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la mort faudrait pouvoir la meriter
oui mais voila c'est pas comme ca
elle devrait se meriter comme une medaille
qu'on accroche au poitraille
et personne se precipiterait pour la mériter
on laisserait ce trophée aux héros
ceux qui ont laissé leurs peaux
ceux la qui ont sans le chercher
à être décorés pour avoir été decorpsés
si la mort méritait ses décors
on mettrait la vie dehors .
en attendant c'est elle qui **bleep** l'camp
quand elle voit venir la mort ...
ces deux la ! on est pas près de les marier .
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
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<p>19..15..16..8..9..1 .....2..15..14..19..15..9..18.
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Bonsoir les poètes,trop drôle Squarabee,avec Ton smart,Tu es unique
Juliette,Heart,Créo,Alwena,,Yendami ,Pb ,Fra et ceux que j'oublie ![]()
Emile Verhaeren
L'aube, l'ombre, le soir, l'espace et les étoiles
L'aube, l'ombre, le soir, l'espace et les étoiles ;
Ce que la nuit recèle ou montre entre ses voiles,
Se mêle à la ferveur de notre être exalté.
Ceux qui vivent d'amour vivent d'éternité.
Il n'importe que leur raison adhère ou raille
Et leur tende, debout, sur ses hautes murailles,
Au long des quais et des havres ses flambeaux clairs ;
Eux, sont les voyageurs d'au delà de la mer.
Ils regardent le jour luire de plage en plage,
Très loin, plus loin que l'océan et ses flots noirs ;
La fixe certitude et le tremblant espoir
Pour leurs regards ardents ont le même visage.
Heureux et clairs, ils croient, avec avidité ;
Leur âme est la profonde et soudaine clarté
Dont ils brûlent le front des plus hautains problèmes ;
Et pour savoir le monde, ils ne scrutent qu'eux-mêmes.
Ils vont, par des chemins lointains, choisis par eux,
Vivant des vérités que renferment leurs yeux
Simples et nus, profonds et doux comme l'aurore ;
Et pour eux seuls, les paradis chantent encore.
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Yessss... c'est beau my sister... ![]()
J’ai cru pouvoir briser la profondeur de l’immensité
Par mon chagrin tout nu sans contact sans écho
Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges
Comme un mort raisonnable qui a su mourir
Un mort non couronné sinon de son néant
Je me suis étendu sur les vagues absurdes
Du poison absorbé par amour de la cendre
La solitude m’a semblé plus vive que le sang
Je voulais désunir la vie
Je voulais partager la mort avec la mort
Rendre mon cœur au vide et le vide à la vie
Tout effacer qu’il n’y ait rien ni vire ni buée
Ni rien devant ni rien derrière rien entier
J’avais éliminé le glaçon des mains jointes
J’avais éliminé l’hivernale ossature
Du voeu de vivre qui s’annule
Tu es venue le feu s’est alors ranimé
L’ombre a cédé le froid d’en bas s’est étoilé
Et la terre s’est recouverte
De ta chair claire et je me suis senti léger
Tu es venue la solitude était vaincue
J’avais un guide sur la terre je savais
Me diriger je me savais démesuré
J’avançais je gagnais de l’espace et du temps
J’allais vers toi j’allais sans fin vers la lumière
La vie avait un corps l’espoir tendait sa voile
Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit
Promettait à l’aurore des regards confiants
Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard
Ta bouche était mouillée des premières rosées
Le repos ébloui remplaçait la fatigue
Et j’adorais l’amour comme à mes premiers jours.
Les champs sont labourés les usines rayonnent
Et le blé fait son nid dans une houle énorme
La moisson la vendange ont des témoins sans nombre
Rien n’est simple ni singulier
La mer est dans les yeux du ciel ou de la nuit
La forêt donne aux arbres la sécurité
Et les murs des maisons ont une peau commune
Et les routes toujours se croisent.
Les hommes sont faits pour s’entendre
Pour se comprendre pour s’aimer
Ont des enfants qui deviendront pères des hommes
Ont des enfants sans feu ni lieu
Qui réinventeront les hommes
Et la nature et leur patrie
Celle de tous les hommes
Celle de tous les temps.
Paul Eluard
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18/02/2014 21h38
Coucher avec elle
Pour le sommeil côte à côte
Pour les rêves parallèles
Pour la double respiration
Coucher avec elle
Pour l'ombre unique et surprenante
Pour la même chaleur
Pour la même solitude
Coucher avec elle
Pour l'aurore partagée
Pour le minuit identique
Pour les mêmes fantômes
Coucher avec elle
Pour l'amour absolu
Pour le vice pour le vice
Pour les bai.sers de toute espèce
Robert Desnos, Fortunes 1942
Belle nuit les poètes
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<p><p><p>àah ca y est j'ai agrandi bouge pas .
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