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Bonjour les poètes ...
Syrphe, ta poésie et ton tableau sur le clown sont absolument merveilleux .... waaaaaaa, t'es vraiment très douée .... je suis scotchée à chaque fois !!!
bravo ma petite mésange bisous
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Merci vous etes gentilles les etoiles poetiques
Ta video aussi ma cheyenne aux nuages est magnifique .
Bises à vous toutes et tous et bonne soiree
Sans oublier les absents qui nous manquent
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Retrouver la parole de Jacques Viallebesset
Tout ce qu’on ne sait pas dire
Le cœur échoué par les grands fonds de solitude
Et la peine la déception et la souffrance qu’on élude
Malgré les fenêtres ouvertes sur l’avenir
Par l’élan écarlate du cœur
Et cet espoir toujours en retard sur lespoir
Ce printemps jaillissant dans les greniers de la mémoire
Ces mains tendues comme des brassées de fleurs
Mais aussi ces matins bleus éclaboussés de délivrance
Ou le ciel s’envole tellement haut
Qu’on en arrive à croire que le monde et les humains sont beaux
Que le bonheur et la Joie sont une éternelle jouissance
Tout ce qui palpite et s’embrase un moment
Cette farine des cœurs du plus fin grain
Et les moissons du ciel au creux de nos mains
Les yeux et les rires des amis de froment
Mais encore ces frissons de la chair
Et ces épaules nues où errent de frais parfums
Quand les femmes s’élargissent comme des plaines sous le soleil de Juin
Et que les clochettes de leur rire sonnent clair
Et puis ce battement d’ailes que l’âme fait
Comme ces grands oiseaux qui embrassent l’espace
Quand dans l’instant éternel deux vies s’enlacent
Et qu’un court moment la tendresse caresse la Vérité.
Ce puissant désir et amour obstiné de la Vie
Je l’écrirai, le dirai, le chanterai, le danserai
Quand Je aura la parole retrouvée.
Où que tu sois sister take care
Bizzz les poètes...
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@sophia57 a écrit :
Bonjour les poètes,Squarabee,Juliette,Alwena,Heart,Fra,Chahine et toutes et tous elle font rêver vos photos,rêvons vacances
MER CARAÏBE
PAR René Depestre
Dès la plus lointaine enfance la mer te met en accord cosmique avec les êtres, les lieux, les plantes, les animaux, les pierres, les pluies et les fables enchantées du
monde.C'est l'utérus initial
le passé amniotique
la source chaude au départ
le réel merveilleux
autour du cordon ombilical.
Dès les bancs de l'école
la mer t'apprend
à être toujours de mèche
avec libellules et papillons
poissons et colibris
eaux et galets des rivières
fêtes et souffrances de la vie.
L'école est située sur une falaise
le golfe de
Jacmel est son grand voisin bleudans la classe la mer caraïbe
nous offre l'ailleurs qui protège de son aura
le prodige indigo du ciel et des vagues
l'éclat contagieux de l'écume associée
au mystère fascinant de la langue française.
La mer lave chaque mot de la vie que l'aventure de
Christophe
Colomb a passé au bouchon brûlé* ou à la chauxdes pièges sémantiques : indien, blanc, noir, mulâtre, jaune
il y a un grand arc qui vibre avec la double corde créole et francophone ; il y a la mer, médiatrice de la parole française, qui lie en joyeuse mesure de mère îles et
terres fermes, saveurs et sortilèges du pays natal ; il y a l'a b c maternel de la mer qui met sous tes sandales de poète son vital élan de sel et de liberté.
Belle journée à toutes et tous
Oui comme dit juliette .ou que tu sois chère sophia.
Et si tu nous faisais un signe ? Tu nous manque
Bonne nuit à vous tous les poetes
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Bon jeudi à tous et toutes
Merveilleux poèmes de vous tous et des photos qui les accompagnent
C'est toujours la première fois
Artiste : Jean Ferrat
Enfin enfin je te retrouve
Toi qui n'avais jamais été
Qu'absente comme jeune louve
Ou l'eau dormante au fond des douves
S'échappant au soleil d'été
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras http://www.chartsinfrance.net/Jean-Ferrat/id-103152458.html
C'est toujours la première fois
Absente comme souveraine
Qu'on voit entre deux haies passer
O toi si proche et si lointaine
Dès que l'amour file sa laine
Entre nos doigts désaccordés
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois
La faim de toi qui me dévore
Me fait plier genoux et bras
Je n'aurais pas assez d'amphore
Ni de mots encore et encore
Pour y mettre son terme bas
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois
La soif de toi par quoi je tremble
Ma lèvre à jamais desséchée
Mon amour qu'est-ce qu'il t'en semble
Est-ce de vivre ou non ensemble
Qui pourra m'en désaltérer
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois
L'amour de toi par quoi j'existe
N'a pas d'autre réalité
Je ne suis qu'un nom de ta liste
Un pas que le vent sur la piste
Efface avant d'avoir été
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois
Bonne journée à tous
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Bonsoir mcp belle chanson de ferrat. Merci.
10h déjà qu'on a perdu les poètes depuis ton poste. Ce soir pas le courage. Bonne nuit à st'ykipass
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Bonsoir Syrphe Mc et toutes et tous amoureux de la poésie
J'ai trouvé ceux-ci, courts certes mais très beaux...Ils prouvent, mais ça tout le monde le sait, que la poésie est universelle et sans frontières.
