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Vital d'AUDIGUIER DE LA MENOR :

 

- Faire l'amour alors qu'il me défait -

Faire l'am.our alors qu'il me défait,
Et tout défait, l'am.our même défaire,
Le défaisant, le rendre plus parfait,
Le parfaisant, l'éprouver plus contraire.

 

Se délecter aux plaies qu'il me fait,
Chanter l'honneur de mon fier adversaire ;
Et de cent maux endurés en effet
Ne rapporter qu'un bien imaginaire.

 

Cacher son mal de crainte de le voir,
Crier merci de faire son devoir,
En même temps se louer et se plaindre,

 

Se détester et se faire la cour
Se mépriser et soi-même se craindre,
C'est en deux mots la défaite d'amour.

XYZ000
Visiteur

.

vu ton ange gardien ma bee Smiley clignant de l'œil on pense tous à toi et à chahine... et on poétise... Yalla ! ! !

bizzz my sister Smiley très heureux my heart Smiley très heureux mon fra Smiley très heureux ma langoustine Smiley très heureux petit bouquet (lu Wes today Smiley très heureux) Yenda Smiley très heureux 

XYZ000
Visiteur

Une femme m’attend
Une femme m’attend, elle contient tout, rien n’y manque;
Mais tout manquerait, si le **bleep** n’y était pas, et si pas
la sève de l’homme qu’il faut. Le **bleep** contient tout, corps, âmes,
Idées, preuves, puretés, délicatesses, fins, diffusions,
Chants, commandements, santé, orgueil, le mystère de la maternité,
le lait séminal, Tous espoirs, bienfaisances, dispensations,
toutes passions, amours, beautés, délices de la terre,
Tous gouvernements, juges, dieux, conducteurs de la terre,
C’est dans le **bleep**, comme autant de facultés du **bleep**, et toutes
ses raisons d’être.

Sans douté, l’homme, tel que je l’aime, sait et avoue les délices
de son **bleep**, Sans doute, la femme, telle que je l’aime, sait et
avoue les délices du sien.

Ainsi, je n’ai que faire des femmes insensibles,
Je veux aller avec celle qui m’attend, avec ces femmes qui ont le sang
chaud et peuvent me faire face, Je vois qu’elles me comprennent et
ne se détournent pas.

Je vois qu’elles sont dignes de moi. C’est de ces femmes que je veux
être le solide époux. Elles ne sont pas moins que moi, en rien;
Elles ont la face tannée par les soleils radieux et les vents qui passent,
Leur chair a la vieille souplesse divine, le bon vieux ressort divin;
Elles savent nager, ramer, monter à cheval, lutter, chasser, courir, frapper,
fuir et attaquer, résister, se défendre.

Elles sont extrêmes dans leur légitimité, - elles sont calmes, limpides,
en parfaite possession d’elles-mêmes. Je t’attire à moi, femme.

Je ne puis te laisser passer, je voudrais te faire un bien;
Je suis pour toi et tu es pour moi, non seulement pour l’amour de nous,
mais pour l’amour d’autres encore, En toi dorment de plus grands héros,
de plus grands bardes.
Et ils refusent d’être éveillés par un autre homme que moi.
C’est moi, femme, je vois mon chemin;
Je suis austère, âpre, immense, inébranlable, mais je t’aime;
Allons, je ne te blesse pas plus qu’il ne te faut,
Je verse l’essence qui engendrera des garçons et des filles dignes
de ces Etats-Unis; j’y vais d’un muscle rude et attentionné,
Et je m’enlace bien efficacement, et je n’écoute nulles supplications,
Et je ne puis me retirer avant d’avoir déposé ce qui s’est accumulé
si longuement en moi, A travers toi je lâche les fleuves endigués
de mon être, En toi je dépose un millier d’ans en avant,
Sur toi je greffe le plus cher de moi et de l’Amérique,
Les gouttes que je distille en toi grandiront en chaudes et puissantes
filles, en artistes de demain, musiciens, bardes; Les enfants que
j’engendre en toi engendreront à leur tour, Je demande que des hommes
parfaits, des femmes parfaites sortent de mes frais amoureux;
Je les attends, qu’ils s’accouplent un jour avec d’autres, comme
nous accouplons à cette heure, Je compte sur les fruits de leurs
arrosements jaillissants, comme je compte sur les fruits des
arrosements jaillissants que je donne en cette heure.
Et je surveillerai les moissons d’amour, naissance, vie, mort,
immortalité, que je sème en cette heure, si amoureusement.

