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pbdu28
Visiteur

Bonjour à tous les poètes,

Bienvenue à toi chahine, superbes vidéo, 

 

Sur le pays des chimères

 

Sur le pays des chimères 
Notre vol s'est arrêté : 
Conduis-nous en sûreté
Pour traverser ces bruyères,
Ces rocs, ce champ dévasté. 

Vois ces arbres qui se pressent 
Se froisser rapidement ; 
Vois ces roches qui s'abaissent 
Trembler dans leur fondement.
Partout le vent souffle et crie !

Dans ces rocs, avec furie,
Se mêlent fleuve et ruisseau ;
J'entends là le bruit de l'eau,
Si cher à la rêverie !
Les soupirs, les voeux flottants,
Ce qu'on plaint, ce qu'on adore...
Et l'écho résonne encore
Comme la voix des vieux temps,

Ou hou ! hou hou ! retentissent ;
Hérons et hiboux gémissent,
Mêlant leur triste chanson ;
On voit de chaque buisson
Surgir d'étranges racines ; 
Maigres bras, longues échines ; 
Ventres roulants et rampants ; 
Parmi les rocs, les ruines, 
Fourmillent vers et serpents.

À des noeuds qui s'entrelacent 
Chaque pas vient s'accrocher ! 
Là des souris vont et passent 
Dans la mousse du rocher. 
Là des mouches fugitives 
Nous précèdent par milliers, 
Et d'étincelles plus vives 
Illuminent les sentiers.

Mais faut-il à cette place
Avancer ou demeurer ?
Autour de nous tout menace,
Tout s'émeut, luit et grimace,
Pour frapper, pour égarer ;
Arbres et rocs sont perfides ;
Ces feux, tremblants et rapides,
Brillent sans nous éclairer !...

 

Gérard de Nerval

pbdu28
Visiteur

Bonsoir à tous les poètes et poétesse,,,

 

Résignation

 

Quand les feux du soleil inondent la nature,
Quand tout brille à mes yeux et de vie et d'amour,
Si je vois une fleur qui s'ouvre, fraîche et pure, 
Aux rayons d'un beau jour ; 

Si des troupeaux joyeux bondissent dans la plaine,
Si l'oiseau chante au bois où je vais m'égarer, 
Je suis triste et de deuil me sens l'âme si pleine 
Que je voudrais pleurer.

Mais quand je vois sécher l'herbe de la prairie,
Quand la feuille des bois tombe jaune à mes pieds,
Quand je vois un ciel pâle, une rose flétrie
En rêvant je m'assieds.

Et je me sens moins triste et ma main les ramasse,
Ces feuilles, ces débris de verdure et de fleurs. 
J'aime à les regarder, ma bouche les embrasse...
Je leur dis : O mes soeurs !

N'est-elle pas ma soeur cette feuille qui tombe, 
Par un souffle cruel brisée avant le temps ? 
Ne vais-je pas aussi descendre dans la tombe, 
Aux jours de mon printemps ?

Peut-être, ainsi que moi, cette fleur expirante, 
Aux ardeurs du soleil s'ouvrant avec transport,
Enferma dans son sein la flamme dévorante 
Qui lui donna la mort. 

Il le faut, ici-bas tout se flétrit, tout passe.
Pourquoi craindre un destin que chacun doit subir ? 
La mort n'est qu'un sommeil. Puisque mon âme est lasse,
Laissons-la s'endormir.

Ma mère !... Oh ! par pitié, puisqu'il faut que je meure, 
Amis, épargnez-lui des chagrins superflus, 
Bientôt elle viendra vers ma triste demeure, 
Mais je n'y serai plus.

Et toi, rêve adoré de mon coeur solitaire, 
Belle et rieuse enfant que j'aimais sans espoir,
Ton souvenir en vain me rattache à la terre ; 
Je ne dois plus te voir.

Mais si pendant longtemps, comme une image vaine, 
Mon ombre t'apparaît... oh ! reste sans effroi : 
Car mon ombre longtemps doit te suivre, incertaine
Entre le ciel et toi.