Peu m’importe les oiseaux de pierre
les algues lisses les chevaux fous
et la face nue de mes planètes
peu m’importe l’épaule et le sein
l’insulte et le joyau.
Tu coules toujours immense
dans mes paupières jusqu'à l’impudique
dénouement. Chair matinale qui me regarde.
Poème de Djamel Amrani (Algérie)
********
Offrez l' un à l' autre votre coeur mais sans en devenir le possesseur.
Car seule la main de la vie peut contenir vos coeurs.
Et dressez vous côte à côte mais pas trop près.
Car les pilier qui soutiennent le temple se dressent séparés,
Et le chêne ne s'élève point dans l' ombre du cyprès.
Sur votre chemin commun, créez des espaces et laissez-y danser les vents du firmament.
Poème de Khalil Gibran (Liban)
**********
Et ce dernier également magnifique...
Femme nue, femme noire
Vétue de ta couleur qui est vie,
de ta forme qui est beauté
J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains
Et voilà qu'au coeur de l'Eté et de Midi,
Je te découvre, Terre promise, du haut
Et ta beauté me foudroie en plein coeur,
Fruit mûr à la chair ferme, sombres
lyrique ma bouche
Savane aux horizons purs, savane qui
Vent d'Est
Tamtam sculpté, tamtam tendu
Ta voix grave de contralto
est le chant spirituel de l'Aimée
poème de Leopold Sédar Senghor (Sénégal)
Bonne nuit et beaux rêves les poètes
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@pbdu28 a écrit :
Bonjour à tous,
Comment allez-vous les poètes et poètesses ?
L'enfance
Qu'ils étaient doux ces jours de mon enfance
Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin,
je coulai ma douce existence,
Sans songer au lendemain.
Que me servait que tant de connaissances
A mon esprit vinssent donner l'essor,
On n'a pas besoin des sciences,
Lorsque l'on vit dans l'âge d'or !
Mon coeur encore tendre et novice,
Ne connaissait pas la noirceur,
De la vie en cueillant les fleurs,
Je n'en sentais pas les épines,
Et mes caresses enfantines
Étaient pures et sans aigreurs.
Croyais-je, exempt de toute peine
Que, dans notre vaste univers,
Tous les maux sortis des enfers,
Avaient établi leur domaine ?
Nous sommes loin de l'heureux temps
Règne de Saturne et de Rhée,
Où les vertus, les fléaux des méchants,
Sur la terre étaient adorées,
Car dans ces heureuses contrées
Les hommes étaient des enfants.
A toi pour toi .notre petite soeur de la poésie . Bise
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Bonsoir Chère Syrphe et tous les poètes ....
Un poème de Jean-Pierre Calloc'h (dit Bleimor) -1903- , poète groisillon, île de Groix, face à Lorient (dept 56)....
LA MER
Je t'aime, ô mer profonde,
Qui hurles comme une bête,
Quand souffle l'ouragan
Quand je vois tes vagues,
Courir, par tronçons,
Du côté de mon île.
J'aime ta plainte,
Qui vient, sur la brise,
Jusqu'à mon lit-clos ;
Et les joyeuses sônes,
Que tu chantes dans le lointain,
Dans la douce paix de la nuit.
Et aussi, à midi,
Je vois avec amour,
Le soleil étincelant,
Du haut du large firmament,
Verser sa lumière de feu,
Sur ton onde silencieuse.
Je t'aime, ô mer bleue !
Et pourtant dans mon coeur,
Tu mis un grand chagrin :
Beaucoup parmi mes parents chéris,
Ont été emportés par toi,
Et dorment dans tes flots profonds.
Où sont-ils, tous les miens,
Que tu avalas obscurément,
De ta **bleep** sans pitié ?...
Hélas! Là-bas, au large,
Promenés sans fin par les vagues,
Ils sont Dieu sait où !
Et je devrais, à présent,
En grossissant ma voix,
Te maudire sans cesse,
Mais, tout de bon, je ne puis,
Quand je te vois lécher,
Les rochers de mon île chérie.
Je t'aime, je t'aime !
Tant pis, ma douleur,
J'étoufferai ton gémissement!
A toi mon coeur, ô mer,
Et si je quitte l'Armor,
Je mourrai sans toi!
Que j'Aime "ma Bretagne"......
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@XYZ239 a écrit :
rosame est il une autre vie?
est 'il.un autre endroit ?
vraiment je ne sais pas !
s'il est un autre monde
meme si.c'est l'infini
ou une vie vagabonde
que ce soit ici bas
l'enfer ou le paradis
s'il est une autre vie
que ce soit avec toi.
si je.pouvais choisir
de venir vers toi
je marcherais sur le chemin
pour te retrouver de
dés demain
et nous aimer comme autrefois
pour toute l'eternite
que tu sois pauvre ou roi
qu'importe l'endroit
si je suis dans.tes bras
et s'il le.faut je prierai
tous les saints dieu et diable
je mangerai a leur table
l'hostie le venin
pour etre aupres de toi ;
je braverais s'il le fallait
toutes les lois
pour te rejoindre
dans cet autre monde
dont on ne nous parle pas
au delà.de la.frontière
dont on ne.revient pas
derrière ce miroir
ou je sais que tu me.vois
et nous serions unis jusqu'à la fin.des temps
brûlant l'amour aux.feux.du ciel .
brûlure éternelle
soudés à tout.jamais astre gemellaire
au regard de vénus témoin fidèle
nous scitilleront l'amour.diamant .
j'irai te
J'irai te retrouver...