 

Walt Whitman, Feuilles d’herbes

XYZ414
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utilisateur_supprimé
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Bonsoir CœurCœurCœur Fra Abeille Sophia Al Wes MaJuju et tous appréciant,

 

Si vous me le permettez, une jolie mélodie à partager avec vous...J'espère qu'elle vous plaira tout autant que j'ai eu plaisir à la réécouter. Que de souvenirs!

Ps: J'étais très loin d'imaginer que le Texte était de Ch. Baudelaire.

 

 

   http://www.youtube.com/watch?v=81fU0G3-XC0&feature=player_detailpage 

 

 

utilisateur_supprimé
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Oups! La Vidéo précédente avec le Texte de Baudelaire n'est pas passée. Grrr... Excusez-moi. Femme triste

çA m'apprendra à fatiguer le Pc. (plus que fainéant ces derniers temps). J'aimerais tellement partager avec vous.

Bisous et bonne soirée.

- Je retente-.

utilisateur_supprimé
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VERS POUR LE PORTRAIT DE
M. HONORÉ DAUMIER

Celui dont nous t'offrons l'image,
Et dont l'art, subtil entre tous,
Nous enseigne à rire de nous,
Celui-là, lecteur, est un sage.

C'est un satirique, un moqueur,
Mais l'énergie avec laquelle
Il peint le Mal et sa séquelle
Prouve la beaute de son cœur.

Son rire n'est pas la grimace
De Melmoth ou de Méphisto
Sous la torche de l'Alecto
Qui les brûle, mais qui nous glace ,

Leur rire, hélas ! de la gaieté
N'est que la douloureuse charge.
Le sien rayonne, franc et large,
**bleep** un signe de sa bonté !

Charles Baudelaire , Épigraphes
XYZ000
Visiteur

merciiii Chaaarles... si si my heart c'est passé... plaisir plaisir mes poètes... ce soir j'ai besoin d'écouter nanard... 😉

 

Quand tu n'entends plus
Dans ton cœur trop lourd
Battre ton sang noir
Voiler les tambours
Et quand le soleil
Comme une blessure
Fait place à la nuit
Quand la mort rassure....
Faut vivre encore

Combien de ratures
Combien de nuits blanches
Pour toucher de près
Ce chant qui me hante
Ce qu'il faut de sang
Pour donner la vie
Ce qu'il faut de temps
Pour toucher l'oubli...
Et vivre encore

Vivre encore
Vivre comme un cri
Cri du sang
De l'amour aussi
Vivre ailleurs
Survivre ici
La bataille
N'est jamais finie...
Quel vainqueur...?

Ce qu'il faut courir
Pour avoir le souffle
Ce qu'il faut sentir
Au-dessus du gouffre
Ce qu'il faut cacher
Pour un mot d'amour
Ce qu'il faut tuer
Pour revoir le jour...
Et vivre encore

Vivre encore
Vivre comme un cri
Cri du sang
De l'amour aussi
Vivre ailleurs
Survivre ici
La bataille
N'est jamais finie...
Quel vainqueur...?

Ce qu'il faut lâcher
Pour cette altitude
Ce qu'il faut forcer
Pour la solitude
Faut de la présence
Pour tenir la scène
Prendre des distances
Pour tenir la tienne....
Et vivre encore

Vivre encore
Vivre comme un cri
Cri du sang
De l'amour aussi
Vivre ailleurs
Survivre ici
La bataille
N'est jamais finie...
Quel vainqueur...?

Quand tu n'entends plus
Dans ton cœur trop lourd
Battre ton sang noir
Voiler les tambours
Et quand le soleil
Comme une blessure
Fait place à la nuit
Quand la mort rassure...
Faut vivre encore...
Faut vivre encore...
Et vivre encore.

Bernard Lavilliers. Pour Bee. Pour moi. Pour vous mes poètes. Belle soirée mes étoiles. ad vitam aeternam.
 
 
 
utilisateur_supprimé
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PROMONTOIRE

L'AUBE d'or et la soirée frissonnante trouvent notre brick au large en face de cette villa et de ses dépendances, qui forment un promontoire aussi étendu que l'Epire et le Péloponnèse, ou que la grande île du Japon, ou que l'Arabie ! Des fanums qu'éclaire la rentrée des théories, d'immenses vues de la defense des côtes modernes ; des dunes illustrées de chaudes fleurs et de bacchanales ; de grands canaux deCarthage et des Embankments d'une Venise louche ; deolles éruptions d'Etnas et des crevasses de fleurs et d'eaux des glaciers ; des lavoirs entourés de peupliers d'Allemagne ; des talus de parcs singuliers penchant des têtes d'arbre du Japon ;

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