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XYZ422
Contributeur Confirmé

@syrphe a écrit :

Le chant du cygne est plus beau et plus puissant le jour de sa mort ,dit on depuis l'antiquité ...

Socrate affirmait que c'était par prescience ,car il savait qu'il allait pouvoir accéder à un monde meilleur ,le paradis ? 

Pas étonnant que le chant des banchies soit si effrayant ,si mélodieux  lui qui exprime toujours tristesse , mélancolie ou encore la souffrance indicible et ineffable , transcendantale , celle qui met l'ame en face de sa propre finitude ,de son propre emprisonnement.

L'âme enfermée dans l'esprit

L'esprit enfermé dans le corps

Le corps enfermé  dans une condition

Une condition enfermée dans une société

Une société enfermée dans un état

Un état enfermé par les décisions égoïstes des gouvernants.

Nous sommes des haricots  Et ils veillent à ce que nous ne  puissions jamais germer.

 

Ne.Pas souffrir ,vite ma morphine ...

La je.me sens mieux.

 

R.R image.jpg

 

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Je vous offre un  verre  d'hydromel nectar des dieux  pour remonter le moral ...

 Bonne nuit.les poètes


 

XYZ422
Contributeur Confirmé

@utilisateur_supprimé a écrit :
Chaînes

Ôtez-moi ces chaînes
Que je vois la ville
Que je connaisse encore
Ces reines de beauté
Qui défilaient la nuit
Sur des chars allumés
Tandis que des capsules
De Brahma éventées
Jonchaient le macadam
Dans l'asphalte incrustées
Comme autant de médailles
Qui les auraient tentées
Ôtez-moi ces chaînes
Que je voie l'été
Que je goûte à nouveau
À ce que j'ai goûté
Que je voie la chenille
Où je suis monté
Que je sente les guenilles
De ce monde tout à côté
Et ces milliers de familles
Se glisser, se glisser

Gerard Manset.... (ext)

Belle nuit les poètes 🙂

 

XYZ422
Contributeur Confirmé

@sophia57 a écrit :

Bonjour les poètes Femme très heureuse

 

Victor Hugo

 

CE QUE DIT LA BOUCHE D’OMBRE

 

L’homme en songeant descend au gouffre universel.
J’errais près du dolmen qui domine Rozel,
À l’endroit où le cap se prolonge en presqu’île.
Le spectre m’attendait ; l’être sombre et tranquille
Me prit par les cheveux dans sa main qui grandit,
M’emporta sur le haut du rocher, et me dit :

 

*

 

Sache que tout connaît sa loi, son but, sa route ;
Que, de l’astre au ciron, l’immensité s’écoute ;
Que tout a conscience en la création ;
Et l’oreille pourrait avoir sa vision,
Car les choses et l’être ont un grand dialogue.
Tout parle, l’air qui passe et l’alcyon qui vogue,
Le brin d’herbe, la fleur, le germe, l’élément.
T’imaginais-tu donc l’univers autrement ?
Crois-tu que Dieu, par qui la forme sort du nombre,
Aurait fait à jamais sonner la forêt sombre,
L’orage, le torrent roulant de noirs limons,
Le rocher dans les flots, la bête dans les monts,
La mouche, le buisson, la ronce où croît la mûre,
Et qu’il n’aurait rien mis dans l’éternel murmure ?
Crois-tu que l’eau du fleuve et les arbres des bois,
S’ils n’avaient rien à dire, élèveraient la voix ?
Prends-tu le vent des mers pour un joueur de flûte ?
Crois-tu que l’océan, qui se gonfle et qui lutte,
Serait content d’ouvrir sa g.ueule  jour et nuit
Pour souffler dans le vide une vapeur de bruit,

Et qu’il voudrait rugir, sous l’ouragan qui vole,
Si son rugissement n’était une parole ?
Crois-tu que le tombeau, d’herbe et de nuit vêtu,
Ne soit rien qu’un silence ? et te figures-tu
Que la création profonde, qui compose
Sa rumeur des frissons du lys et de la rose,
De la foudre, des flots, des souffles du ciel bleu,
Ne sait ce qu’elle dit quand elle parle à Dieu ?
Crois-tu qu’elle ne soit qu’une langue épaissie ?
Crois-tu que la nature énorme balbutie,
Et que Dieu se serait, dans son immensité,
Donné pour tout plaisir, pendant l’éternité,
D’entendre bégayer une sourde-muette ?
Non, l’abîme est un prêtre et l’ombre est un poëte ;
Non, tout est une voix et tout est un parfum ;
Tout dit dans l’infini quelque chose à quelqu’un ;
Une pensée emplit le tumulte superbe.
Dieu n’a pas fait un bruit sans y mêler le verbe.
Tout, comme toi, gémit ou chante comme moi ;
Tout parle. Et maintenant, homme, sais-tu pourquoi
Tout parle ? Écoute bien. C’est que vents, ondes, flammes
Arbres, roseaux, rochers, tout vit !

Tout est plein d’âmes.

 

 


 

mcp2
Contributeur Confirmé

Bonjour à tous et toutes

 

 

À Aurore

 

 

La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.

pieris_napi.jpg

 

Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.

 

Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.

