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utilisateur_supprimé
Non applicable
LE PARFUM

Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d'encens qui remplit une église,
Ou d'un sachet le musc invétéré ?

Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré !
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise

De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,

Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure.

C Baudelaire

Bises Abeill dmc
utilisateur_supprimé
Non applicable
Le verre blanc porte bonheur
quand il est rempli de vin rouge
et quand il redevient tout blanc
dedans tout un univers bouge
Oh temps joli compère
compère de mauvais temps
Oh joli temps qu'on perd
et qu'on gagne en même temps
voilà bien de tes tours
On arrive d'où
on ne sait pas
Et l'on s'en va de-ci de-là
dans l'eau d'ici
dans l'au-delà
l'au-delà de qui
l'au-delà de quoi
Et si l' on tombe au fond d'un puits
la faute à quoi
la faute à qui
Et puis au fond du puits
la buée haletante du mensonge
ne ternit pas la lumière du jour
sur le miroir de la nuit
et la beauté toujours berce
et réveille en plein soleil
la vérité trop souvent endormie
et lui chante en couleurs
les échos de la vie

Jacques Prévert
XYZ239
Visiteur
connais tu ?

petit prince
connais tu
d'anciennes étoiles dans
ton univers ?
Est ce que le temps passe chez toi
ou il n'existe pas ?
Connais tu des effondrements
ou des bombardements .de météorites ?
Qui.detruisent les novas ?

à tu connu autrefois
dans ton espace infini
ces étoiles devenues poussières ?
Emportees par des ouragans stellaires ? À tu vu des collisions millénaires ?

As tu connu un astre magnetique
à l'electrique émotion
de nuages brûlants ?
ou d'autres soleils ?
À tu rencontré des nuées de baudruches
ou météorites aux dérives paresseuses ?
connais.tu des guerres de l'espace ?
Des cimetières de soldats
et des milliards d'étoiles innocentes
Abandonnées à l'oubli du temps infini?

Est ce propre à la terre ?
ces croisades et ces guerres ?
inutiles.tourments ?
Que.décident.les grands
en dépit du bon sens
et de tout entendement ?

Notre.planète et si belle !
et cette beauté se paie
en monnaie de.vie et de sang
depuis.des millénaires imbibée
et voilà pourquoi
sur.les collines et dans les champs
poussent les rouges coquelicots
graines de.sang .

takaré

Un jour.je rencontrerai la vie en moi , la joie qui se cache.dans ma vie
"Tagore "

Bonne journée mes poètes .Sophia juju fra alwena -cheyenne lire-thym creo .et.merci.de.vous .
Dans la secheresse on decouvre les bonnes sources
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
XYZ239
Visiteur

<p>Orgueuilleuse<BR /><BR />En ton exile penchée<BR />flanquee d'ombres et de lumière<BR />cyclique changeante tu es .<BR />sur.un rayon.ou demi lune<BR />blême au.rond.visage .<BR />tu.te.mires  en la.tranquillité<BR />ou.ton reflet s'egare<BR />sur.ses vagues en toute.sérénité .<BR />on voit parfois.deux lunes s'y jeter<BR />dont une.seule à le.secret<BR />de l'univers et son éternité<BR /><BR />Quand l'eclypse te.visite<BR />ombrageuse tu te.fais<BR />aux caprices.de selene<BR />le soleil.amoureux.se soumet<BR />c'est la.nuit.de plein jour<BR />dans l'alcove de l'infini<BR />le rendez -vous est consommé<BR /><BR />Ô toi reverbere de.nos.nuits<BR />né du même ventre que la.terre<BR />toi instigatrice .des mystères<BR />entend la complainte de ta.sœur !<BR />GÉ lentement .se meurt<BR />oxy-gêne- peine .<BR />tandis que tu nages la hau />dans ta siderale tranquillité .<BR /><BR />takare<BR /><BR />

