- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
Avec son autorisation
On laisse toujours derrière soi,
Son enfance son âge,
On laisse derrière soi,
Ses amis ses parents
On oublie quelques fois un trop plein de bagages
On laisse bien des mots
Emportés par le vent
On laisse derrière soi un regard un visage
On laisse des douleurs un appel déchirant
On laisse bien des pleurs parfois même
Un visage
Dès colères des cris des rires d'enfants
On laisse derrière soi des désirs des presages
Dès espoirs insensés des maisons des jardins
On laisse derrière soi Dès poèmes un refrain
Mais le coeur au cours de ce long voyage
Emporte toujours un immense chagrin .
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
Allons enfants de la patrie
Allons enfants de tout pays
Le jour de gloire doit arriver
Gloire de paix Et liberté Faisons en une réalité
Contre nos semblables
La tyrannie doit cesser
L'étendard sanglant doit tomber
Les armes citoyens !
Il faut les brûler Osons la paix!
Plus de guerres de bataillons
Ou faisons la à la misère
Chères compagnons
C'est la seule valable révolution
Marchons ensemble vers un même horizon
Le chant humain
Est un même sang
Qu'il soit d'ici ou bien d'ailleurs
Il a toujours la même couleur
Et quand il coule les mères pleurent
Fils de toutes nations
Chantons chantons!
Un chant de paix à l'unisson
Marchons marchons !
Tous dans la même direction
Allons enfants de toutes patries
Les champs de bataille
Sont des bourreaux
Laissons pousser les champs de blés
Et au milieu les coquelicots
Fleurs soupirs des sangs versés
N'oublions jamais tous les dormeurs
Du poemes d'Arthur Rimbaud.
Elle
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
Bonjour les poètes et toutes et tous
Odile Caradec
Un violon dans la nuit
Profite donc des arbres quand ils sont encore nus
dans le train qui t'emporte
Ils sont seuls, ils sont nus
et leurs bois sont pareils à tes cornes internes
Ils ont mille regards et te regardent toi
qui te laisses emporter
Profite de leurs hampes, de leurs sommeils de harpes
tu vois, leurs profondeurs mangent toute la terre
La nuit, ils la projettent dans le reste du monde
la peur ne les joint pas, ils sont pleins de musique
On n'a pour leur parler que le jeu de ses mains
qui, elles aussi, sont pleines de sentiers et de sèves
Dans le ciel on entend se projeter les arbres
si tu ne sais leurs noms, qu'importe !
Ils sont les ténébreux, les mangeurs d'herbe pure
ils sont les offensés, tributaires de l'air
Le crépuscule monte et toutes les planètes
s'emparent de leurs cimes
le sang captif s'évade
la lune s'arrondit
un violon dans la nuit
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
L'ORAGE et le silence
Le silence ,tout à coup !
L'atmosphère devient lourde
Et le ciel orageux se fait noir
De nuages menaçants
L'aire pèse et les arbres fremissent
Ils écoutent le silence ,
qui précède le bruit
Du déluge qui s'annonce
Dans l'odeur souffrée
Du tonnerre près à gronder
Les oiseaux se sont tus
Les hirondelles rasent le sol
Et l'eclair qui surgit
Blesse le ciel de zébrures rougits
Comme le feu incandescent
Du forgeron qui façonne
sur l'enclume qui chantonne
L'épée qui va frapper
Et frappe le marteau qui résonne
Frappe la foudre qui tonne
Quelques nuages téméraires
Tentent une ouverture de bleu clair
Et le soleil en profite
Pour y peindre un arc-en-ciel
Une colombe blanche fiere
A laissé son ombre sur la terre
La nature a signé la paix
Jusqu'à la prochaine colère.
TKR
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
08/07/2014 19h31
" Tout individu a en lui même un point fixe, mais Tara n'était qu'une ride joyeuse dans le rapide courant des choses vers le bleu de l'infini. Rien ne l'attachait au passé, ni à l'avenir, sa destinée était d'aller toujours en avant . "
Rabindranath Tagore, Le Vagabond.
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline
De l'attendre avec un petit bouquet d'eglantines
J'ai cueilli les fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu
J'ai attendu attendu elle n'est jamais venue
Ho ho
Elle n'est pas venue :):)
Bzzzz elle viendra bientôt , promis !
Bisouuu
Bonne nuit les poètes bises 🙂
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
J'attendrai toujours ton retours .
Car l'oiseau qui s'enfuit
Revient toujours dans son nid
- Marquer comme nouveau
- Ajouter aux favoris
- S'abonner à ce post
- S'abonner au fil RSS de ce post
- Imprimer
- Signaler
11/07/2014 10h33
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est trés bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gu eules
À la Gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout'seule
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l' on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps on aime plus.
Léo Ferré