 

George Sand

 

XYZ000
Visiteur

Je reste émerveillée
Du clapotis de l’eau
Des oiseaux gazouilleurs
Ces bonheurs de la terre
Je reste émerveillée
D’un amour
Invincible
Toujours présent

Je reste émerveillée
De cet amour
Ardent
Qui ne craint
Ni le torrent du temps
Ni l’hécatombe
Des jours accumulés

Dans mon miroir
Défraîchi
Je me souris encore
Je reste émerveillée
Rien n’y fait
L’amour s’est implanté
Une fois
Pour toutes.
De cet amour ardent je reste émerveillée.

 

Andrée Chedid

sophia57
Contributeur Confirmé

Bonne nuit les poètes  Femme très heureuse

 

 André Velter ( pour Chantal Mauduit, son Amour ,trop tôt disparue dans les sommets du Népal)

 

 

AIMER


Longtemps j’ai fait mon miel du néant
Comme à la bouche vient l’eau des limbes
Certains soirs
Comme il est doux de s’éloigner de soi
Sans un adieu
De quitter ce qui n’a pas clairement de nom
Une zone d’avant qui Un no man’s land de quoi
Royaume si profond dans une tourbe sombre
Avec le sommeil en visiteur confiant


Je ne pensais qu’au peu d’angoisse qui me hante
A me savoir fardeau de l’oubli
Egal au seul poids de la peau et des os
Jusqu’à ton corps sous l’avalanche
Jusqu’à tes yeux dans le noir


La peur ne m’a pas envahi
Elle rôde mais ne règne pas
Les choses ont perdu au change
Je n’ai plus foi dans les pierres
A peine dans le soleil et les sables


Je m’accroche à des mots en boucle
Dont la musique est une ivresse
Aimer d’un amour sans limite
Aimer d’un amour sans espoir
Aimer dire et redire que je t’aime
Aimer ainsi comme l’amour aime
Me laisse un destin d’assonances
Martelées jusqu’au délire


Et chaque atome des univers
Il y a
L’impensable que je pense
L’énigme que j’embrasse
La quadrature de toi

 

utilisateur_supprimé
Non applicable

Douce nuit Les Poètes et Poètesses,

 

 

 

 

"Allons plus vite " 

 


Et le soir vient et les lys meurent
Regarde ma douleur beau ciel qui me l’envoie
Une nuit de mélancolie

Enfant souris ô sœur écoute
Pauvres marchez sur la grand' route
Ô menteuse forêt qui surgit à ma voix
Les flammes qui brûlent les âmes

Sur le boulevard de Grenelle
Les ouvriers et les patrons
Arbres de mai cette dentelle
Ne fais donc pas le fanfaron
Allons plus vite nom de Dieu
Allons plus vite

Tous les poteaux télégraphiques
Viennent là-bas le long du quai
Sur son sein notre République
A mis ce bouquet de muguet
Qui poussait dru le long du quai
Allons plus vite nom de Dieu
Allons plus vite

La bouche en cœur Pauline honteuse
Les ouvriers et les patrons
Oui-dà oui-dà belle endormeuse
Ton frère
Allons plus vite nom de Dieu
Allons plus vite....

 

 

 

 

   SOPHIA Cœur

Alwena
Contributeur Master

 

Bonjour Syrphe et les poètes Femme très heureuse....

 

Grand bonjour Sophia, très heureuse de ta visite Cœur.... merci......Femme heureuse A bientôt j'espère .... prends soin de Toi, prenez soin de vous les poètes .....

 

 

In memory ---- pour mes deux frères... CœurCœur

 

 

http://youtu.be/aAPBWFcw1oA

 

 

[Moïse, Ramsès]


R: Bien sûr qu'un jour s'en va pour l'un et pour l'autre s'en vient
Bien sûr les étoiles se meurent quand le ciel s'éteint
C'est notre amour qui n'aura jamais de lendemain
Mon frère

M: Bien plus qu'un monde qui s'ouvre à l'un et pour l'autre chavire
Bien plus qu'une mer qui supplie quand la source est tarie
C'est tout notre amour qui s'éloigne des rives et se perd
mon frère

R: Tout s'oublie
Chacun avec sa peine
Que le temps nous reprenne
Les souvenirs
D'un frère

M: Chacun avec sa peine
Que le temps nous apprenne
A nous aimer
En frère

R: Bien sûr que la terre est brûlée quand la pluie l'oublie
Bien sûr que tout est cri puisqu'on se l'est jamais dit
Bien sûr l'amour puisqu'il ne peut plus grandir, s'enterre
Mon frère

 


M: Bien plus qu'un dernier regard peut décider d'une vie
Bien plus que cette fin d'espoir que le courant charrie
C'est un amour qui ne trouvera pas de rivière
Mon frère

R: Tout s'oublie
Chacun avec sa peine
Que le temps nous reprenne
Les souvenirs
D'un frère

M: Chacun avec sa peine
Que le temps nous apprenne
A nous aimer
En frère

R: Puisqu’on ne sera toujours
Que la moitié d'un tout
M: Puisqu'on ne sera jamais
Que la moitié de nous
Que la moitié,
Que la moitié de nous
Mon frère....
R: Bien sûr que rien ne pourra jamais nous l'enlever
M: Bien plus que tout ce que la vie peut nous accorder


M+R: L'amour sera toujours cette moitié de nous qui reste
A faire
Mon frère

 

 

 

 

roses.jpg

XYZ414
Contributeur Confirmé
Bonsoir les gentil(les poètes
XYZ000
Visiteur

 

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