'importe à mes voeux le calme de la nuit !
Rendez-moi le matin, la fraîcheur et les charmes ;
Car je préfère encor ses brouillards et ses larmes 
Aux plus douces lueurs du soleil qui s'enfuit.

Oh ! qui n'a désiré voir tout à coup renaître 
Cet instant dont le charme éveilla dans son être 
Et des sens inconnus et de nouveaux transports !
Où son âme, semblable à l'écorce embaumée,
Qui disperse en brûlant sa vapeur parfumée,
Dans les feux de l'amour exhala ses trésors !

 

Gérard de Nerval

 

 

 

 

XYZ000
Visiteur

encore et encore ma sweet bee... ma bohème... mon étoile...

 

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

 

Rimbaud

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=nZvehG_Lgls Smiley clignant de l'œil Good night les poètes... bizzz

utilisateur_supprimé
Non applicable
Bonjour âmes de poètes...

ÉLÉGIE

Que le bonheur arrive lentement !
Que le bonheur s'éloigne avec vitessse !
Durant le cours de ma triste jeunesse
Si j'ai vécu, ce ne fut qu'un moment.
Je suis puni de ce moment d'ivresse.
L'espoir qui trompe a toujours sa douceur,
Et dans nos maux du moins il nous console ;
Mais loin de moi l'illusion s'envole,
Et l'espérance est morte dans mon cœur.
Ce cœur, hélas ! que le chagrin dévore,
Ce cœur malade et surchargé d'ennui,
Dans le passé veut ressaisir encore
De son bonheur la fugitive aurore,
Et tous les biens qu'il n'a plus aujourd'hui ;
Mais du présent l'image trop fidèle
Me suit toujours dans ces rêves trompeurs,
Et sans pitié la vérité cruelle
Vient m'avertir de répandre des pleurs.
J'ai tout perdu ; délire, jouissance,
Transports brûlants, paisible volupté,
Douces erreurs, consolante espérance,
J'ai tout perdu : l'amour seul est resté.

Évariste de Parny, Élégies, 1784
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Alwena
Contributeur Master
Belle nuit ma bee et les poètes ... Bise
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sophia57
Contributeur Confirmé

Belle Nuit les poètes,Squarabee,Juliette,Alwena,Heart,Yendami,Fra,Pbdu28,Créo et toutes et tous Femme heureuse

 

Wole Soyinka

 

Nuit

Ta main est lourde,ô Nuit,sur mon front.

Je n'ai pas un coeur multiple comme les nuages

Pour oser déclencher la marche frénétique de ta charrue.

Femme,j'ai vu ton oeil jaloux éteindre les fluorescences de la mer,

Les fluorescences qui dansent au rythme du pouls des vagues.

Je me sens résigné comme les sables,pétri que je suis de sang et de saumure,

entraîné vers les racines.

 

Nuit,tu t'es mise à pleuvoir...

Des ombres dentelées,à travers l'humidité des feuilles,

Des ombres baignées de chaudes suffocations me blessent,

Silencieuses comme des malfaiteurs.

 

Cache-moi,Nuit !..

Je ne veux pas entendre tes enfants hanter la terre,ô Nuit !

Les appels des brumes veulent m'anéantir.

Nu, je suis nu,sans feu ni lieu,

Semblable à la naissance muette de la nuit.

 

.

 

utilisateur_supprimé
Non applicable
Je préfère au constance, à l'opium, au nuits (cru bourguignon)
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane ;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.

Charles BAUDELAIRE
XYZ000
Visiteur

La roue est la plus belle découverte de l’homme et la seule
il y a le soleil qui tourne
il y a la terre qui tourne
il y a ton visage qui tourne sur l’essieu de ton cou quand tu pleures
mais vous minutes n’enroulerez-vous pas sur la bobine à
vivre le sang lapé
l’art de souffrir aiguisé comme des moignons d’arbre par les
couteaux de l’hiver
la biche saoule de ne pas boire
qui me pose sur la margelle inattendue ton
visage de goélette démâtée
ton visage
comme un village endormi au fond d’un lac
et qui renaît au jour de l’herbe et de l’année
germe

 

Aimé Césaire,,, La Roue

sophia57
Contributeur Confirmé

Bonne Nuit les poètes,Squarabee,Juliette,Yendami,Alwena,Heart,Pbdu28,Fra, CréoSmiley clignant de l'œil

Une  petite dose de tendresse,dans ce monde de "bleep" Femme clignant de l'œil

 

Bourvil
LA TENDRESSE
1963

 

On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas

 

On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l’histoire
Et s’en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n’en est pas question


Non, non, non, non
Il n’en est pas question

Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment

 

Le travail est nécessaire
Mais s’il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien… on s’y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long

 

Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l’amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L’amour ne serait rien
Non, non, non, non
L’amour ne serait rien

 

Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n’est plus qu’un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D’un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n’irait pas plus loin

 

Un enfant vous embrasse
Parce qu’on le rend heureux
Tous nos chagrins s’effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l’amour
Règne l’amour
Jusqu’à la fin des jours

 

 

Belle Nuit à toutes et tous Femme heureuse

 

 

 

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