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10/01/2014 06h30
Contes des sages du Tibet , ext. 🙂
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10/01/2014 06h59
Conversation entre Howard Cutler et SS le Dalaï-Lama
Interesting no ? 🙂
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Des roses sur la mer, des roses dans le soir,
Et toi qui viens de loin, les mains lourdes de roses !
J’aspire ta beauté. Le couchant fait pleuvoir
Ses fines cendres d’or et ses poussières roses…
Des roses sur la mer, des roses dans le soir.
Un songe évocateur tient mes paupières closes.
J’attends, ne sachant trop ce que j’attends en vain,
Devant la mer pareille aux boucliers d’airain,
Et te voici venue en m’apportant des roses…
Ô roses dans le ciel et le soir ! Ô mes roses !
Renée Vivien,,, Roses du soir
Belle soirée ma sweet bee *dmc
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10/01/2014 22h39
IMMORTEL (de Tajadirt Ismma)
Était-ce un songe ?
Cette mer à mes pieds, sublime et majestueuse
Au loin, j’aperçois une blessure lumineuse
Ce sont les premiers rayons du soleil reflétant à l’horizon
Ce décor est irréel, aurais-je perdu la raison ?
Était-ce un songe ?
Tout à coup, un parfum subtile me transporte vers les nuages
Cet effluve m’est familière mais s’enfuit tel un mirage
Me laissant des souvenirs datant d’un autre âge
Une sensation bizarre m’envahit,
Comme si le passé revenait écrire une dernière page
Était-ce un songe ?
Soudain, je me sens plonger dans un autre monde
Et mes yeux me brûlent à vouloir percer la brume vagabonde
À travers le brouillard, une silhouette s’avance
Le temps s’est arrêté,
Était-ce un songe ?
Cet homme majestueux qui s’avance vers moi
N’est autre que Jdi, qui trop tôt nous quitta
Tu m’accueillis de ton regard, si beau et si perçant
Tu ne me dis pas un mot et pourtant
Était-ce un songe ?
Dans ce silence je compris l’essentiel,
Tu n’es jamais parti, et sur moi tu veilles
J’ai lu dans tes yeux, la réponse à toutes mes questions
La brume s’est dissipée, je vois le bonheur à l’horizon.
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10/01/2014 22h54
L'homme a, pour payer sa rançon,
Deux champs au tuf profond et riche,
Qu'il faut qu'il remue et défriche
Avec le fer de la raison ;
Pour obtenir la moindre rose,
Pour extorquer quelques épis,
Des pleurs salés de son front gris
Sans cesse il faut qu'il les arrose.
L'un est l'Art, et l'autre l'amour.
- Pour rendre le juge propice,
Lorsque de la stricte justice
Paraîtra le terrible jour,
Il faudra lui montrer des granges
Pleines de moissons, et des fleurs
Dont les formes et les couleurs
Gagnent le suffrage des Anges
Baudelaire, LA RANÇON
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Du soleil nu dans l´air
Et dévaler les pentes
Les vallées indolentes
Dans leurs tenues d´hiver
Puis humer le grand air
En rêvant d´infini
De soleil de minuit
De trains dans les vapeurs
De refaire chaque erreur
Comme si de rien n´était
Songer au bord de mer
Au vent dedans les terres
Aux astres qui scintillent
Longtemps après la vie
Aux baigneurs démodés
Dans leurs tenues d´été
En rêvant d´impossible
Au fond du cœur, possible
Qu´on ait des remords
Mais on rentre à bon port
Comme si de rien n´était
Comme si de rien n´était
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Bonsoir les poètes Abeille,Juliette,Heart,Alwena,Fra,Créo
et toutes et tous ![]()
Pablo Neruda
LA POÉSIE
Et ce fut à cet âge... La poésie
vint me chercher. Je ne sais pas, je ne sais d'où elle surgit, de l'hiver ou du fleuve.
Je ne sais ni comment ni quand,
non, ce n'étaient pas des voix, ce n'étaient pas
des mots, ni le silence :
d'une rue elle me hélait,
des branches de la nuit,
soudain parmi les autres,
parmi des feux violents
ou dans le retour solitaire,
sans visage elle était là
et me touchait.
Je ne savais que dire, ma bouche
ne savait pas
nommer,
mes yeux étaient aveugles,
et quelque chose cognait dans mon âme,
fièvre ou ailes perdues,
je me formai seul peu à peu,
déchiffrant
cette brûlure,
et j'écrivis la première ligne confuse,
confuse, sans corps, pure
ânerie,
pur savoir
de celui-là qui ne sait rien,
et je vis tout à coup
le ciel
égrené
et ouvert,
des planètes,
des plantations vibrantes,
l'ombre perforée,
criblée
de flèches, de feu et de fleurs,
la nuit qui roule et qui écrase, l'univers.
Et moi, infime créature,
grisé par le grand vide
constellé,
à l'instar, à l'image
du mystère,
je me sentis pure partie
de l'abîme,
je roulai avec les étoiles,
mon coeur se dénoua dans le vent.
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12/01/2014 00h03
Danke Schön. 🙂
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12/01/2014 19h38
Vu d'un peu loin ça faisait un effet splendide.
Le Petit Prince 🙂
Cuckoo Squarabee *dmc
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12/01/2014 23h57
Il n'est pas un instant où près de toi couchée
Dans la tombe ouverte d'un lit,
Je n'évoque le jour où ton âme arrachée
Livrera ton corps à l'oubli [...]
Quand ma main sur ton coeur pieusement écoute
S'apaiser le feu du combat,
Et que ton sang reprend paisiblement sa route,
Et que tu respires plus bas,
Quand, lassés de l'immense et mouvante folie
Qui rend les esprits dévorants,
Nous gisons, rapprochés par la langueur qui lie
Le veilleur las et le mourant,
