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C'est
C’est la réalité des photos qui sont sur mon cœur que je veux
Cette réalité seule elle seule et rien d’autre
Mon cœur le répète sans cesse comme une bouche d’orateur et le redit
À chaque battement
Toutes les autres images du monde sont fausses
Elles n’ont pas d’autre apparence que celle des fantômes
Le monde singulier qui m’entoure métallique végétal
Souterrain
Ô vie qui aspire le soleil matinal
Cet univers singulièrement orné d’artifices
N’est-ce point quelque œuvre de sorcellerie
Comme on pouvait l’étudier autrefois
À Tolède
Où fut l’école diabolique la plus illustre
Et moi j’ai sur moi un univers plus précis plus certain
Fait à ton image
Guillaume Apollinaire
Belle soirée ma sweet bee, mon ptit prince, my sister, ma langoustine, my heart, Wes, pibi, yendami, jac ?, gys ?
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<p>belle soiree ma jujubelle . alwena sophia heart lutin yenda pbd creo fra et tous tous tous
Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
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Bonsoir les poétes,Squarabee,Juliette,PBdu 28,Alwena,Heart,Yendami,Fra,Créo
et toutes et tous ![]()
Credo
je crois à l’opacité solitaire
au pur instant de la nuit noire
pour rencontrer sa vraie blessure
pour écouter sa vraie morsure
je crois à ces chemins
où le corps avance dans l’esprit
où l’on surprend
le bruit de fond des univers
par ces yeux
que la nuit
a pleurés en nous
par ces yeux que la vie
a lavés en nous
je crois comme Trakl
qu’il faut habiter la lumière
par un long questionnement
sans réponse
je crois à Zoran Music
dessinant ses fa g ots de cadavres
sur de mauvais papiers
trouvant encore la vie
au fond du désarticulé
au fond de l’incarné
au fond de l’éprouvé
exorciste
vertical
je crois aux cassures
de fièvre
aux sursauts de nuit
aux césures de nerf
je crois
qu’il faut prendre appui
sur le vent
s’agenouiller en mer
et se vouer
à l’infini
Zéno Bianu, Infiniment proche
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Caligula - II
De roses vermeilles
Nos champs sont fleuris,
Et le bras des treilles
Tend à nos corbeilles
Ses raisins mûris.
Puisque chaque année
Jetant aux hivers
Sa robe fanée,
Renaît couronnée
De feuillages verts,
Puisque toute chose
S'offre à notre main
Pour qu'elle en dispose,
Effeuillons la rose,
Foulons le raisin ;
Car le temps nous presse
D'un constant effort ;
Hier la jeunesse,
Ce soir la vieillesse,
Et demain la mort.
Étrange mystère !
Chaque homme à son tour
Passe solitaire
Un jour sur la terre ;
Mais pendant ce jour,
De roses vermeilles
Nos champs sont fleuris,
Et le bras des treilles
Tend à nos corbeilles
Ses raisins mûris.
La nature s'est créée un cruel châtiment : l'homme
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04/02/2014 09h24
Acres saveurs, rêves divin, vivante mort,
Délicieux oubli des femmes trop aimées
Et des chagrins passés qui nous ruinent encor.
Maîtresses de jadis que je croyais parfaites,
Monstres câlins, amour, caprice, cruauté,
Les drogues sont pour moi tout ce que vous nous êtes,
Moins les noirs lendemains de l'infidélité.
Elles versent la vie enivrante et factice,
Le sommeil excité, le mensonge troublant,
L'âme ivre, anéantie, obéit au Caprice
Du Rêve qui l'emporte, et lorsque s'éveillant
Impuissante, elle assiste à la mort d'un beau songe,
Lorsqu'elle nous revoit, notre âme croit rêver :
C'est la réalité qui lui semble mensonge.
Vous êtes les débris d'un rêve inachevé.
Charles BAUDELAIRE , LE PSEUDO-ÉPILOGUE
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Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.
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04/02/2014 11h24
Elle se penche sur moi
Le cœur ignorant
Pour voir si je l'aime
Elle a confiance elle oublie
Sous les nuages de ses paupières
Sa tête s'endort dans mes mains
Où sommes-nous
Ensemble inséparables
Vivants vivants
Vivant vivante
Et ma tête roule en ses rêves
Paul ÉLUARD , L'Amour la poésie , 1929
Bonjour Abeill et tous...
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Dans la.detresse les bons amis... Patience l'herbe deviendra du lait.