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28/04/2014 21h05
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http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=s5xmbxynOXc
concerto for *dmc... good night stars omh
Le Nuage Et L'Oiseau.
Lorsque nous suivons des yeux l'oiseau qui, dans l'espace, plane ou bat des
ailes, tourne, monte et redescend, ce n'est pas là, pour nous, une vision
inerte. Nous sentons, à je ne sais quel frémissement et quel élan intérieur, que
nous sommes avec l'oiseau. L'image de son mouvement éveille en nous, à quelque
degré, son mouvement même. Je dis en nous, mais ce n'est pas dans notre
organisme. Il est bien vrai qu'il pourrait, dans une certaine mesure, mimer le
mouvement de l'oiseau. Il y a entre tous les êtres de gauches analogies : nous
pourrions battre des bras quand il bat des ailes, nous hausser sur la pointe des
pieds et tendre de tout notre corps vers les hauteurs de l'espace, pour nous
élever avec lui...
Il est littéralement exact de dire que notre âme vole avec le nuage ou avec
l'oiseau. Il ne faut pas dire, avec de faux poètes qui gâtent tout, qu'elle
devient l'oiseau, le nuage, car cette expression forcée, au lieu d'abolir tout à
fait, comme elle y prétend, notre propre individualité organique, en réveille
maladroitement le souvenir. L'âme ne pourrait devenir oiseau qu'à la condition
de jouer, dans le corps de l'oiseau, le rôle qu'elle joue dans son propre corps.
Ainsi, elle ne serait affranchie de son propre organisme que pour être liée et
limitée à un organisme étranger. Ce qui fait justement la joie des
contemplations poétiques, c'est cette liberté vague de l'âme qui se mêle à toute
activité et ne s'emprisonne dans aucune. Entre le mouvement cérébral qu'éveille
en nous la vue des nuages flottants et cette vision elle-même, il y a évidemment
une étroite correspondance, par laquelle notre âme est comme mêlée aux nuages.
Le mouvement même des nuages ne prend, pour nous, un sens, de la vie, qu'à la
condition que notre âme s'y unisse et y répande, en secret, son propre
mouvement. On peut donc dire, en ce sens, que c'est le mouvement de notre âme
qui fait le mouvement du nuage, comme il fait le mouvement de notre corps. Mais
il n'y a pas un rapport organique grossier. C'est dans la sphère purement
cérébrale que toutes ces relations se nouent ; et dire que l'âme devient nuage,
c'est réveiller l'organisme qui dormait, c'est faire évanouir le charme délicat
d'une liberté indéfinie. Mais il reste vrai que le moi n'est plus circonscrit à
son propre organisme, que le cerveau, dans l'ordre même du mouvement, est
beaucoup plus vaste que notre corps, et contient des richesses que le corps ne
suffit point à manifester. Ainsi nous voyons peu à peu le moi s'élargir et
déplacer son centre de l'organisme individuel, où il est d'abord comme enfermé,
vers la liberté immense du monde.
Jean Jaurès
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29/04/2014 09h20
Et, de ses pieds palmés frottant le pavé sec,
Sur le sol raboteux traînait son blanc plumage.
Près d'un ruisseau sans eau la bête ouvrant le bec
Baignait nerveusement ses ailes dans la poudre,
Et disait, le cœur plein de son beau lac natal :
<< Eau, quand donc pleuvras-tu ? quand tonneras-tu, foudre ? >>
Je vois ce malheureux, mythe étrange et fatal,
Vers le ciel quelquefois, comme l'homme d'Ovide,
Vers le ciel ironique et cruellement bleu,
Sur son cou convulsif tendant sa tête avide,
Comme s'il adressait des reproches à Dieu !
Charles Baudelaire , LE CYGNE (ext.)
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Bonsoir les poètes,Squarabee
,Juliette,Heart,Alwena,Yenda,Chahine,Fra ,Créo et toutes et tous
belles chansons d'Amour
Jacques Brel
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d´une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu´à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D´atteindre l´inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l´étoile
Peu m´importent mes chances
Peu m´importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l´or d´un mot d´amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s´éclabousseraient de bleu
Parce qu´un malheureux
Brûle encore, bien qu´ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s´en écarteler
Pour atteindre l´inaccessible étoile.
Daran "une sorte d'eglise" ....magnifiques paroles à partager ![]()
Je voulais pour nous deux bien mieux qu´une croyance
Alors je t´ai trouvé une sorte d´église
Dont les murs ne sont pas couverts de faïence, ni de marbre
Les vitraux je les brise, les piliers sont des arbres
L´autel est un rocher tapissé de lichen
On y parle, ni pardon, ni péché
On n´y fait pas l´commerce de douleurs et de peines
On n´y adore ni Dieu ni Diable
Mais la beauté des corps et le sort qui a mis ton amour dans mes veines
Je nous veux sans frontières, sans limites et sans lois
Je veux te respirer, te vivre et vivre en toi
Et croire qu´avant nous tout ça n´existait pas
Nous deux, nous méritons bien plus haut qu´une voûte
Alors je t´ai trouvé une plaine sans routes
Et sans autre limite que les points cardinaux
Et sans traces que celles de nos chevaux qui absorbent l´espace
Au sommet d´une colline j´allume une flamme
Pour qu´on sache qu´un homme une femme
Fêterons sous la Lune la nuit de l´origine
Sacrifice au bohneur de leurs âmes, au futur de leurs fils
Ici les Dieux s´adorent sans aucun artifice
Je nous veux sans frontières, sans limites et sans lois
Je veux te respirer, te vivre et vivre en toi
Et croire qu´avant nous tout ça n´existait pas
Et croire qu´avant nous tout ça n´existait pas

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BIZZZ MA SWEET BEE...
BIZZZ MES POETES...
Riche du désert de mon cri
Je, scribouilleur sous-saigné
Te donne à fleurs de mots
La nuit qui postillonne
À l’enfant ses étoiles.
Je ne veux pas pour toi
D’une vie sans histoires
Tu as droit au rire
Éclaté des bourgeons
Tu as droit d’affouage
Aux forêts du bonheur
Droit à ce goût qui nous vient
De plus loin que nos rêves
Au goût d’un jour fumé
Jusqu’au bout du mégot
Au goût de pomme à naître
A l’arbre de nos faims.
Je te donne la Vie
A cueillir mon amour
Aux branches basses des poèmes
Je voudrais qu’il t’en reste à jamais
Une saveur de fruit mûr
Comme un soleil fondu
Dans la bouche du temps.
Il y a tant de promesses
Nées aux lèvres des chemins
Tant de désirs qui nous attendent
Devant la porte des mémoires…
Qu’apparaisse enfin ce pays
Où l’arbre de l’instant éternel
Me cache la forêt des souvenirs
En ce premier matin de la vie
Je compte nos soleils
Au bord du bonheur.
Jacques Viallebesset,,, Je te donne

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29/04/2014 23h05
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@utilisateur_supprimé a écrit :
Ça alors ! Mais que tient-elle la tite abeille ?
Hello .Bonjour ! Bon un brin de muguet pardi!!! C'est bientôt 1er mai


