LE CERCLE DES POETES. DISPARUS.

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C'est l'antique forêt c'est l'effloressence !..
tous ces cœurs naïfs et charmants d'innocence
que l'on voyait bondir comme bondit le daim
quand le cri du chasseur à retenti soudain
que sont 'ils.devenus ? et les modestes chaumes ?
Et les vergers en fleurs d'ou montaient
tout le baume.?
Et les jours qui coulaient comme coulent
les ruisseaux
dans la.clairiere bleue ou sous les noirs.arceaux .
ensoleillés souvent par une paix profonde
assombris quelques fois par la crainte du monde.

plus de gais laboureurs , la haine des méchants
jadis les a chassés comme.au bord d'une grève
quand octobre est venu l'ouragan qui s'eleve
chasse et disperse au loin sur l'onde
ou les sillons
des fleurs et des feuilles les légers tourbillons

grand-près n'existe plus nul n'en a souvenance
mais il vit dans l'histoire
il vit dans la romance
Ô vous tous qui croyez à cette affection
qui s'enflamme et grandit avec affliction
Ô vous qui croyez au bon cœur de la femme
à la force au courage à la foi de son âme
Écoutez le récit que disent tour à tour
et l'océan plaintif et les bois alentour
c'est un poème doux que le cœur psalmodie
c'est l'idylle d'amour de la belle ACADIE

HENRY WADSORTH LONGFELLOW

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terre brûlée le grand dérangement
la déportation des acadiens qui périrent en mers .par la volonté des chefs qui ne s'occupèrent point de leur sort .quelques uns seulement furent sauvés en s'enfuyant dans les bois .

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Assis sur son fauteuil en face du foyer
le fermier regardait les flammes ondoyer
sa flèche ses tisons ses orbes de fumée
dont il suivait rêveur la lutte accoutumee
lui semblant une ville ou
vaincus et vainqueurs à la lueur des feux
mouraient dans les horreurs .
et sa tête penchait un peu sur son epaule
dans la clarté du mur
s'estompait grande et drôle
pendant qu'à la lueur du foyer petillant
prenant un air fripon ,au regard semblant
chaque face sculptee au dossier de sa chaise
semblaient s'épanouir et sourire à son aise
et que seul le buffet les assiettes d'étain
brillaient comme au soleil un bouclier d'airain

H.W.L

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LA VOIX

Mon berceau s'adossait à la bibliothèque,
Babel sombre, où roman, science, fabliau,
Tout, la cendre latine et la poussière grecque,
Se mêlaient. J'étais haut comme un in-folio.
Deux voix me parlaient. L'une, insidueuse et ferme,
Disait : << La Terre est un gâteau plein de douceur ;
Je puis (et ton plaisir serait alors sans terme !)
Te faire un appétit appétit d'une égale grosseur. >>
Et l'autre : << Viens ! oh ! viens voyager dans les rêves,
Au delà du possible, au delà du connu ! >>
Et celle-là chantait comne le vent des grèves,
Fantôme vagissant, on ne sait d'où venu,
Qui caresse l'oreille et cependant l'effraie.
Je te répondis :<< Oui ! douce voix ! >> C'est d'alors
Que date ce qu'on peut, hélas ! nommer ma plaie
Et ma fatalité. Derrière les décors
De l'existence immense, au plus noir de l'abîme,

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Suite...

Je vois distinctement des mondes singuliers,
Et, de ma clairvoyance extatique victime,
Je traîne des serpents qui mordent mes souliers.
Et c'est depuis ce temps que, pareil aux prophètes,
J'aime si tendrement le désert et la mer ;
Que je ris dans les deuils et pleure dans les fêtes,
Et trouve un goût suave au vin le plus amer ;
Que je prends très souvent les faits pour des mensonges,
Et que, les yeux au ciel, je tombe dans des trous.
Mais la voix me console et dit : << Garde tes songes :
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous ! >>

Charles Baudelaire,

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bonne nuit fratello. juju sophia creo
alwena hearty et tous les poetesbde passages

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les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les foux
car la folie de dieux et plus douce encore que la sagesse de l'homme

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LES JOURS MANIFESTENT

les jours s'ennuyaient ils voulaient travaillaient
plus.
tous les jours de.la semaine et30 jours par mois.
mais voila !
Ils avaient un jour par semaine.et 4 par mois.

le.lundi dit aux autres ; je veux travailler tous les jours de la semaine.au soleil.
et toi mardi ?
moi je.veux etre tous les jours mardi.gras.
mercredi ?
moi je veux etre le jours des enfants tous les.jours .
jeudi le.regarde furieux ; et dit
moi je dis rien mais pour.des jours qui reclament du boulot vous en prenez pas le chemin .et je.te.rappelle mercredi.qu'autrefois c'etait moi le.jour.des enfants .J'ai ete licencié pour toi !
je.veux retrouver mon poste et être le.jour.des enfants.tout le temps .
et toi vendredi ?
moi.je.veux.aussi être.tous les jours de la.semaine
mais pour.vendre.du poisson .je.travaille moi!
suite:

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Et toi samedi ? ah oui alors ! ça me.dit.d'être samedi.tous les.jours de l'annee ; mais.ça me.dit.rien de vous laisser mes jours !

Arrive le tour de dimanche ;ils fait comment'habitude de l'esprit .normal vous direz ! c'est le.jour du. seigneur .
moi.! j'aussi manches ...je peux facile faire.tous.les.jours de.la semaine et même des semaines de.dix.jours .
Les jours.s'observent et jeudi , dit :
Oh.la dimanche ! tu veux nous endormir avec tes sermons de grâce et tes grasses matinees?
dimanche vexé rétorque ; je.suis le.jour du repos tendu seigneur ! l'aurais tu oublié ?
te voilà bien de mauvaise humeur

tous ces petits jours étaient d'accords pour manifester .
mais chacun pour son propre intérêt au mépris de.celui.de l'autre.
tous manifesterent donc.ensemble
et personne n'était d'accord sur rien!
et comme.d'habitude il ne.le seront.jamais
car Mr personne ne fait. de concession à personne .
les manifestations .ont de.beaux "JOURS"

OH.mais je dis.rien.hein ! je.regarde !
cesse donc.de râler .jeudi .c'est ton jour aujourdhui ! essaie déjà d'en profiter avant de vouloir les jours que tu ne possedes pas.

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moi.j'ai dix manches .pas j'aussi