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Coucou Yenda, Lamoune, Syrphe, Al, Juju, Hearty et tous et toutes
Victor HUGO (1802-1885)
La coccinelle
Elle me dit : Quelque chose
Me tourmente. Et j'aperçus
Son cou de neige, et, dessus,
Un petit insecte rose.
J'aurais dû - mais, sage ou fou,
A seize ans on est farouche,
Voir le **bleep** sur sa bouche
Plus que l'insecte à son cou.
On eût dit un coquillage ;
Dos rose et taché de noir.
Les fauvettes pour nous voir
Se penchaient dans le feuillage.
Sa bouche franche était là :
Je me courbai sur la belle,
Et je pris la coccinelle ;
Mais le **bleep** s'envola.
- Fils, apprends comme on me nomme,
Dit l'insecte du ciel bleu,
Les bêtes sont au bon Dieu,
Mais la bêtise est à l'homme.
Bonne journée à tous et toutes
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09/04/2015 09h14
<< Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du Soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon ; tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage ;
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les bords des Royaumes du vent.
La Nature envers vous me semble bien injuste. >> "
Jean De La Fontaine, Le Chêne et le Roseau
Belle journée ensoleillée les ami(e)s 😉
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@utilisateur_supprimé a écrit :
" Le Chêne un jour dit au Roseau :
<< Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du Soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon ; tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage ;
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les bords des Royaumes du vent.
La Nature envers vous me semble bien injuste. >> "
Jean De La Fontaine, Le Chêne et le Roseau
Belle journée ensoleillée les ami(e)s 😉
Votre compassion lui répond l'arbuste
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce soucis
Les vents me sont moins qu'a vous redoutables ,
Je plie et ne romps pas ,Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courbé le dos ;
Mais attendons la fin . Comme il disait ces mots ,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le nord eut portés jusque la dans ses flancs
L'arbre tient bon le roseau plie ;
Le vent redouble ses efforts ,
Et fait si bien qu'il déraciné
Celui qui la tête au ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient l'Empire des morts
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Bonjour fra , une fable reprise a Esope . le roseau et l'olivier .
Le roseau et l'olivier
Disputaient de leur endurance
De leur force et de leur fermeté
L'olivier reprochait. Au roseau son impuissance
Et sa facilité à céder à tous vents
Le roseau garda le silence et ne répondit mots
Or le vent je tarda pas à souffler avec violence
Le roseau secoué et courbé par le vent
S'en tira facilement .
Mais l'olivier résistant au vent ,fut cassé par sa violence
Cette fable montre que ceux qui cèdent
aux circonstances et a la force
Ont l'avantage sur ceux qui rivalisent
Avec de plus puissants qu'eux .
Pas toujours.
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JEAN ARNOUIH 1962
Le chêne dit un jour au roseau
N'êtes vous pas lasse d'écouter cette fable ?
La morale est détestable !
Les hommes bien légers de l'apprendre aux marmots
Plier ,plier toujours , n'est ce pas déjà trop
Le pli de l'humaine nature ?
"Voire dit le roseau , il ne fait pas trop beau .
Le vent qui secoue vos ramures
(Si j'en puis juger a niveau de roseau )
Pourrait vous prouver d'aventure ,
Que nous autres petites gens si faibles,
Si chétifs, si humbles , si prudents
Dont la petite vie est le soucis constant ,
Résistons pourtant mieux aux tempêtes du monde
Que certains orgueilleux qui s'imaginent grands ""
Le vent se lève sur ces mots , l'orage gronde
Et le souffle profond qui dévaste les bois
Tout comme la première fois ,
Jette le chêne fier qui le narguait a terre ;
"Hé bien dit le roseau , le cyclone est passé ;
Il se tenait courbé par un reste de vent -
Qu'en dites vous donc mon compère ?
(Il ne se fut jamais permis ce mot avant )
Ce que j'avais prédit n'est il pas arrivé ?
On sentait dans sa voix la haine satisfaite
Avec son morne regard allumé
Le géant qui souffrait blessé
De mille morts. De mille peines
En un sourire triste et beau
Et avant de mourir regardant le roseau
Lui dit"" je suis encore un chêne ""
Un paysan vaint à passé
qui cherchait de l'herbe pour ses bêtes
d'une main rageuse et meurtrière
Arracha le roseau comme une vulgaire
Motte de foin.
Pour petit roseau qui courbait sous le vent
La force de la main de l'homme
Fut plus forte que le cyclone
Fourrage ne sera plus roseau.
MORALITÉ :
S'il ne faut pas être vaniteux
Il ne faut pas non plus
se réjouir du malheur des autres .
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10/04/2015 09h26
merci infiniment pour tes beaux partages et ta sagesse...
Très heureux et fier de te compter parmi mes amies !
Belle fin de semaine , le Printemps est là, les hirondelles de retour... profitons-en 🙂
BizzzZZZ
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Coucou les poètes
Philippe FABRE D'EGLANTINE (1750-1794)
Il pleut, il pleut, bergère
Il pleut, il pleut, bergère,
Presse tes blancs moutons,
Allons sous ma chaumière,
Bergère, vite, allons.
J'entends sur le feuillage
L'eau qui tombe à grand bruit ;
Voici, voici l'orage,
Voici l'éclair qui luit.
Bonsoir, bonsoir, ma mère,
Ma soeur Anne, bonsoir !
J'amène ma bergère
Près de nous pour ce soir.
Va te sécher, ma mie,
Auprès de nos tisons.
Soeur, fais-lui compagnie ;
Entrez, petits moutons.
Soupons: prends cette chaise,
Tu seras près de moi ;
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi :
Goûte de ce laitage ;
Mais tu ne manges pas ?
Tu te sens de l'orage ;
Il a lassé tes pas.
Eh bien, voici ta couche ;
Dors-y jusques au jour ;
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un **bleep** d'amour.
Ne rougis pas, bergère :
Ma mère et moi, demain, Bonne journée à tous et toutes
Nous irons chez ton père
Lui demander ta main.
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11/04/2015 23h32
Hello syrphette et tous les poètes 🙂 Belle nuit et doux rèves à vous *****Bises
de Maurice Carême :
L'ENFANT
A quoi jouait-il cet enfant ? Personne n'en sut jamais rien On remarquait bien, certains jours, Mais où s'en allait-il ainsi Dès qu'il refermait les paupières,
MER DU NORD |
IL OFFRAIT DU COEUR
Donc, il offrait du coeur
Avec un tel sourire
Qu'on s'empressait d'ailleurs
En tous lieux de le dire.
On en voulait partout,
Mais on finit pourtant
Par se demander où
Il en trouvait autant.
Et il riait dans l'ombre.
C'était son propre coeur
Vaste comme le monde
Qu'il offrait à la ronde,
Offrait pour un sourire
Qui répondait au sien,
Offrait rien que pour dire
Aux gens : "Portez vous bien"
DÉFIER LE DESTIN
(M.Carême)