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sophia57
Contributeur Confirmé

Bonjour les poètes,

JOYEUX ANNIVERSAIRE ROSAME 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"les roses étaient gênées.
-Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. on ne peut pas mourir pour
vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu' elle vous ressemble.
Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai
arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée
par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois
pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou
même Quelquefois se taire. Puisque c' est ma rose.

 

on ne voit
bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

 

Antoine de ST Exupéry

 

 

utilisateur_supprimé
Non applicable

Bonjour chers amis. Je vous remercie de vos messages. Je me détends un instant, mon éditeur ayant mis en ligne un concours d'ailleurs ouvert à tous (vous pouvez donc participer) et je suis en pleine création. Il faut écrire une nouvelle de 10000 caractères maximum avec le thème "POUVOIR" et l'envoyer avant dimanche 19h. Tout celà sur le site d'EDILIVRE... Allez faites comme moi et lancez-vous pour que nous puissions partager notre expérience après le concours... 

 

XYZ132
Contributeur Loisir

<p>merci chere sophia . .salut giz. un theme.sur le pouvoir  c'est assez vague. ? il y a le pouvoir des politiciens le pouvlois des fees sorciers magiciens. je pouloir  qui est je peux si je veux  et tout.cela.bien sur sont les forces d'un pouvoir . donne ou acquis.  et 10000 caracteres  faut les trouver en 24 h . car on est  deja.samedi . le pouvoir de la peinture. pour toi  qui aime peindre. 

Offrande16bacf3b.jpg
utilisateur_supprimé
Non applicable

Oui c'est un mot extrêmement riche en possibilités. Je ne peux dévoiler le thème que j'ai choisi, mais il fait partie de ma vie personnelle car je pense que pour écrire il faut mettre un peu de soi et de sa vie. Il est beaucoup plus facile de parler de choses que l'on connaît tout en pouvant broder dessus... Dés que je le pourrai je vous le communiquerai. Bonne soirée et encore merci.

 

XYZ000
Visiteur

intéressant giz Smiley heureux chacun a un pouvoir dans sa vie. même si c'est un mot que je n'aime pas car souvent lié à l"oppression et l'aliénation, il est profondément humain, et peut être salutaire... on attend votre version Smiley clignant de l'œil 

tossa31
Contributeur Loisir

Bonjour

 

Me voici en balade sur les sujets du forum. Ce qui est très rare et c'est même la première fois que je vogue ainsi.

 

La poésie : l'art de mettre en vers nos pensées et nos émotions, nos sentiments et nos espoirs.

 

Je vais juste vous parler d'un poème que j'ai appris qu'en j'étais à l'école et qui m'a énormément marqué. Pourquoi ? Je pense que c'était la réalité de ce qu'il décrivait, époque où je vivais à la campagne, lieu où mes racines sont encore implantées. On avait étudié visiblement que la première partie car je découvre aujourd'hui en voulant le partager avec vous, qu'il est en fait  bien plus long. Pour mon plus grand plaisir d'ailleurs ( je sais, je sais, je suis un petit peu égoïste en disant cela). J'ai quand même une faiblesse pour la première partie (moins historique).

 

Tout au long de notre existence, de petites chose (parfois même insignifiantes) nous marquent et nous tiennent à coeur. C'est là les premières marques de notre personnalité.

 

Voici pour vous Le Cor  d'Alfred de Vigny (1797 -1863)

 

Le cor

I

J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois,
Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois,
Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille,
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.

Que de fois, seul, dans l'ombre à minuit demeuré,
J'ai souri de l'entendre, et plus souvent pleuré !
Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
Qui précédaient la mort des Paladins antiques.

O montagnes d'azur ! ô pays adoré !
Rocs de la Frazona, cirque du Marboré,
Cascades qui tombez des neiges entraînées,
Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées ;

Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons,
Dont le front est de glace et le pied de gazons !
C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre
Les airs lointains d'un Cor mélancolique et tendre.

Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit,
De cette voix d'airain fait retentir la nuit ;
A ses chants cadencés autour de lui se mêle
L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.

Une biche attentive, au lieu de se cacher,
Se suspend immobile au sommet du rocher,
Et la cascade unit, dans une chute immense,
Son éternelle plainte au chant de la romance.

Ames des Chevaliers, revenez-vous encor?
Est-ce vous qui parlez avec la voix du Cor ?
Roncevaux ! Roncevaux ! Dans ta sombre vallée
L'ombre du grand Roland n'est donc pas consolée !

II

Tous les preux étaient morts, mais aucun n'avait fui.
Il reste seul debout, Olivier prés de lui,
L'Afrique sur les monts l'entoure et tremble encore.
"Roland, tu vas mourir, rends-toi, criait le More ;

"Tous tes Pairs sont couchés dans les eaux des torrents."
Il rugit comme un tigre, et dit : "Si je me rends,
"Africain, ce sera lorsque les Pyrénées
"Sur l'onde avec leurs corps rouleront entraînées."

