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02/11/2013 14h47
Le regard singulier d' une femme galante
Qui se glisse vers nous comme un rayon blanc
Qiand la lune onduleuse envoie au lac tremblant,
Quand elle y veut baigner sa beauté nonchalante ;
Le dernier sac d'écus dans les doigts d'un joueur ;
Un bai.ser. libertin de le maigre Adeline ;
Les sons d'une musique énervante et câline,
Semblable au cri lointaint de l'humaine douleur,
Touf cela ne vaut pas, ô bouteille profonde,
Les beaumes pénétrants que ta panse féconde,
Garde au coeur altéré du poète pieux ;
Tu lui verses l'espoir, la jeunesse et la vie,
-Et l'orgueil, ce trésor de toute gueuserie,
Qui nous rend triomphants et semblables aux Dieux !
BAUDELAIRE
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02/11/2013 16h17
Bonjour Abeille Fra Sophia Juju Wes et tous,
Pierres de silence
Le vierge, le vivace
Ô les nuits désertées du bel aujourd'hui
Les enfants se cassent les mains sur la glace
Triste et nue comme un grand reposoir
Rien ne murmure aux oreilles des allumés de midi
Les lucides éveillés aux joues couvertes de sang automatique
Cent pieds au-dessus de moi gît l'agneau blessé de cent coudées vaines
Souris vertes grillées comme un colimaçon innocent
Les nappes trop blanches ruissellent aux pieds des serveurs
je ne tuerai pas le loup
Je guiderai les pas de la vieille en pain d'épice sur les heurtoirs de fièvre
Les ossements sous les pattes des Grands-ducs
Les portes carnassières
Petit cheval blanc qui n'a jamais navigué
Michelle, ma belle, qui ne retrouvera jamais son chat
Chaton et rond et rond petit patagon
J'attends que le sublime cogne à ma porte
J'attends de le reconnaître
Même s'il s'enfuit je le possèderai
je t'ai reconnu, sublime !
Maintenant, je te traquerai jusqu'à la fin de mes jours
Sans répit
Sans trêves
Tu es coupable, sublime
Tu es menteur et faux grossier
Pastiche potiche de bois vert au revers des empaillés de vie
Fourrés de châtaignes et de marrons
De coups de pieds et de gifles
De coups de sang
De coups du lapin,
et de coupables activités
Nous n'irons plus au bois pleurer sur la porte de proie
Nous avons coupé les buis
Griffé les semis de perles
cloué les enfants nus aux nuages
Le loup a montré patte blanche
et le vide a fait semblant d'être
Vite
Courir plus vite que la pensée
harceler le vide avec une fourchette en **bleep**
À quoi bon
Lorsque la page se commet de crasse
Ne reste rien des sillages de vent
Que le plaisir des yeux pour pleurer
Pleurer si vite que la larme se cueille
Nous n'irons plus au bois
J'ai l'aile brisée
Petit cheval blanc ne peut s'envoler
Grand-duc désossé sur les pierres de silence.
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Bonne nuit les poétes,Rosame,Heart
,Juliette,Fra,Créo
,Alwena,et toutes et tous ![]()
Nuit
Aimée, unis ton coeur au mien pendant la nuit :
que dans notre sommeil ils dissipent l'obscur
comme un double tambour combattant dans le bois
contre l'épais rempart du feuillage mouillé.
Nocturne traversée, sommeil aux braises noires
interceptant le fil des raisins de la terre
ainsi qu'un train absurde en sa ponctualité
et sans cesse traînant l'ombre et les pierres froides.
Mon amour, relie-moi à ce mouvement pur,
cette ténacité qui frappe en ta poitrine
comme un cygne englouti et dont battent les ailes.
Qu'à l'interrogation du ciel et des étoiles
réponde le sommeil avec sa seul clé,
avec sa porte unique et que l'ombre a fermée.
Pablo Neruda
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Je ne sais pas comment
j'ai commencé à écrire
c'était lentement avec un arbre
ou avec un ciel
qui restaient dans la langue
C'était un silence qui m'apprenait
à l'intérieur de chacun des mots
le ciel et le silence
Christian Viguié
Bellle nuit mes étoiles dmc. merci et bô poèmes...
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03/11/2013 08h14
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposé sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté deux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gu.eu.le,
L'autre mime en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Baudelaire, L' ALBATROS
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<p><P><p>Les trois vertus. CHALES PEGUY.:........Ce qui m'etonne dit dieu , c'est l'esperance . Et je n'en reviens pas. ......Cette esperance qui n'a l'air de rien du tout...cette petite fille esperance .immortelle ...Car mes trois vertus.dit dieu . Les.trois vertus mes creatures ...Mes filles mes enfants . Sont.elles memes comme mes autres creatures . De la race des hommes . La foi est une epouse fidele . La charite une mere.....Une mere ardente , pleine de coeur . Ou une.soeur ainee. ....qui est comme une mere .L'esperance est une petite fille.de rien.du tout ....Qui est venue.au monde a noel de l'annee derniere ..Qui joue encore avec le.bonhomme.janvier ..avec ses petits sapins en bois d'allemagne couverts de givre .Peints Et avec la creche pleine de paille que les betes ne mangent pas . ..Puisqu'elles sont en bois.....C'est une petite fille pourtant qui traverse les mondes .Cette petite fille de rien du tout . Elle seule portant les.autres qui traversera les mondes revolus
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<p>creo si tu nous lis puisque tu es sur la mer de la serinite. te fais pas prier. je te vois pecher en ligne .la truite argentee. au fond de l'onde claire .plus rapide qu'un fraie. legere et gracieuse . et la mouche beau mensonge et la pour l'attraper qu'elle m'entende .et qu'elle plonge et craint de la happer. bise creo tu nous manques. reviens vite.
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03/11/2013 23h07
La vie est un songe
Tout n'est plein ici bas que de vaine apparence,
Ce qu'on donne à sagesse est conduit par le sort,
L'on monte et l'on descend avec pareil effort,
Sans jamais rencontrer l'état de consistance.
Que veiller et dormir ont peu de différence,
Grand maître en l'art d'aimer, tu te trompes bien fort
En nommant le sommeil l'image de la mort,
La vie et le sommeil ont plus de ressemblance.
Comme on rêve en son lit, rêver en la maison,
Espérer sans succès, et craindre sans raison,
Passer et repasser d'une à une autre envie,
Travailler avec peine et travailler sans fruit,
Le dirai-je, mortels, qu'est-ce que cette vie ?
C'est un songe qui dure un peu plus qu'une nuit.
Jacques Vallée DES BARREAUX (Auteur)
Très douce nuit
Sophia Abeille MaJuju Fra WesBro et à toute Ame sous la rime.![]()