 

Gérard de Nerval

Alwena
Contributeur Master

Bonjour les poètes, Femme heureuse

 

Bonjour ma Squarabee, mes affectueuses pensées pour Toi en ce Dimanche.... Cœur Reviens vite,

 

tu me manques ....Cœur  

 

 

 

L’espérance

 

J’ai ancré l’espérance
Aux racines de la vie

 

Face aux ténèbres
J’ai dressé des clartés
Planté des flambeaux
A la lisière des nuits

 

Des clartés qui persistent
Des flambeaux qui se glissent
Entre ombres et barbaries

 

Des clartés qui renaissent
Des flambeaux qui se dressent
Sans jamais dépérir

 

J’enracine l’espérance
Dans le terreau du cœur
J’adopte toute l’espérance
En son esprit frondeur.

 

 

Andrée Chedid

 


http://www.geo.fr/var/geo/storage/images/voyages/vos-voyages-de-reve/armenie-caucase/lueur-d-espoir/703608-1-fre-FR/lueur-d-espoir_940x705.jpg

 

http://www.catalunyaplants.com/wp-content/uploads/2012/08/edelweiss-detalle-planta.jpg

 

 J'espère que vous reviendrez tous , car c'est vide sans Vous .... A bientôt

 

Alwena
Contributeur Master

Cœur

 

C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l'on vient s'asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
San Francisco s'embrume
San Francisco s'allume
San Francisco, où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi

Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l'herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena, jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu'il est heureux, on s'endormira
San Francisco se lève
San Francisco se lève
San Francisco ! où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi

C'est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s'effondre
Si San Francisco s'effondre
San Francisco ! Où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi

 

 

 

 

 

utilisateur_supprimé
Non applicable

Bonjour, Alors, je la refais: rosame puis squararee puis chahine1800.

 

Arrêter de berner les gens avec de nouveaux venus

 

 

Alwena
Contributeur Master

Pour le pseudo du dessus : vous n'avez rien à faire ici ... passez votre chemin....

pbdu28
Visiteur

Bonjour Alwena et toutes et tous Cœur

 

Oh que oui,,,,, c'est bien vide sans vous tous. Femme clignant de l'œil

Profitez bien de ce beau dimanche ensoleillé pour faire le plein d'énergie Femme heureuse

 

 

Vers dorés

 

Homme ! libre penseur - te crois-tu seul pensant

Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'univers est absent.

Respecte dans la bête un esprit agissant : ...
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d'amour dans le métal repose :
"Tout est sensible ! " - Et tout sur ton être est puissant !

Crains dans le mur aveugle un regard qui t'épie
A la matière même un verbe est attaché ...
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !

Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché ;
Et comme un oeil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres !

 

Gérard de Nerval

Alwena
Contributeur Master

Bonjour Pb, je suis contente de te voir .Femme heureuse.. tes poèmes sont tjrs très bien choisis ...Cœur.... Bonne journée à Toi et tous ...

 

utilisateur_supprimé
Non applicable

Douce nuit comblée Ami(e)s de la jolie Poésie :heart:

 

- de JOACHIM DU BELLAY -

COMME LE CHAMP SEMÉ...

Comme le champ semé en verdure foissonne,
De verdure se hausse en tuyau verdissant,
Du tuyau se hérisse en épi florissant
D'épi jaunit en grain, que le chaud assaisonne;

Et comme en la saison le rustique moissonne
Les ondoyants cheveux du sillon blondissant,
Les met d'ordre en javelle et du blé jaunissant
Sur le champ dépouillé mille gerbes façonne;

Ainsi de peu à peu crût l'empire romain,
Tant qu'il fut dépouillé par la barbare main,
Qui ne laissa de lui que ces marques antiques,

Que chacun va pillant; comme on voit le glaneur
Cheminant pas à pas recueillir les reliques
De ce qui va tomber après le moissonneur.

 

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utilisateur_supprimé
Non applicable

"Dépêchez-vous de vivre, dépêchez-vous d'aimer. Nous croyons toujours avoir le temps, mais ce n'est pas vrai. Un jour nous prenons conscience que nous avons franchi le point de non-retour, ce moment où l'on ne peut plus revenir en arrière. Ce moment où l'on se rend compte qu'on a laissé passer sa chance."

 

                                                                                                                                                (Paulo Coelho)

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