"Rends-toi donc, répond-il, ou meurs, car les voilà."
Et du plus haut des monts un grand rocher roula.
Il bondit, il roula jusqu'au fond de l'abîme,
Et de ses pins, dans l'onde, il vint briser la cime.

"Merci, cria Roland, tu m'as fait un chemin."
Et jusqu'au pied des monts le roulant d'une main,
Sur le roc affermi comme un géant s'élance,
Et, prête à fuir, l'armée à ce seul pas balance.

III

Tranquilles cependant, Charlemagne et ses preux
Descendaient la montagne et se parlaient entre eux.
A l'horizon déjà, par leurs eaux signalées,
De Luz et d'Argelès se montraient les vallées.

L'armée applaudissait. Le luth du troubadour
S'accordait pour chanter les saules de l'Adour ;
Le vin français coulait dans la coupe étrangère ;
Le soldat, en riant, parlait à la bergère.

Roland gardait les monts ; tous passaient sans effroi.
Assis nonchalamment sur un noir palefroi
Qui marchait revêtu de housses violettes,
Turpin disait, tenant les saintes amulettes :

"Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu ;
"Suspendez votre marche; il ne faut tenter Dieu.
"Par monsieur saint Denis, certes ce sont des âmes
"Qui passent dans les airs sur ces vapeurs de flammes.

"Deux éclairs ont relui, puis deux autres encor."
Ici l'on entendit le son lointain du Cor.
L'Empereur étonné, se jetant en arrière,
Suspend du destrier la marche aventurière.

"Entendez-vous ! dit-il. - Oui, ce sont des pasteurs
"Rappelant les troupeaux épars sur les hauteurs,
"Répondit l'archevêque, ou la voix étouffée
"Du nain vert Obéron qui parle avec sa Fée."

Et l'Empereur poursuit ; mais son front soucieux
Est plus sombre et plus noir que l'orage des cieux.
Il craint la trahison, et, tandis qu'il y songe,
Le Cor éclate et meurt, renaît et se prolonge.
"Malheur ! c'est mon neveu ! malheur! car si Roland
"Appelle à son secours, ce doit être en mourant.
"Arrière, chevaliers, repassons la montagne !
"Tremble encor sous nos pieds, sol trompeur de l'Espagne !

IV

Sur le plus haut des monts s'arrêtent les chevaux ;
L'écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux
Des feux mourants du jour à peine se colore.
A l'horizon lointain fuit l'étendard du More.

"Turpin, n'as-tu rien vu dans le fond du torrent ?
"J'y vois deux chevaliers : l'un mort, l'autre expirant
"Tous deux sont écrasés sous une roche noire ;
"Le plus fort, dans sa main, élève un Cor d'ivoire,
"Son âme en s'exhalant nous appela deux fois."

Dieu ! que le son du Cor est triste au fond des bois !

 

Bon dimanche.

 

XYZ132
Contributeur Loisir

<p>felicitation tossa . et je suis.amoureuse de.roland de roncevaux. probablement  a.cause de ma prof. autrefois .qui nous.donnait des cours .comme.si elle nous.racontait des histoires ou elle y mettait tout son coeur. et nous etions. toutes ouie. 

XYZ132
Contributeur Loisir

<p>A le pouvoir . une magie un esclavage.  le pouvoir exerce par les grands .les hommes d'etats . pouvoir etre .et pourtant ne pas etre.  le pouvoir et dans nos choix. .j'ai le pouvoir d'etre un bon ou un mauvais maitre. mais je choisis d'etre un dictateur. je prive le pouvoir des autres pour exercer les miens . A patir de la . je dirais .que l'on perd le pouvoir en perdant le controle de soit. de nos.sentiments. on devient esclaves de nos actes dans l'exaltation du pouvoir puissance. .On a le pouvoir de se controler. mais la paresse  nous enchaine a la.facilite. on a le.pouvoir d'aimer  mais il est plus.facile.de.hair. et nous.voila.esclaves d'un sentiment . de.haine que ton pouvoir engendre  tu te.sens.fort .de ce.sentiment . mais  impuissant  a faire.valoir.ton pouvoir de decision de dire ...non !. aux mauvais sentiments mauvaises actions . et pourtant ce controler .c'est ca le.vrai pouvoir. Aimer etre tolerant ne .coute pas plus cher  que.hair ou brimer . c'est du bien etre gratuit. ...mais l'elixir du pouvoir est enivrant

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tossa31
Contributeur Loisir

Très belle réflexion sur le pouvoir et si vrai.

 

Et le pouvoir fait partie des 3 " P " qui constituent la société : Le Pouvoir - Le Pognon - Le Paraître....

 

 

 

 

XYZ000
Visiteur

merci pour le partage du poème tossa Smiley heureux

le premier poème qui m'a marqué dans mon enfance, bien avant de découvrir Apollinaire, c'était celui-ci :

 

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

 

Le dormeur du val. Arthur Rimbaud.

 

 

 

 

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