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sophia57
Contributeur Confirmé

Belle soirée les poétes,Rosame,Juliette,Alwena,Yendami,Heart,Fra,CréoSmiley clignant de l'œil et toutes et tous Femme heureuse

 

 

Milibars de l’orage
Aimé CÉSAIRE
Recueil : "Soleil cou coupé"

N’apaisons pas le jour et sortons la face nue

face aux pays inconnus qui coupent aux oiseaux leur sifflet

le guet-apens s’ouvre le long d’un bruit de confins de planètes.
Ne fais pas attention aux chenilles qui tissent souple
mais seulement aux millibars qui se plantent dans le mille d’un orage
à délivrer l’espace où se hérissent le coeur des choses et la venue de l’homme

Rêve n’apaisons pas
parmi les clous de chevaux fous
un bruit de larmes qui tâtonne vers l’aile immense des paupières.

 

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Blues de la pluie
Aimé CÉSAIRE
Recueil : "Cadastres"

Aguacero
beau musicien
au pied d’un arbre dévêtu
parmi les harmonies perdues
près de nos mémoires défaites
parmi nos mains de défaite
et des peuples de force étrange
nous laissions pendre nos yeux
et natale
dénouant la longe d’une douleur
nous pleurions

 

 

 

 

utilisateur_supprimé
Non applicable

Bonsoir et douce nuit Amis Poètes et Poétesses,

Jolies Ames attendrissantes.. Tjrs Tendresse.

 

Tourmenté et blessé

Respirer ces gens, quel placebo

Surmontant mon passé

Pour que l’instant me semble beau

Surgit soudain une paillette

Qui bouge et chante, quelle illusion,

Vibrant sur ma peau de bête

Le souvenir de cette passion

La tenir à nouveau, quel bonheur

Le monde autour disparaissant

Capturer timidement son odeur

Mon coeur à l’intérieur compatissant

Une parenthèse s’est ouverte

Des mots et gestes enlassés

Qu’il me faut déjà en alerte

Quitter le pré-carré.

 

(Ethan Street, 2009)

utilisateur_supprimé
Non applicable

Adieu à la poésie 

Mes pleurs sont à moi, nul au monde

Ne les a comptés ni reçus,

Pas un oeil étranger qui sonde

Les désespoirs que j’ai conçus

L’être qui souffre est un mystère

Parmi ses frères ici-bas ;

Il faut qu’il aille solitaire

S’asseoir aux portes du trépas.

J’irai seule et brisant ma lyre,

Souffrant mes maux sans les chanter ;

Car je sentirais à les dire

Plus de douleur qu’à les porter

 

Paris, 1835

Louise Ackermann,  Contes et poésies (1863)

Alwena
Contributeur Master

 

 

Merci pour vos jolies poésies ..Cœur

 

Hou hou Rosame ?? que fais-tu ? bisous à tous

 

http://aubergedumaillet.free.fr/Enfants/Izard%20dans%20les%20rochers.JPG

utilisateur_supprimé
Non applicable
REPRÉSENTATION

Des représentants de commer du Peuple sont en scènes et échangent de terribles invectives.
Le rideau tombe et se relève sans que les acteurs y aient prêté attention et ils continuent leur " conversation ".

-Qu'est-ce que cela peut faire que je lutte pour la mauvaise cause puisque je suis de bonne foi?
-Et qu'est-ce que ça peut faire que je sois de mauvaise foi puisque c'rst pour la bonne cause?

Ils se saluent.

Le rideau tombe puis se relève.
Ils s'en aperçoivent et s'invectivent.

J Prévert

Belle nuit âmes de poètes... Abeill *dmc
utilisateur_supprimé
Non applicable

A la musique

(Place de la Gare, à Charleville)

 

Sur la place taillée en mesquines pelouses,

Square où tout est correct, les arbres et les fleurs,

Tous les bourgeois poussifs qu’étranglent les chaleurs

Portent, les jeudis soirs, leurs bêtises jalouses.

 

- L’orchestre militaire, au milieu du jardin,

Balance ses schakos dans la Valse des fifres :

Autour, aux premiers rangs, parade le gandin ;

Le notaire pend à ses breloques à chiffres.

 

Des rentiers à lorgnons soulignent tous les couacs :

Les gros bureaux bouffis traînant leurs grosses dames

Auprès desquelles vont, officieux cornacs,

Celles dont les volants ont des airs de réclames ;

 

Sur les bancs verts, des clubs d’épiciers retraités

Qui tisonnent le sable avec leur canne à pomme,

Fort sérieusement discutent les traités,

Puis prisent en argent, et reprennent : ” En somme !… “

 

Épatant sur son banc les rondeurs de ses reins,

Un bourgeois à boutons clairs, bedaine flamande,

Savoure son onnaing d’où le tabac par brins

- Déborde - vous savez, c’est de la contrebande ;

 

Le long des gazons verts ricanent les voyous ;

Et, rendus amoureux par le chant des trombones,

Très naïfs, et fumant des roses, les pioupious

Caressent les bébés pour enjôler les bonnes…

 

- Moi, je suis, débraillé comme un étudiant,

Sous les marronniers verts les alertes fillettes :

Elles le savent bien ; et tournent en riant,

Vers moi, leurs yeux tout pleins de choses indiscrètes.