Dans la secheresse on decouvre les bonnes sources
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
XYZ239
Visiteur
En ton exile penchée ,
flanquée
d'ombre.et de.lumière
cyclique changeante de toute.éternité
sur.un rayon ou.demi lune
ou blême rond visage
tu te mires en la tranquillité
ou ton reflet s'egare
sur ses vagues en toute sérénité
On voit parfois.deux lunes s'y.jeter
dont une seule.à le secret
de l'univers et son éternité

quand l'eclypse te.visite
ombrageuse tu te fais
aux caprice.de.selene
le soleil amoureux se.soumet .
c'est la nuit de plein jour
dans l'alcove de l'infini
le rendez vous. d'amour
des deux.astres; est consommé

Ô toi reverbere de nos nuit
né du même ventre que.la terre
GÉ lentement se.meurt
"occis " gêne " en peine
tandis que toi la.haut
tu nages dans.la.tranquillité .

takare .
est conso
Dans la secheresse on decouvre les bonnes sources
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
XYZ239
Visiteur
caprices.nuits SSSSSSS
Dans la secheresse on decouvre les bonnes sources
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
XYZ000
Visiteur

c'est beau...

que cette poésie jamais ne cesse...

qu'il est bon ce partage

 

La salle est bleue.
La boisson est dorée,
remplie de petites gorgées curieuses.
Languissants, des chercheurs
écoutent d’autres invités,
dans une fumée parfumée.
Dans cette tapisserie,
les conversations glissent et respirent,
convexes et concaves.

 

La salle est rose.
La boisson est pâle.
Furtivement l’air devient épais.
Un rideau dévoile, puis un autre,
des rires nus,
Applaudissements confus,
parmi des ouis désireux
et des nons négligents.

 

La salle est rouge.
La boisson est transparente.
Les murs suintent.
Les chûtes exagèrent.
Des encouragements titubent des divans.
Les murmures spectraux envahissent la fête.
S’épanouissant, l’air bouillonne.

 

La salle est orange.
La boisson est finie.
Les lys de tigre tourbillonnent
le long des bêtes persanes.
Des chapeaux melon et des jupons à fleur,
de la dentelle noire et de mouchoirs en soie,
demeurent, demeurent…
Chatouilleuses et frissonnantes, les ombres vacillent.

 

La salle est brune.
Les verres vides, éparpillés.
Débordées, les bavardages fiévreux,
les chimères se couchent bas,
se racontent des vérités obscures.
Elles respirent la brûlure de l’air,
devenue de la braise.

L’air est bleu, du charbon.
Des saphirs dans de l’eau boueuse,
Leurs silhouettes sont noyées et oubliées.
Les mains instinctives, emmêlées.


La salle est grise.
Les fenêtres sont ouvertes,
La lumière remplit la pièce d’une brise argentée.

Trébuchants, les oursins se réveillent
de dessous les rochers,
et sortent de l’eau salée.
Somnambules,
sous un ciel illuminé
d’étoiles passantes.

 

Chloe Douglas,,, la nuit blanche

 

 

utilisateur_supprimé
Non applicable
" Penché sur sa motobécane, Chim s'écrase sur son guidon afin de gagner bien trois kilomètres à l'heure. N'importe, grisé par la sensation de vitesse, il boit tout l'air du soir... Ah ! La liberté .
À plus de 47,550 kilomètres à l' h. eure, il fonce.vers le but de son voyage. S'il relevait la tête, il verrait déjà Chartres, fléché en gothique tout au bout de la plaine .

Jean Vautrin , CANICULE
XYZ239
Visiteur

<p>On hoit parfois.deux.lunes.dont une.seule.a.le.secret de l'eternite .(  parfois meme le reflet de  trois ...

Dans la secheresse on decouvre les bonnes sources
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
Les reflets de lune.jpg
utilisateur_supprimé
Non applicable
Le vieil original, son infatigable sourire aux lèvres, se leva d'un bond, prit une branche et, comme elle n' était pas assez longue, il se mit à marcher sur l'eau.
Sous le regard médusé des jeunes moines, il crocheta le candidat à la noyade et le tira jusqu'à la berge sans même mouiller les pans de sa robe rapiécée.
L'histoire miraculeuse fit le tour du monastère. On tenait désormais le vieux pour un saint, un bodhisattva caché, un Bouddah vivant. Il en prit ombrage car il ne supportait pas d'être un objet de dévotion. Il gagna une autre province où il se cacha dans la fourmillière d'un vaste monastère.

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