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@utilisateur_supprimé a écrit :
Belle soirée stardusts omh 🙂
Demain , la sonde Rosetta , lancée il y a dix ans, se trouvera à 100 km de la comète Tchourioumov-Guérassimenko, le but étant de larguer le robot Philae d'une hauteur de 2/3 km
pour la harponner et y atterrir en novembre... l'astre cheveulu se trouve actuellement à 400 millions de km environ... Quelle aventure
Elle frôle un astéroïde rosetta est réveillée
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07/08/2014 22h18
Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance comme un divin remède à nos impuretés.
__________________ Charles Baudelaire
Belle soirée * * *
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08/08/2014 16h04
Bonjour Ami(e)s Poètes
J'ai redécouvert, avec plaisir, Patti Smith. Merci Syrphe MaJuju Fra. Merci. A poster sur le Sujet Musique.
SI LA VIE EST UN SONGE
Si la vie est un songe
A quoi bon me tourmenter
Je puis m'enivrer sans remords
Et si j'en viens à tituber
Je m'endormirai sous le porche de ma demeure
A mon réveil un oiseau chante parmi les fleurs.
Je lui demande quel jour nous sommes.
Il me répond : au printemps,
la saison où l'oiseau chante !
Je me sens étrangement ému
Et prêt à m'épancher.
Mais je me reverse à boire
Et je chante tout le jour
Jusqu'à ce qu'apparaisse la lune du soir.
Et quand mes chants se taisent
Je n'ai plus conscience de ce qui m'entoure. (Li-Taï-Po)
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Bonjour les poètes
Victor Hugo
L’homme en songeant descend au gouffre universel.
J’errais près du dolmen qui domine Rozel,
À l’endroit où le cap se prolonge en presqu’île.
Le spectre m’attendait ; l’être sombre et tranquille
Me prit par les cheveux dans sa main qui grandit,
M’emporta sur le haut du rocher, et me dit :
Sache que tout connaît sa loi, son but, sa route ;
Que, de l’astre au ciron, l’immensité s’écoute ;
Que tout a conscience en la création ;
Et l’oreille pourrait avoir sa vision,
Car les choses et l’être ont un grand dialogue.
Tout parle, l’air qui passe et l’alcyon qui vogue,
Le brin d’herbe, la fleur, le germe, l’élément.
T’imaginais-tu donc l’univers autrement ?
Crois-tu que Dieu, par qui la forme sort du nombre,
Aurait fait à jamais sonner la forêt sombre,
L’orage, le torrent roulant de noirs limons,
Le rocher dans les flots, la bête dans les monts,
La mouche, le buisson, la ronce où croît la mûre,
Et qu’il n’aurait rien mis dans l’éternel murmure ?
Crois-tu que l’eau du fleuve et les arbres des bois,
S’ils n’avaient rien à dire, élèveraient la voix ?
Prends-tu le vent des mers pour un joueur de flûte ?
Crois-tu que l’océan, qui se gonfle et qui lutte,
Serait content d’ouvrir sa g.ueule jour et nuit
Pour souffler dans le vide une vapeur de bruit,
Et qu’il voudrait rugir, sous l’ouragan qui vole,
Si son rugissement n’était une parole ?
Crois-tu que le tombeau, d’herbe et de nuit vêtu,
Ne soit rien qu’un silence ? et te figures-tu
Que la création profonde, qui compose
Sa rumeur des frissons du lys et de la rose,
De la foudre, des flots, des souffles du ciel bleu,
Ne sait ce qu’elle dit quand elle parle à Dieu ?
Crois-tu qu’elle ne soit qu’une langue épaissie ?
Crois-tu que la nature énorme balbutie,
Et que Dieu se serait, dans son immensité,
Donné pour tout plaisir, pendant l’éternité,
D’entendre bégayer une sourde-muette ?
Non, l’abîme est un prêtre et l’ombre est un poëte ;
Non, tout est une voix et tout est un parfum ;
Tout dit dans l’infini quelque chose à quelqu’un ;
Une pensée emplit le tumulte superbe.
Dieu n’a pas fait un bruit sans y mêler le verbe.
Tout, comme toi, gémit ou chante comme moi ;
Tout parle. Et maintenant, homme, sais-tu pourquoi
Tout parle ? Écoute bien. C’est que vents, ondes, flammes
Arbres, roseaux, rochers, tout vit !
Tout est plein d’âmes.
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Sur ton visage de craie
J'ai vu l'horreur de ta chute
Et tu me laisses seule éplorée
Tu as choisi un autre but,
Plus haut que tous les sommets
Qui te fit de moi infidèle,
Tu as emporté tes secrets
Plus haut que la voûte du ciel,
J'avais semé un champs d'arums
Et accroché toutes mes étoiles,
Dans le ciel de mes espérances
ma rivale à tout emporté,
Sous le printemps des avalanches
Elle porte le deuil de ma souffrance,
Je ne saurais la détester
Nous l'avons tant aimé ensemble.
Takare...