 

Je ne dis pas un mot : je regarde toujours

La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles :

Je suis, sous le corsage et les frêles atours,

Le dos divin après la courbe des épaules.

 

J’ai bientôt déniché la bottine, le bas…

- Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres.

Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas…

- Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres…

 

Arthur Rimbaud CœurFemme clignant de l'œil

 

 

XYZ000
Visiteur

Ce jour-là, j'ai bien cru tenir quelque chose et que ma vie s'en trouverait changée.
Mais rien de cette nature n'est définitivement acquis.

Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs.

Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centre de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre, et qui, paradoxalement, est peut-être notre moteur le plus sûr.

 

Nicolas Bouvier,,, L'Usage du monde

 

Belle soirée mes poètes... CœurCœurCœurCœurCœurCœurCœurCœurCœurCœurCœur

utilisateur_supprimé
Non applicable

 

 

 CœurCœurCœur

BEAUX PARCHEMINSFemme clignant de l'œil

XYZ239
Visiteur

<p>bonjour ami"es poetes poetesses :<BR /><BR />MAMAN .<BR /><BR />Comme tu me manques !<BR />tu es partie trop vite<BR />et aujourdhui encore<BR />j'ai tant besoin de toi.<BR /><BR />je.me.souviens quand.<BR />je te.disais " maman je t'aime ,<BR />tu es la.plus.belle du monde"<BR />tu repondais " dis pas de betise "<BR />et je.me fachais.<BR /><BR />Maman je t'aime !<BR />chez nous.c'est vrai ' on etait pas riches<BR />et papa travaillait , douze heures par jours.<BR />Parti quand on se levait<BR />Couchait.quand il rentrait.<BR /><BR />quand on.etait pas sage " tu disais<BR />attend ! j'vais l'dire.au pere !<BR />et tu ne disais rien ...<BR /><BR />Maman.je.t'aime si tu m'entends.<BR />meme si le pere noel n'existait pas.<BR />meme sans beaux tabliers roses ou bleux<BR />ni de souliers vernis ou de beaux rubans<BR />dans les cheveux.<BR /><BR />c'est aujourdhui que j'aimerais<BR />te dire de vive voix tout cela.<BR />mais tu n'est plus la !<BR />il.y a si longtemps.deja.<BR /><BR />tu distribuais tant d'amour<BR />a ta nombreuse couvee<BR />malgre tout le travail qu'elle.te.donnait.<BR />et la.machine.a.laver<BR />c'etait ta.planche.et ta brosse<BR />pour laver le.linge de tes gosses. qui.se chamaillaient.et.pourtant s'aimaient.<BR /><BR />Maman merci pour.cette belle fratrie!<BR />et vois tu " si.tu m'entends ...<BR />sache que mon coeur d'enfant<BR />qui ne.mentait.pas<BR />te trouvait la plus belle.maman<BR /><BR />maman tu me.manques ! je t'aime .<BR /><BR />pas copie/Colle . takare

Dans la secheresse on decouvre les bonnes sources
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
XYZ239
Visiteur
??????? j'ai foiré

MAMAN
comme tu me manques tu es partie trop vite.
et aujourd'hui encore , plus que jamais .
j'ai tant besoin de toi maman.

Je me.souviens quand je te disais "
maman.Je t'aime , tu es la plus belle
tu me.repndais "ne.dis pas de betise "

maman Je t'aime !
chez nous.c'est vrai ;
on n'était pas riches et pourtant ;
mon père travaillait 12 heures par jour.
Parti.quand on se levait
couchait quand il rentrait le.soir

Quand on était.pas sage tu disais;
Attend.! je vais l'dire.au père!!!
statu ne disais jamais rien ,
Maman Je t'aime .

Même.si.le.père noël n'existait pas .
meme.sans beaux.tabliers roses ou bleus.
ni de souliers vernis
ou de rubans.colorés dans les.cheveux..

tu donnais ton amour comme tu pouvais
a ta.nombreuse couvee
malgré.tout.le travail qu'elle.te donnait
Et la.machine à.laver
c'était ta planche.et ta brosse
pour laver le.linge.de tes gosses.
qui.se.chamaillaient et pourtant.s'aimmaient .

Maman merci ! pour cette belle.fratrie
et vois tu si tu m'entends ;
sache que mon. cœur d'enfant
qui ne.pensait pas ;
te.trouvait vraiment la.plus.belle .

maman tu me.manques ! je t'aime .

takare moi.

Dans la secheresse on decouvre les bonnes sources
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.

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